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Sur Auschwitz, lentement, la vérité reprend ses droits

Sur Auschwitz, les exterminationnistes ont beaucoup divagué [1] et ils continuent de divaguer. Le cinquantième anniversaire de la « libération » du camp par les Soviétiques a donné lieu à l’habituel sabbat médiatique sur le thème des « chambres à gaz » et du «génocide» mais, pour l’observateur de la presse française, la fausse peinture dont on a ainsi recouvert les réalités d’Auschwitz continue de s’écailler, inexorablement. Sans bruit, en douceur, furtivement, les tenants de la légende eux-mêmes se voient contraints de revenir à la réalité des faits. Du 19 janvier au 4 février 1995, soit en une quinzaine de jours et pour ne se limiter qu’à quatre périodiques français (L’Express, Le Monde, L’Humanité-Dimanche et Libération), on a pu relever de nombreux indices de cette rectification insensible de l’histoire officielle d’Auschwitz.

Eric Conan dans L’Express 

Dans sa livraison du 19 janvier, L’Express publie un dossier d’Eric Conan d’où il ressort que le chiffre officiel des morts d’Auschwitz n’est plus aujourd’hui de 4.000.000, comme en avaient décidé les juges de Nuremberg en 1946, mais de 1.500.000, comme vient de le décréter Lech Walesa en accord avec les autorités juives. E. Conan se garde de rappeler que, pour Jean-Claude Pressac, le vrai chiffre serait de 630.000 à 710.000 [2] et, bien entendu, il ne révèle pas pour quelles raisons les révisionnistes proposent, eux, le chiffre de 150.000 (la plupart victimes du typhus, de la dysenterie, des conditions de travail et de logement). Mais il dénonce, à son tour, bien tardivement, une quantité de falsifications exterminationnistes signalées depuis vingt ans par les révisionnistes. Il emploie les mots suivants : « falsification », « authenticité déjà bien malmenée », «falsification», « les plus grosses énormités », « grossièrement erroné », « falsifications », «grosses erreurs» ; il écrit : « Certains [bâtiments d’Auschwitz], trop ‘neufs’, ont été fermés au public. Sans parler de chambres à gaz d’épouillage présentées parfois comme des chambres à gaz homicides » ; il parle d’« aberrations » ; il ajoute : « En 1948, lors de la création du musée, le crématoire I [visité depuis cette date par des millions de touristes abusés] fut reconstitué dans un état d’origine supposé. Tout y est faux […]. A la fin des années 70, Robert Faurisson exploita d’autant mieux ces falsifications que les responsables du musée rechignaient alors à les reconnaître ». E. Conan parle aussi de « travestissement » et Théo Klein d’« artifice ». Il montre que la « chambre à gaz » encore aujourd’hui visitée par tant de touristes constitue un tel amas de falsifications, de travestissements et d’artifices que les autorités d’Auschwitz ne savent plus comment se tirer d’affaire ; un membre de la direction du musée déclare à propos de cette chambre à gaz : « Pour l’instant, on la laisse en l’état et on ne précise rien aux visiteurs. C’est trop compliqué. On verra plus tard ». Stefan Wilkanowicz, vice-président du Comité international du Musée d’Etat d’Auschwitz, déclare pour sa part : « Les plus grosses énormités ont été rectifiées mais les principales discussions n’en finissent pas et sont loin d’être tranchées. Je peux même dire que des débats essentiels, douloureux, parfois imprévus, ne font que commencer [3]. »

Georges Snyders dans Le Monde

Dans sa livraison du 22-23 janvier, Le Monde publie un article de Georges Snyders sur la « libération » d’Auschwitz par les Soviétiques. Cet ancien élève de l’Ecole normale supérieure a l’honnêteté de confesser son embarras sur la réalité des sélections soit pour le travail, soit pour la « chambre à gaz », sélections qui, selon la légende, se seraient pratiquées à l’arrivée des trains de déportés. Il écrit : « Nous passons devant un officier allemand qui désigne, d’un mouvement de tête, ceux qui doivent prendre le chemin de gauche, qui mène à la mort, et ceux qui iront vers la droite : le camp de travail. Mais cette scène, je n’arrive pas à savoir si je l’ai vécue ou si je l’ai vue dans un film américain sur la déportation – à moins que le film n’ait reproduit la réalité [4]. »

Serge Klarsfeld dans L’Humanité-Dimanche

Dans sa livraison du 26 janvier, L’Humanité-Dimanche publie un article de Jacques Dion où l’on peut lire à propos de Serge Klarsfeld : « Son père Arno est mort à Auschwitz après avoir assommé un kapo qui l’avait frappé ». Rappelons qu’un kapo était un détenu, juif ou non juif. Or, à plusieurs reprises, dans le passé (proche ou lointain), Serge Klarsfeld, d’une part, et son épouse Beate Klarsfeld, d’autre part, avaient affirmé qu’Arno Klarsfeld était mort « assassiné » ou « gazé ». En 1977, S. Klarsfeld avait déclaré son père « assassiné »[5]. En 1979, il confiait : « Je ne sais comment il est mort, gazé ou à l’infirmerie. »[6] En 1980, il le déclarait «assassiné»[7]. En 1991, Beate Klarsfeld déclarait sur les marches du tribunal de Malden (Massachusetts), devant la télévision américaine, que le père de son mari était mort « in the gas chambers » (19 février 1991). En 1993, la famille Klarsfeld rappelait, dans une annonce nécrologique, qu’il avait été « assassiné » [8]. Il est probable, tous comptes faits, qu’Arno Klarsfeld est mort à l’infirmerie d’Auschwitz des suites d’une rixe avec un co-détenu [9].

Il serait intéressant de savoir à quel titre A. Klarsfeld a été arrêté ; est-ce pour avoir été dans la Résistance (S. Klarsfeld déclarait sur FR3 le 14 février 1986 que son père avait appartenu à ladite Résistance) ? « Il est évident », écrit S. Klarsfeld, « que les résistants nuisaient à la sécurité de l’occupant [10].» Il serait également intéressant de savoir le motif de la rixe.

Jean-Marc Théolleyre dans Le Monde

Dans sa livraison des 29 et 30 janvier, Le Monde publie un article de Jean-Marc Théolleyre, propagandiste de « l’Holocauste » et amateur d’atrocités fictives. Il s’agit du compte rendu d’un spectacle créé à partir d’écrits de Charlotte Delbo. Ce spectacle comprend la récitation des noms des femmes parties de Romainville le 24 janvier 1943 pour arriver à Auschwitz le 27. Il est remarquable que les noms des mortes soient suivis de la mention : « Morte au Revier (infirmerie) de Birkenau » et non pas de la mention «Assassinée [ou : gazée] au camp d’extermination de Birkenau». Et le journaliste de demander : « Morte de quoi ? » et de répondre : « Du typhus, de la dysenterie, de l’épuisement, des coups (‘on ne s’habitue pas à voir battre les autres’) ou de la seule et soudaine renonciation à la condition humaine [11]. »

Elie Wiesel dans Le Magazine de Libération

Dans sa livraison du 4 février, Le Magazine de Libération publie des propos d’Elie Wiesel d’où il ressort que le chantre de « l’Holocauste » aimerait bien que la curiosité du lecteur s’arrête au seuil de la chambre à gaz. Il répugne même à nommer ces abattoirs chimiques dont, pendant un demi-siècle, on nous a narré les prouesses. J’ai mis E. Wiesel et les autres « témoins » au défi de me décrire avec précision les chambres à gaz, leur technique, leur fonctionnement. Ils se sont dérobés. La dérobade d’E. Wiesel prend ici la forme d’une pudeur révérencielle à nommer et à décrire l’instrument privilégié du supplice des juifs. Il déclare : « Je pense toujours au passage d’un livre de Vassili Grossman qui raconte l’histoire d’une mère raflée dans le ghetto, il la suit dans le train, jusqu’au camp, dans sa marche vers là où vous savez et puis il écrit : ‘Maintenant, lecteur, arrêtons-nous. On n’a pas le droit de suivre.’ Oui, on n’a pas le droit de regarder, pas même d’imaginer. Un mort a le droit au respect, alors que ceux qui l’ont condamné n’ont pas eu ce respect. Spielberg ne va pas jusque-là, même si je n’aurais pas gardé cette scène sous la douche [12]. » Rappelons que Spielberg, dans La Liste de Schindler (une fiction cinématographique inspirée d’un roman), montrait des femmes pénétrant dans une «chambre à gaz» qui, soudain, se révélait être une douche. Au gré de certains, l’épisode était apparu scabreux par son révisionnisme latent. Dès 1985, à l’occasion de la sortie de son film Shoah, Claude Lanzmann n’avait pu dissimuler son embarras devant l’absence de tout document prouvant l’existence des chambres à gaz et l’impossibilité de fournir une représentation physique de l’arme du crime. En 1993, il parlait encore de la difficulté «d’accoucher la chose» et de l’absence d’images d’archives ; il ajoutait : « De toute façon, même si j’en avais trouvé, je les aurais détruites ![13] ». Le 30 août 1994, Michael Berenbaum, responsable scientifique du Memorial Holocaust Museum de Washington, me déclarait en présence de quatre témoins que, si ce musée ne contenait pas de représentation physique de la chambre à gaz nazie, c’était précisément « parce que la décision avait été prise » de n’en donner aucune « représentation physique » !

Conclusion

Le chiffre officiel des morts d’Auschwitz, passant de 4.000.000 à 1.500.000, fait officiellement l’objet d’une réduction de 2.500.000 morts (en attendant d’autres révisions à la baisse) ! La « chambre à gaz » la plus visitée du monde (avec celle de Dachau où, officiellement, il n’y a jamais eu de gazages) n’a officiellement mais confidentiellement plus rien d’authentique : « TOUT Y EST FAUX » ! L’histoire de la sélection au débarquement des trains à Auschwitz entre aptes et inaptes au travail, les seconds étant condamnés au gazage, inspire des doutes à un ancien déporté juif à Auschwitz qui se demande s’il a réellement vécu cette sélection ou s’il ne l’aurait pas vue dans un film américain sur la déportation ! Serge Klarsfeld, qui n’hésitait pas à décrire en son père un juif gazé uniquement en sa qualité de juif, se demande si ce père, qui faisait de la résistance aux Allemands, n’est pas, plus simplement, mort à l’infirmerie du « camp d’extermination » (expression forgée par les Alliés) à la suite d’une rixe avec un co-détenu exerçant la fonction de kapo ! Des déportées envoyées dans ce même « camp d’extermination » sont déclarées mortes à l’infirmerie d’une maladie, d’une épidémie ou d’épuisement ! Elie Wiesel, chantre de l’« Holocauste », souhaite qu’on ne s’intéresse plus de trop près aux chambres à gaz ; il estime probablement que sur ce point la curiosité de l’historien ou du scientifique pourrait laisser place à la révérence de tous pour le sacré !

A en juger par ses fruits, la méthode révisionniste est la bonne. Les pires ennemis des révisionnistes donnent, à leur corps défendant, raison aux révisionnistes sur des points essentiels de la controverse.

De quel droit accusait-on les révisionnistes de « falsification de l’histoire » ?

Où étaient les falsificateurs ?

A ces questions on aimerait avoir la réponse d’Eric Conan, de Georges Snyders, de Serge Klarsfeld, de Jean-Marc Théolleyre et d’Elie Wiesel. Mais surtout on aimerait avoir la réponse des magistrats français qui se sont permis de lourdement condamner les révisionnistes. Personnellement, j’attends, en particulier, les réponses, parmi bien d’autres, de Claude Grellier, de Jean-Yves Monfort, de Martine Ract-Madoux, de Françoise Simon et de Violette Hannoun, toutes personnes que je ne manquerai pas de placer devant leurs responsabilités personnelles dès que l’occasion s’en présentera, c’est-à-dire dès que j’aurai à me défendre, une nouvelle fois, à Paris, devant leur juridiction ou devant celle de leurs collègues. Ce sera le cas le 9 mai 1995, à 13h30, où je comparaîtrai, à la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris, devant Martine Ract-Madoux, et cela sur la plainte du ministère public et d’associations diverses pour avoir publié ma Réponse à Jean-Claude Pressac (Diffusion RHR, 96 p.). Je suis poursuivi pour avoir « contesté », en particulier, les « crimes » commis par l’Allemagne à Auschwitz, tels qu’ils ont été décrits et chiffrés par le tribunal de Nuremberg en 1946 !

4 février 1995

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Notes
 
[1] Voy. R. Faurisson, Auschwitz : les faits et la légende, 11 janvier 1995.
[2] Die Krematorien von Auschwitz, Piper Verlag, Munich 1994, p. 202.
[3] Eric Conan, Auschwitz : la mémoire du malL’Express, semaine du 19 au 25 janvier 1995, p. 54, 57, 60, 68.
[4] Georges Snyders, « La Libération d’Auschwitz », Le Monde, 22-23 janvier 1995, p. 13.
[5] Die Endloesung der Judenfrage in Frankreich, Publications Beate et Serge Klarsfeld, Paris 1977, p. 5.
[6] A. Harris et A. de Sédouy, Juifs et Français, Grasset, Paris 1979, p. 112.
[7] Additif [n° 1] au Mémorial de la déportation des juifs de France, éd. F.F.D.J.F., 1980, p. 2.
[8] Le Monde, 1er octobre 1993, p. 22.
[9] Jacques Dion, « Un militant de la mémoire », L’Humanité-Dimanche, 26 janvier 1995, p. 40.
[10] « Serge Klarsfeld répond à Henri Noguères », Le Monde, 15 janvier 1986.
[11] Jean-Marc Théolleyre, « Un poignant requiem de Charlotte Delbo pour ses compagnes d’Auschwitz », Le Monde, 29-30 janvier 1995, p. 34.
[12] « Si c’est Auschwitz… », propos recueillis par Marc Kravetz, Le Magazine de Libération, 4 février 1995, p. 16 ; souligné par moi.
[13] David Szerman, « Shoah », Le Chroniqueur, 30 juin 1993, p. 38.