En soixante-dix ans, aucune expertise médico-légale prouvant l’existence et le fonctionnement des “chambres à gaz nazies”!
En hommage au professeur Ben Zion Dinur (1884-1973), fondateur de Yad Vashem en 1953, contraint à la démission en 1959 pour avoir préféré l’Histoire scientifique à la Mémoire juive (voy. mon article en date du 15 juin 2006 La “mémoire juive” contre l’histoire ou l’aversion juive pour toute recherche approfondie sur la Shoah)
Pour le plus banal assassinat, l’autorité judiciaire ne se contente heureusement jamais des « témoignages » mais elle exige, d’abord et avant tout, une expertise médico-légale ; à cette fin, la police technique examine à la fois la scène du crime et l’arme du crime tandis que, de son côté, la police scientifique soumet à une analyse de laboratoire tout élément physique propre à éclairer l’enquêteur. C’est ultérieurement, au vu de l’expertise médico-légale et de la matérialité des faits établis qu’on pourra, en toute connaissance de cause, s’employer à mesurer la valeur de certains témoignages. Personnellement, depuis plus d’un demi-siècle j’ai voulu savoir comment pouvait bien se présenter cette formidable «arme du crime» qu’aurait été la chambre à gaz nazie ; de cette arme j’attendais une représentation technique et le mode d’emploi. Je notais que dans certains anciens camps de concentration allemands devenus des parcs d’attraction on présentait aux visiteurs une pièce dont on nous affirmait qu’elle était une « chambre à gaz nazie » mais, curieusement, à l’appui d’une telle assertion on ne pouvait fournir la moindre preuve scientifique, la moindre expertise médico-légale. Au tout début des années 1960, à ma première visite du Centre de documentation juive contemporaine (CDJC) de Paris, ma seule question avait été : « Pouvez-vous me montrer la photo d’une chambre à gaz nazie ? ». On en avait été incapable. Idem à l’Holocaust Memorial Museum de Washington en 1994 et en bien d’autres lieux. On dupe le grand public avec des photos comme celle de personnalités politiques américaines « visitant la chambre à gaz de Dachau » mais on ne se hasarde plus à user du même procédé dès lors qu’on a affaire à un chercheur qui connaît son sujet.
Au terme de bien des années de recherches, constituées de visites, de lectures, de rencontres avec des experts – par exemple ceux du Laboratoire central de la Préfecture de Police, rue de Dantzig dans le 15e arrondissement de Paris, ou encore, aux États-Unis, dès le début de mon enquête sur les chambres à gaz d’exécution de certains pénitenciers –, j’avais accumulé un nombre considérable d’informations 1) sur les chambres à gaz allemandes de désinfestation au Zyklon B, produit dont la principale composante était l’acide cyanhydrique, 2) sur les chambres à gaz américaines pour l’exécution d’un seul condamné au moyen, également, de l’acide cyanhydrique. En revanche, à la même époque, il me fallait admettre que j’ignorais toujours comment, techniquement, pouvaient être faites et pouvaient fonctionner ces supposées chambres à gaz nazies servant, jour et nuit, à l’extermination, par exemple à Auschwitz, de centaines ou de milliers de victimes en une seule séance. Je ne parvenais à trouver personne, en France ou à l’étranger, pour m’expliquer comment les gazeurs et leurs aides auraient pu manipuler les cadavres sans se contaminer mortellement (l’acide cyanhydrique pénètre la peau et y reste à demeure tandis que, par aération ou ventilation forcée et d’autres moyens encore, il peut être chassé de vêtements, de cheveux coupés, d’objets métalliques ou autres). À lire un texte qu’on nous présentait comme une confession de Rudolf Höss, l’un des trois commandants successifs du camp d’Auschwitz, je restais perplexe et personne n’était capable de m’en expliquer les mystères. Par exemple, comment les membres d’un Sonderkommando ou « équipe spéciale » pouvaient-ils, dès qu’on n’entendait plus crier les victimes et qu’on avait mis en marche un appareil de ventilation, pénétrer « sofort » (tout de suite) dans ce qui aurait été un océan d’acide cyanhydrique, et cela en mangeant et en fumant, c’est-à-dire sans même porter un masque à gaz ? Le Zyklon B était constitué d’acide cyanhydrique sur base poreuse inerte. Inventé vers 1922 et breveté à la fin de l’année 1926, il présentait l’inconvénient d’être explosible à la moindre étincelle et même à l’électricité statique. L’employer, comme on nous le raconte pour la « chambre à gaz » d’Auschwitz-I, à proximité d’un four crématoire en préchauffage, aurait été pure folie. C’est moi qui, en fin de compte, ai découvert les plans du crématoire d’Auschwitz-I et les plans des crématoires II et III ainsi que IV et V de Birkenau. Ils étaient tenus cachés depuis la fin de la guerre. Je les ai trouvés le 19 mars 1976 dans les archives du Musée d’État d’Auschwitz. Je l’affirme donc en connaissance de cause : il eût été impossible de faire entrer – comme le prétend le récit de R. Höss à Nuremberg, le 15 avril 1946 – 2000 personnes dans un espace de 210 m2 (où, d’ailleurs, à supposer que cela fût tout de même possible, point n’eût été besoin de gaz pour les tuer car ces personnes seraient mortes simplement asphyxiées du fait d’un rapide épuisement de l’oxygène). Jamais les membres du Sonderkommando n’auraient pu, à grand ahan, accomplir le travail cyclopéen consistant, dans une atmosphère pleine d’acide cyanhydrique, à démêler tant de corps les uns des autres et à les transporter chacun vers un petit ascenseur les amenant, à l’étage supérieur, dans la salle des fours. J’avais appris que, pour l’équipe de désinfesteurs (en anglais « exterminators ») effectuant la simple désinfestation par Zyklon B d’une maison, tout effort physique était rigoureusement proscrit parce que celui-ci aurait accéléré la respiration et empêché le filtre du masque à gaz d’opérer son office. La consigne précisait qu’à la fin de la désinfestation d’un bâtiment, au moment d’ouvrir les fenêtres pour aérer longuement les lieux, il ne fallait pas s’acharner à ouvrir une fenêtre récalcitrante ; pour assurer l’aération, il convenait d’aller ouvrir les autres fenêtres. (À ceux qui prétendent, sans aucune preuve, que les Allemands auraient détruit toutes leurs chambres à gaz, je rétorque : « Dans ce cas, dessinez-moi ce que, d’après vous, ces Allemands auraient détruit ».)
Conclusion stupéfiante de ces recherches : en près de soixante-dix ans, ni le Tribunal militaire international (TMI) de Nuremberg (1945-1946), ni les autres tribunaux qui, en très grand nombre, ont eu à juger de crimes censément commis par l’usage de chambres à gaz (ou de camions à gaz), n’ont ordonné une seule expertise médico-légale. Mieux : lors du « Procès d’Auschwitz » à Francfort, du 20 décembre 1963 au 20 août 1965, une inspection de certains points du camp d’Auschwitz-Birkenau a eu lieu du 14 au 16 décembre 1964 ; un seul des juges, le juge Hotz, y a participé avec quatre procureurs ; or, il semble bien que les cinq magistrats se soient dispensés de toute inspection circonstanciée des lieux où tant de gazages criminels suivis de tant de crémations auraient eu lieu. Comment cela ? Un gigantesque procès-spectacle a porté, vingt ans après la guerre, sur Auschwitz, capitale du plus grand crime de l’histoire mondiale, et les juges-accusateurs n’auraient pas esquissé le moindre effort pour s’enquérir de la manière dont un tel meurtre de masse avait été d’abord conçu, puis perpétré, et cela pendant des années ? Jamais on n’a été en mesure de me fournir copie d’expertises médico-légales du « crime d’Auschwitz ». On m’a accablé de témoignages, de récits, de confessions, d’ouvrages historiques dont je me suis imposé la lecture la plus scrupuleuse mais pour n’y découvrir en fin de compte que des récits vagues et défiant les lois de la physique ou de la chimie. Une expertise médico-légale, et une seule, eût suffi.
Les crématoires d’Auschwitz ou de Birkenau possédaient tout au plus, ainsi que je l’avais découvert dans des documents cachés depuis 1945, des pièces appelées Leichenhalle ou Leichenkeller (dépositoire ou dépositoire semi-enterré) parfaitement caractéristiques par leurs dimensions et, surtout, par leur système d’aération ou de ventilation. En 1982 j’ai aussi découvert qu’il avait existé une expertise médico-légale de la prétendue chambre à gaz du Struthof (Alsace), que j’avais visitée en 1974 et qui m’était apparue comme une grossière attrape due en partie, comme j’allais l’apprendre, aux travaux après la guerre d’une entreprise de Saint-Michel-sur-Meurthe. Confiée au professeur René Fabre, doyen de la Faculté de pharmacie de Paris, l’enquête avait conclu, dès le 1er décembre 1945, à l’absence de toute trace d’acide cyanhydrique que ce fût 1) dans la cheminée d’évacuation de la prétendue chambre à gaz et les produits de grattage ou 2) dans les cadavres de prétendus gazés du Struthof retrouvés à l’hôpital civil de Strasbourg (bocaux X et bocaux Y). Le rapport de R. Fabre a disparu des archives de la Justice militaire française mais nous en savons les conclusions grâce à une pièce du dossier signée de trois médecins ayant participé à l’enquête: les docteurs Simonin, Piedelièvre et Fourcade (“Shoah par gaz” ou “Shoah par balles” : aucune preuve matérielle ou médico-légale !). Ces trois médecins étaient contrariés par le résultat auquel était parvenu R. Fabre mais du moins avaient-ils eu l’honnêteté et le scrupule de produire ce résultat.
Entre-temps, il m’avait fallu attendre 1978-1979 pour que le journal Le Monde publie enfin deux de mes textes où je démontrais que les prétendues chambres à gaz nazies étaient techniquement impossibles. Le 21 février 1979 le même journal publiait une « déclaration » signée de 34 historiens où ces derniers me rétorquaient : « Il ne faut pas se demander comment, techniquement, un tel meurtre de masse a été possible ; il a été possible techniquement puisqu’il a eu lieu ». Cette belle ânerie universitaire n’était qu’une échappatoire qui permettait à ses auteurs de se dérober et de refuser toute réponse à mes arguments, lesquels étaient essentiellement d’ordre physique, chimique et architectural mais aussi documentaire et historiographique. Or, depuis cette date une multitude d’auteurs – historiens, journalistes – ont certes tenté de défendre la thèse de l’existence et du fonctionnement de supposées chambres à gaz nazies mais aucun n’a pu répondre à ma demande, cent fois répétée : « Montrez-moi ou dessinez-moi une chambre à gaz nazie ! ». Encore récemment, dans un gros ouvrage d’apparence érudite consacré aux prétendus meurtres de masse nazis par gaz-poison, on ne découvre pas une seule représentation d’une chambre à gaz, pas une illustration technique, pas l’ombre d’une réponse concrète à mon défi. Il s’agit de la seconde édition, revue et corrigée, parue en 2012, d’un ouvrage publié pour la première fois en 2011 : Neue Studien zu nationalsozialistischen Massentötungen durch Giftgas / Historische Bedeutung, technische Entwicklung, revisionistische Leugnung, Metropol Verlag, Berlin, XXXIV + 446 pages particulièrement denses. Les principaux auteurs en sont Günter Morsch et Bertrand Perz avec la collaboration d’Astrid Ley. À ces trois noms il convient d’en ajouter une trentaine dont ceux, par exemple, de Brigitte Bailer, Jean-Yves Camus, Barbara Distel, Richard J. Evans et Robert Jan van Pelt. Le titre signifie : « Nouvelles études portant sur les meurtres de masse nationaux-socialistes par gaz-poison / Signification historique, évolution technique, dénégation révisionniste ». Mais comment peut-on concevoir l’étude de l’évolution technique d’une arme létale sans en fournir une seule illustration technique ? Comment peut-on répondre à la «dénégation révisionniste» sans relever son principal défi, lequel revient à dire que l’arme essentielle du prétendu crime est d’évidence tout simplement impossible à concevoir et à représenter quand on sait, par exemple, l’inévitable complication d’une chambre à gaz américaine pour l’exécution d’un seul condamné ? Car, dans un gazage d’exécution, la difficulté n’est pas tant de tuer autrui sans se tuer soi-même que d’aller, après l’exécution, rechercher sur son siège le cadavre hautement cyanuré pour le sortir de la chambre à gaz, et cela sans aucun risque pour personne : une difficulté que, pour leur part, on l’a vu, les Allemands et les membres du Sonderkommando auraient, paraît-il, surmontée des milliers de fois chaque jour. Répétons-le : tuer une foule d’êtres humains dans une pièce avec de l’acide cyanhydrique est dangereux mais non impossible ; pénétrer ensuite, même avec un masque à gaz, dans la pièce où se trouvent une foule de cadavres hautement cyanurés et se livrer alors au démêlement et au transport de ces cadavres dans le cours de quelques heures, pour laisser place à un nouveau gazage de même proportion, relève de l’impossible. On l’aura compris : les gazages de masse en série ne sont qu’une sotte histoire de plus, « a silly story » (comme l’a admis Yehuda Bauer au sujet de ce qui s’est dit à profusion sur « Wannsee ») du genre du « savon juif », des « abat-jour en peau humaine », de l’extermination des détenus juifs à Treblinka à la vapeur d’eau (document officiel de Nuremberg PS-3311), de leur extermination à Auschwitz par l’électricité et dans les hauts fourneaux (la presse soviétique au début de février 1945), ou, près de Belzec, par de la chaux vive (Jan Karski). La liste est interminable des calembredaines à la manière d’Élie Wiesel ou du Père Patrick Desbois sur les « geysers de sang » ou sur la main sortant d’un charnier pour saisir une pelle ou sur l’extermination systématique sous édredons ou coussins (« la Shoah par étouffement » !). Mes écrits ne sont pas ignorés dans ce gros ouvrage puisque mon nom y figure 33 fois (et non 12 fois comme l’index peut le laisser croire). « Monsieur Faurisson, vous hantez mes nuits ! » s’était exclamé en 1981, en plein prétoire à Paris, l’avocat et ami de Robert Badinter, Bernard Jouanneau. Une autre fois, en 1982, le même B. Jouanneau allait éclater en sanglots après avoir soudain pris conscience de ce que les prétendues preuves de l’existence des chambres à gaz nazies qu’il venait d’offrir à la première chambre de la Cour d’appel de Paris (président François Grégoire) « ne valaient pas grand-chose » (ses propres mots dans un instant de touchante sincérité). Je pense avoir aussi révélé à Raul Hilberg (juif américain) et à Robert Jan van Pelt (juif canadien, son successeur en tant qu’historien de « l’Holocauste ») combien ils avaient échoué, chacun de son côté, en leurs offres de preuves. C’est surtout R. J. van Pelt qui, dans le gros livre en question, s’est chargé de me donner la réplique. Son pensum (p. 343-354), qui est pathétique, repose pour l’essentiel sur les écrits de Jean-Claude Pressac, dont van Pelt s’abstient de nous révéler que leur auteur les a reniés le 15 juin 1995 (un mois après une comparution à la XVIIe chambre du Tribunal correctionnel de Paris où Me Éric Delcroix, aidé de mes informations, lui avait infligé une humiliation). J.-C. Pressac est allé jusqu’à admettre que la thèse « pourtant triomphante » de l’histoire officielle de l’extermination des juifs était « pourrie » par trop de mensonges et vouée « aux poubelles de l’histoire » (cité dans mon analyse du 5 mai 2000 intitulée Valérie Igounet et son Histoire du négationnisme en France). Mais van Pelt lui-même n’a-t-il pas admis, en décembre 2009, que le camp d’Auschwitz-Birkenau, où des millions de pèlerins se rendent en visites organisées, ne contient pour ainsi dire aucune preuve matérielle (« physical evidence ») de ce que nous « savons » (sic) de « l’Holocauste » (A case for letting nature take back Auschwitz, Toronto Star, 27 décembre 2009) ? Chez les historiens, le mythe des chambres à gaz nazies est à bout de souffle. Au lieu de chercher à le maintenir en vie de manière artificielle par le tapage, le spectacle, la publicité, la répression, la menace, le chantage, mieux vaudrait tout bonnement l’enterrer comme l’État d’Israël s’est finalement décidé à le faire pour le corps-cadavre d’Ariel Sharon.
En conclusion, s’il est un fait sur lequel nous devrions, nous autres révisionnistes, appeler l’attention du profane, ne serait-ce pas cet accord tacite de tous les systèmes judiciaires français ou étrangers pour ne jamais exiger, durant soixante-dix ans, la moindre expertise criminologique de l’arme du crime, c’est-à-dire d’une arme sans précédent qui aurait permis la mise à mort, en proportions industrielles, de millions de victimes ? Sauf en un cas, celui du Struthof-Natzweiler, où, comme par un fait exprès, une telle expertise a débouché sur une conclusion totalement négative : pas de chambre à gaz, pas de gazés.
Au fond, tous les systèmes judiciaires ont pris exemple sur l’instance baptisée Tribunal Militaire International qui, en 1945-1946, s’est arrogé le droit, en tant que cour de « justice » des vainqueurs de la toute récente guerre, de juger ses propres vaincus. Son organisateur, le procureur américain Jackson, l’avait déclaré avec un beau cynisme : « En tant que tribunal militaire, ce tribunal est une continuation de l’effort de guerre des Alliés » (As a military tribunal, this Tribunal is a continuation of the war effort of the Allied nations, IMT, vol. XIX, p. 398 – 26 July 1946). Dans les articles 19 et 21 de son Statut se lisait : « Le Tribunal ne sera pas lié par les règles techniques relatives à l’administration des preuves […]. Il n’exigera pas que soit rapportée la preuve de faits de notoriété publique mais les tiendra pour acquis ». Ainsi des allégations avancées sans preuve par la propagande alliée recevaient-elles le blanc-seing d’un tribunal strictement allié – et non pas « international ». Mieux encore, selon la fin de l’article 21, toute une série de rapports rédigés par les vainqueurs sur les crimes par eux imputés au vaincu devaient avoir automatiquement « valeur de preuve authentique » et nul n’était admis à les contester ! Tels furent, pour ce tribunal, les effets de la judicial notice (« notification judiciaire » : pratique consistant à exclure la discussion d’un élément quelconque et à le « tenir pour acquis »). Et quarante-cinq ans plus tard il y aura encore plus odieux dans le domaine du droit : en France, « patrie des droits de l’homme », Laurent Fabius et les siens obtiendront d’une majorité parlementaire socialo-communiste que soit inscrite au Journal officiel de la République française, le 14 juillet 1990, pour le 201e anniversaire de la prise de la Bastille, bastion du régime des privilèges d’un temps, une loi interdisant sous peine de prison et d’amende toute contestation (sous quelque forme que ce soit, y compris par l’ironie, précisera la jurisprudence) de la réalité de ces crimes commis spécialement contre des juifs, une réalité pourtant jamais décrite ni établie par un organisme quelconque de la police technique ou de la police scientifique. On se méfiera ici d’anciennes expertises polonaises attestant de l’existence de traces d’acide cyanhydrique dans des cheveux ou dans des objets métalliques (tous désinfectés) ou d’une expertise bien tardivement entreprise vers 1990 pour essayer de répondre au « Rapport Leuchter » de 1988 ; cette expertise de l’Institut Jan Sehn de Cracovie s’est trouvée embarrassante pour les Polonais et précieuse pour les révisionnistes. Et je ne parlerai pas ici de la saga, à Vienne, de l’expertise Gerhard Jagschitz ou de l’expertise Walter Lüftl ; on se reportera à ces deux noms dans mes Écrits révisionnistes pour prendre la mesure du comportement de certains magistrats autrichiens qui, saisis d’audace, ont ordonné une expertise, puis, pris de venette, ont finalement capitulé. On se reportera également au nom d’un certain capitaine Fribourg, de l’armée française, et à son « début d’expertise » de la prétendue chambre à gaz de Dachau.
Le mensonge des chambres à gaz nazies passera un jour dans l’histoire pour l’une des plus fabuleuses impostures de tous les temps. Ce mensonge s’est lentement développé, sans complot ni conjuration, et sans que le grand public en prenne conscience. Si les braves gens ont été bernés dans les grandes largeurs, c’est en quelque sorte avec leur assentiment, puis leur collaboration. Ils ont cru, puis ils ont voulu croire, enfin ils ont tenu à faire croire avant d’être légalement obligés à y croire. Tout cela s’est passé comme lorsqu’un gouvernement en place veut lancer un peuple pacifique dans une opération guerrière. Un tel gouvernement n’a alors besoin ni de complot ni de conjuration. Faisant parade de bons sentiments, il lui suffira d’en appeler, grâce à la servilité d’une « presse libre », aux notions de droit, de justice et de vertu précisément parce qu’il s’apprête à violer cyniquement droit, justice et vertu. Le peuple se mettra alors à croire, puis il marchera, enfin il courra. D’une année sur l’autre, il se retrouvera ainsi en guerre, armé de pied en cap. Et, de bon cœur, il se mettra à combattre « la bête immonde » contre qui tous les moyens sont bons, à commencer par le droit au mensonge, à la haine, au pillage, au viol, à la pendaison et, récompense suprême, au droit pour l’ordre établi d’écrire l’histoire comme il l’entend. Spontanément le bon peuple prendra l’habitude de haïr, de mentir, de marcher au pas. Et ceux qui tenteront de le ramener à la raison ne seront plus à ses yeux que de « fortes têtes du mensonge, des gangsters de l’histoire », de diaboliques « nazis » tout simplement. La leçon a été bien apprise. Mais voilà qu’il va falloir désapprendre cette leçon, la revoir, la corriger. Nous sommes à l’aube de l’année 2015. Dressons l’acte de décès du mensonge historique des magiques chambres à gaz nazies. Dans un retour au respect de l’exactitude en matière d’histoire, promettons-nous que cette gigantesque imposture sera « la der des der ». Jusqu’à la prochaine, bien entendu. Car, n’ayons garde de l’oublier, Céline, qui, dès 1950, dénonçait « la magique chambre à gaz » et qui précisait : « C’était tout la chambre à gaz. Ça permettait TOUT ! » ajoutait néanmoins : « Faudra trouver autre chose, oh ! je suis bien tranquille ». Dès 1932, dans Voyage au bout de la nuit, il nous en prévenait : « Le délire de mentir et de croire s’attrape comme la gale ». Fragilité de l’homme ! D’où a bien pu lui venir cette facilité, puis cette ardeur à croire en une arme diabolique qu’on ne lui a pas même donnée à voir ? Pour viser juste, il faut viser bas. Alors, visons bas ! N’allons pas faire appel à la psychologie des foules, à la psychanalyse, à la sociologie ou à toute autre science ! Je me demande si un simple point de vocabulaire (en français avec la curieuse expression de « chambre à gaz », en anglais avec celle de « gas chamber », en allemand avec celle de « Gaskammer » et en d’autres langues encore) n’expliquerait pas l’aisance et l’appétit avec lesquels on a gobé pareil bobard. Il se trouve que l’expression de « chambre à gaz » est calquée sur celle de « chambre à coucher ». Pour nommer l’instrument qui administre la mort, on a choisi une alliance de mots qui implicitement évoquent le repos et le sommeil. Pourquoi, dès lors, se torturer les méninges à se demander comment cet instrument se présentait et comment il fonctionnait ? Une chambre à gaz, dans les esprits des simples, c’est simple : ce doit être comme une chambre à coucher ou une pièce quelconque mais avec du gaz dedans. On y met un homme ; quelque temps plus tard, l’individu est retrouvé mort et il n’y a plus qu’à emporter le cadavre ; quant au gaz, il s’est dissipé. Point n’est besoin d’entreprendre une enquête scientifique : la preuve d’un gazage ne sera plus à rechercher dans une expertise médico-légale puisque les témoignages suffiront. Après tout, pendant la Première guerre mondiale, les Allemands ne s’étaient-ils pas déjà distingués par leur usage du gaz-poison ? L’un des plus rouges mensonges de l’histoire, celui des prétendues chambres à gaz nazies, aura certes pris naissance dans la haine et l’habitude invétérée du mensonge mais il aura prospéré sur la candeur. En toute bonne foi, les braves gens se sont indignés de cette « horreur nazie ». Ce faisant, ils ont prêté la main à une gigantesque calomnie, à un criminel mensonge de proportion mondiale. Sancta simplicitas ! Sacrée ingénuité ! Les historiens commencent à se rebiffer contre ce mélange de mensonge et de candeur tandis que la troisième génération de l’après-guerre manifeste son agacement contre l’endoctrinement. Et puis, Internet est là. Les conditions paraissent réunies pour un réveil des esprits. Les juifs, dans leur ensemble, et les Israéliens auraient été bien inspirés d’écouter le fondateur de Yad Vashem, le professeur Ben Zion Dinur, né Dinaburg. Certains juifs l’ont fait, comme Josef Ginzburg (dit Joseph G. Burg), Gilad Atzmon et Paul Eisen. Ils méritent notre estime. Mais, en cet instant, notre pensée doit d’abord aller à la longue cohorte des révisionnistes humiliés, offensés, bafoués, condamnés aux coups, à la ruine, au suicide, à la prison et, parfois même, au déshonneur. Et, pour commencer, notre pensée se doit d’aller aux premiers d’entre eux : les Français Maurice Bardèche, l’auteur de Nuremberg ou la Terre promise (1948) et Paul Rassinier, l’auteur du Mensonge d’Ulysse (1950).
Conclusion pratique : désormais, à chaque fois que la partie adverse se permettra d’invoquer un témoignage de plus en faveur de la thèse de l’existence des prétendues chambres à gaz nazies, demandons-lui de nous présenter plutôt une expertise (médico-légale) de l’arme du crime des crimes. À chaque fois que, sur place, à Auschwitz-I, à Majdanek, à Mauthausen, au Struthof ou ailleurs, on aura l’aplomb de nous affirmer : « Ce local est (ou bien : a été) une chambre à gaz où les nazis ont tué des juifs », exigeons, au lieu de témoignages, une preuve, une seule preuve (médico-légale ou de police technique et de police scientifique) à l’appui de pareille accusation. Pour finir, à la face des magistrats qui nous jugent lançons la question suivante : « De quel droit peut-on menacer des foudres de la loi un individu qui refuse de croire en l’existence d’une arme prodigieuse qu’en soixante-dix ans on n’a jamais été capable de lui décrire et de lui montrer, fût-ce par un dessin explicatif?» Aucun droit ne doit permettre de condamner un homme qui a demandé à l’Université française de quelle manière au juste étaient conçus et fonctionnaient de tels abattoirs et auquel trente-quatre membres de cette université ont piteusement répondu par l’ânerie qu’on a lue plus haut : « Il ne faut pas se demander comment, techniquement, un tel meurtre de masse a été possible. Il a été possible techniquement puisqu’il a eu lieu ».
UNE PREUVE, ENFIN, OU… QUE SE TAISENT LES IMPOSTEURS !
31 décembre 2014
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Complément n° 1 : Pour terminer, « la question qui tue ! »
Si les crématoires avaient vu leurs inoffensifs dépositoires transformés respectivement ici en déshabilloirs et là en chambres à gaz, à quel endroit aurait-on bien pu, chaque jour, entreposer les cadavres des morts de mort naturelle ? Qu’on me le montre cet endroit, soit sur place, soit sur les plans qu’on cachait et que j’ai personnellement découverts ! Où mettait-on ces cadavres en particulier au moment des épidémies de typhus qui opéraient des ravages chez les détenus, chez les civils polonais ou allemands, chez les militaires allemands, les médecins allemands, dans les installations hospitalières réservées soit aux détenus, soit aux militaires comme, par exemple, le SS Revier, situé à deux pas du crématoire d’Auschwitz-I ? Rappelons que ces dépositoires pouvaient être de trois sortes : 1) pour cadavres non encore mis en bière ; 2) pour cadavres mis en bière ; 3) pour cadavres infectés (avec isolation renforcée de la pièce), ce qui était le cas à Sachsenhausen-Oranienburg. Veut-on nous faire croire que, parce qu’ils étaient munis d’un déshabilloir et d’une chambre à gaz, ces crématoires « nazis » étaient, du coup, dépourvus de tout dépositoire ? Des crématoires sans dépositoires ? On est là dans la fiction !
Complément n° 2 : La prétendue chambre à gaz homicide d’Auschwitz-I (« Tout y est faux », a fini par reconnaître Eric Conan).
Ci-dessous la première photo est celle de la porte d’une authentique chambre à gaz pour l’exécution d’une seule personne avec de l’acide cyanhydrique (HCN). Il s’agit d’une chambre à gaz américaine construite selon la technique mise au point dans les années 1930-1940. Je l’avais examinée en septembre 1979 au pénitencier de Baltimore. Pour d’autres photos et pour toutes les explications, on se reportera à Chambre à gaz du pénitencier de l’État de Maryland à Baltimore (États-Unis) (11 février 1980).
Les deux photos suivantes sont celles de l’une des portes d’une prétendue chambre à gaz pour la mise à mort d’une foule de personnes avec le même gaz. Il s’agit de la « chambre à gaz » d’Auschwitz-I (camp principal), visitée par des millions de touristes. La porte s’ouvre vers l’intérieur, ce qui constitue une absurdité puisque, jonchant le sol, les cadavres l’auraient empêché de s’ouvrir. La même porte, fermée, révèle deux autres absurdités puisque le gaz se serait échappé, à la fois par le trou de la serrure et par la vitre facile à briser, atteignant, tout près de là, l’infirmerie SS. En 1995 l’historien orthodoxe Éric Conan m’a donné raison sur l’ensemble impressionnant des « falsifications » que j’avais découvertes en 1975-1976. Bien d’autres ont, par le passé, dénoncé ces falsifications. Pourquoi aujourd’hui passe-t-on sous silence ces falsifications ?
Ces trois photos invitent donc à comparer une porte de véritable chambre à gaz d’exécution (située à Baltimore) avec la porte, d’abord ouverte, puis fermée, d’une prétendue chambre à gaz d’exécution (située à Auschwitz-I).
Une porte de véritable chambre à gaz d’exécution est en acier, comme tout le reste de la construction, et la vitre, elle, est en Herculite. Pour éviter que l’acide cyanhydrique ne vienne ronger les joints de la porte et, tôt ou tard, ne se répande au dehors, il faut créer un vide dans la chambre. Mais créer un vide peut provoquer un effondrement général. D’où l’extrême et indispensable robustesse de l’ensemble. Les humanitaires américains qui préconisaient l’exécution par gaz (au lieu de l’exécution, jugée trop cruelle, par fusillade, pendaison ou électricité) s’imaginaient que rien ne serait plus simple que l’emploi du gaz. Il leur a fallu déchanter. Les ingénieurs américains ont eu besoin de sept années (1917-1924) pour mettre au point leur première chambre à gaz homicide. Et la première exécution, en 1924, à Carson City (Nevada), a failli tourner à la catastrophe tant il y avait de gaz létal dans les couloirs du pénitencier après la mort du condamné.[1]
Tout en bas on trouvera une série de douze photos montrant de vraies chambres à gaz d’exécution (aux États-Unis) avec leurs portes et, à la fin, quatre photos montrant des portes de fausse chambre à gaz (à Auschwitz).
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[1] Voy. Scott Christianson, The Last Gasp. The Rise and Fall of the American Gas Chamber, University of California Press, Berkeley 2010, XIV-325 p., passim.