|

Retour sur la naissance en France de la controverse révisionniste

Dans mes Écrits révisionnistes (1974-1998) figure aux pages 1581-1584 un article intitulé : « Début, en France, de la controverse révisionniste (1974-1978) ».

Sur le début de cette controverse, revue à plus de trente années de distance, quelques remarques s’imposent.

La controverse sur tout ou partie de la sainte trinité que forme aujourd’hui la croyance religieuse au génocide, aux chambres à gaz et aux six millions a commencé pendant la guerre de 1939-1945 et juste après.

Pendant la guerre, les Alliés eux-mêmes ont, par exemple, contesté l’existence des chambres à gaz au point, en 1943, de rayer toute mention de ces abattoirs chimiques dans une déclaration commune sur les atrocités nazies, et cela à cause de l’insuffisance des preuves et des témoignages (« insufficient evidence », ont précisé les Britanniques). Dans leur projet de déclaration du 27 août 1943 sur les atrocités nazies, les Britanniques et les Américains avaient bel et bien mentionné les « gas chambers » mais, dans leur communiqué officiel du 29 août, publié le lendemain dans la presse, ils avaient d’un commun accord procédé à une révision du texte au point de supprimer la mention de ces « gas chambers ». Sur le sujet on pourra se reporter à la page 49 de l’opuscule qu’en 2009 j’ai publié sous le titre : Le Révisionnisme de Pie XII (diffusé par les Editions Akribeia). Le scepticisme sur ce genre d’histoires juives a même été général chez les hauts dirigeants alliés (De Gaulle, Churchill, Eisenhower, Beneš) et chez Pie XII.

Après la guerre, parmi d’autres auteurs français et étrangers, Maurice Bardèche et Paul Rassinier ont héroïquement relancé la controverse vers 1948-1950.

Personnellement, après des années d’études et d’enquêtes j’ai attendu 1974 pour dévoiler mes convictions révisionnistes. Ce que découvrant, un quotidien israélien a tiré la sonnette d’alarme et un hebdomadaire juif français a sonné du shofar. Enfin, Le Canard enchaîné, toujours aux ordres et toujours conformiste, m’a dénoncé. Pendant quatre années, le feu a couvé sous la cendre. Je multipliais les tentatives de porter l’affaire sur la place publique mais en vain, jusqu’au moment où, en 1978, un journal français, Le Matin de Paris, a voulu lancer au grand jour la chasse à l’hérétique. Les agressions physiques s’en sont suivies. Le journal Le Monde a bien été obligé d’en faire état mais, avec sa tartufferie habituelle, il a caché à ses lecteurs le motif de ces agressions contre un universitaire : mon refus de croire aux chambres à gaz. Toutefois, me nommant, il m’ouvrait un « droit de réponse ». J’ai utilisé ce droit et c’est ainsi que Le Monde s’est trouvé contraint de me publier le 29 décembre 1978 et le 16 janvier 1979. Que ce journal, déshonneur de la presse française, ne vienne pas un jour se targuer de m’avoir donné la parole ! La réalité est qu’il avait cru pouvoir me salir impunément et que, devant ma détermination à revendiquer mes droits, il lui a fallu m’ouvrir, un court instant, ses colonnes. Fort de la découverte que j’avais faite (le 19 mars 1976 dans les archives du Musée d’Etat d’Auschwitz) des plans des crématoires d’Auschwitz et de Birkenau, jusque-là cachés, et fort d’une enquête de nature policière et scientifique que j’avais menée sur les « scènes du crime supposé » ainsi que sur la nature exacte de « l’arme du crime supposé », j’avais pu démontrer l’impossibilité d’existence du « crime des crimes » attesté par tant de faux témoins.

Récemment, le dessinateur « Konk » (Laurent Fabre) a rapporté l’effet produit, selon lui, à cette époque sur ses collègues du Monde par cette nouvelle forme de révisionnisme à base d’observations matérielles et scientifiques : « Au tout début des années 1980, des copains journalistes au Monde m’avaient fait lire des écrits de Faurisson. Au départ, comme tout le monde, je croyais à l’existence des chambres à gaz. Eux, qui étaient juifs, avaient été très troublés par ces textes. Dans leur communauté, le travail de Faurisson avait été très étudié et beaucoup s’étaient laissés convaincre par ses thèses avant, finalement, de rentrer dans le rang » (Médias, printemps 2011, p. 40).

Pour sa part, « Konk » a cher payé son refus de « rentrer dans le rang ». On connaît sa formule : «Ce n’est pas d’être révisionniste qui est honteux, c’est de ne pas l’être!» (p. 41).

Au début de 1994, nos adversaires avaient déploré « la déferlante négationniste » [sic pour « révisionniste »] causée dans toute la France par quelques lignes de l’universitaire lyonnais Bernard Notin (Courrier international, 13-19 janvier 1994, p. 38). En 1996, une bien plus importante « déferlante » était déclenchée en France et à l’étranger par les prises de position de Roger Garaudy et de l’Abbé Pierre. Depuis lors, le révisionnisme a suscité nombre d’autres « déferlantes » de même nature. Soit dit entre nous, la prochaine est prévue pour la fin de l’année 2011 ou le début de l’année 2012.

                                                                             15 mai 2011