Lettre à René Rémond
Monsieur,
Le 23 novembre 1978, lors de notre première rencontre, vous m’aviez déclaré d’emblée :
Pour les chambres à gaz, soit, je suis prêt à vous suivre ; mais pour le génocide, etc. (voyez ma lettre du 9 juin 1989).
Le 11 décembre 1979, lors de notre seconde entrevue, vous m’aviez dit que je travaillais « bien » (en insistant sur le mot « bien »).
Le 20 octobre 1992, à L’Heure de vérité, émission télévisée, vous avez, paraît-il, inscrit sur le livre d’or :
Tout homme a droit à la vérité et la vérité a des droits sur nous.
Vous voudrez bien, je vous prie, trouver ci-joint un Appel en faveur du professeur Faurisson (9 décembre 1992, une page) et un texte intitulé Révisionnisme : condamnations prononcées par Mme Françoise Simon (15 décembre 1992, trois pages).
Je vous demande, plus que jamais, de sortir de votre silence et de dénoncer vigoureusement les abominables condamnations judiciaires dont les révisionnistes sont victimes à Paris (dix procès ?), à Caen, à Fontainebleau, à Nice, à Lyon, à Amiens…
19 décembre 1992
[Le professeur René Rémond a laissé cet appel sans réponse.]