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Indifférence des vainqueurs à la vérité des faits (l’example du document NI-9912)

Un ami révisionniste, recevant mon message de présentation du document NI-9912 (Traduction du document NI-9912 de Nuremberg), vient de m’exprimer son étonnement. Il m’écrit :

 « … et les “juges” de Nuremberg ont eu ce document sous les yeux ! Amitiés, XXX ». 

Je lui ai fait la réponse suivante :

Non. Pas les juges du grand procès de Nuremberg (1945-1946) mais seulement les juges des douze procès américains qui, de 1947 à 1949, ont suivi ce grand procès-là car le document ne semble avoir fait surface qu’en 1947.

Mais, de toute façon, tous les juges de tous les procès instruits contre les NS ou les « collabos » se sont éperdument moqués des documents qui pouvaient les contrarier, et cela jusqu’au dernier procès de Demjanjuk où, à la face du monde, l’on a condamné l’accusé sans la moindre preuve et sans le moindre témoin. Aucun avocat au monde n’a osé demander que son client (Barbie, Touvier, Papon et mille autres) accusé de complicité de « crime contre l’humanité » (c’est-à-dire, de facto, de crime contre le juif, quintessence de l’humanité) obtienne que l’on commence par prouver l’existence de ce crime. Servatius, l’avocat d’Eichmann, n’a jamais exigé qu’on lui prouve l’existence des magiques chambres à gaz vers lesquels son client était accusé d’avoir « envoyé » des juifs. Jamais le casseur d’assiettes Jacques Vergès n’a pratiqué dans les procès Barbie ou Garaudy autre chose qu’une « défense de connivence », lui qui, en paroles et pour la galerie, osait prétendre qu’il pratiquait non une «défense de connivence» mais une « défense de rupture ». Tout le monde a eu peur, une peur que je ne comprends que trop mais que, pour ma part, j’ai dominée : la peur d’enfreindre un interdit édicté par les juifs, donc la peur des peurs, le tabou des tabous.

En 1998, à Toronto, au troisième procès Zündel, j’ai voulu, comme aux deux précédents (1985 et 1988), témoigner en faveur de cet homme si admirable et si attachant. On m’a fait prêter serment de dire la vérité. Dans l’heure qui a suivi, le juge juif et la jugesse juive (il n’y avait que deux juges et aucun jury!!!) ont commencé à écouter ma démonstration : pour moi, Zündel était en droit de dire ce qu’il avait dit ou écrit parce que ce qu’il avait dit et écrit était conforme à la vérité vérifiable. Puis, le juge m’a interrompu et m’a déclaré : «Vous devez savoir qu’ici, devant ce Tribunal de la Commission des Droits de l’homme, la vérité n’est pas moyen de défense : “Truth is no defence“. Ce qui nous intéresse, c’est d’évaluer l’effet que les dires ou les écrits de Zündel ont pu créer sur un certain segment de la société canadienne. » Et l’on m’a retiré la parole parce que, n’étant ni sujet canadien, ni étranger résidant au Canada, je ne pouvais me prévaloir d’aucune compétence en l’affaire. Eux, ce juge et cette jugesse, avaient été recrutés et nommés en vertu, s’il vous plaît, de leur « sensitivity » ! Moi, j’étais dépourvu de « sensitivity » et de compétence.

Des maîtres filous !

Telle est la vie à Tel-Aviv : comme l’écrivait Céline, « Juivre ou mourir ! » Mais, croyez-m’en, je persisterai jusqu’à en crever dans ce combat inégal. Aujourd’hui je ne suis plus du tout seul. Vous le savez.

Amitiés.  RF

14 juin 2011