|

Révisionnisme : condamnation du Choc du mois et du professeur Faurisson

Par un arrêt de la XIe chambre de la cour d’appel de Paris en date du 9 décembre 1992, le responsable de la revue Le Choc du mois et le professeur Faurisson sont condamnés à verser 373 000 francs pour une interview du professeur publiée dans Le Choc du mois de septembre 1990. Cette somme comprend 60 000 francs d’amende et 313 000 francs de dommages-intérêts (et frais de publication) à verser à onze associations juives et autres. 
 
La cour était présidée par Mme Françoise Simon, assistée de Mme Dominique Guirimand et de M. François Chanut ; la représentante de l’État était Mme Brigitte Gizardini. 
 
Pendant toute la déposition du professeur, la présidente avait détourné ostensiblement son regard ; elle avait refusé au professeur le droit de lire le moindre document, y compris un extrait du « procès de Nuremberg ». 
 
C’est au nom de la loi Fabius-Gayssot du 13 juillet 1990, instituant le délit de révisionnisme historique (« contestation de crimes contre l’humanité ») qu’a été prise la décision de la cour présidée par Mme Simon.
 
Les frais déjà encourus par la revue et par le professeur pour le procès en première instance (condamnation par le juge Claude Grellier) et pour ce procès en appel ont été considérables. 
 
Il faut savoir, par ailleurs, que cette même interview fait l’objet de trois procès alors qu’en principe il ne peut y avoir qu’un procès pour un seul crime ou délit ! On peut donc s’attendre à deux autres condamnations.
 

Que faut-il de plus aux consciences de ce pays pour protester contre de telles atteintes à la liberté de recherche historique et à la liberté d’expression ?

9 décembre 1992