Condamnation et récidive immédiate – Communiqué de presse
Le jugement du 18 avril 1991, prononcé vers 13 h 30, prévoyait à l’encontre de M. Faurisson une peine d’amende de cent mille francs avec sursis. Autrement dit, le coupable n’aurait à subir cette sanction que s’il récidivait dans les cinq ans à venir. Dans les cinq heures suivant le prononcé du jugement, le professeur envoyait par télécopie à l’Agence France-Presse, à l’Associated Press et à un certain nombre de publications françaises ou étrangères le communiqué ci-dessous, à publier.
En raison d’une interview que j’avais publiée dans Le Choc du Mois de septembre 1990, la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris, présidée par Claude Grellier, vient de décider une sanction de quatre cent trente mille francs, soit cent quatre-vingt mille pour le directeur de la publication et, pour moi, deux cent cinquante mille francs dont cent mille avec sursis. Se trouvent ainsi attaqués au portefeuille, selon la « sanction ploutocratique », à la fois un mensuel de qualité et un professeur à salaire unique.
J’avais apporté au tribunal les quarante et un volumes de l’édition française des débats et documents du tribunal de Nuremberg (ce tribunal qui, en dépit de ce qui s’imprime aujourd’hui, avait bel et bien fait d’office du massacre de Katyn un crime allemand alors qu’il s’agissait d’un crime soviétique). Aux avocats des onze associations qui me poursuivaient, j’avais demandé de me trouver dans les vingt-cinq mille pages de ces volumes une preuve, une seule preuve de l’existence de cette magique chambre à gaz qu’on ne peut ni nous définir, ni nous décrire, ni nous dessiner. Incapable de relever ce défi, on m’a traité d’anti-sémite.
Je persisterai à proclamer que le mythe des chambres à gaz des années quarante n’est que le produit de recyclage, passablement faisandé, d’un bobard de la première guerre mondiale selon lequel les Bulgares, alliés de l’Allemagne, gazaient, dans le cadre d’une politique d’extermination, des millions de Serbes conduits fallacieusement dans des établissements de bain et d’épouillage.
Je continuerai de rappeler qu’en 1988 le rapport de l’Américain Fred Leuchter a prouvé l’impossibilité physique et chimique des prétendues chambres à gaz d’Auschwitz ; les autorités du musée d’Auschwitz, qui avaient réclamé une contre-expertise à l’Institut médico-légal de Cracovie (section de toxicologie), ont reçu de cet institut un rapport en date du 24 septembre 1990 qui tend à confirmer le rapport Leuchter et qui, pour cette raison, demeure encore aujourd’hui caché aux historiens et au public.
En Suède, le révisionniste Ahmed Rami, responsable de Radio-Islam, est en prison depuis le 16 avril. Il n’en abjurera pas pour autant ses convictions. Je ferai de même, quoi qu’il m’en coûte. C’est là notre Intifada. Avec un nombre considérable de révisionnistes à travers le monde, nous lutterons contre ce que j’appelle un mensonge historique, une diffamation, une calomnie qui ont ouvert la voie à une gigantesque arnaque politico-financière dont l’État d’Israël est le principal bénéficiaire.
La loi Fabius, dite Gayssot, « sur la liberté de la presse » (sic), ne m’intimidera pas même si elle est parue au Journal officiel de la République française le 14 juillet 1990 sous la signature de François Mitterrand, ancien maréchaliste, ancien sauteur de haie pour les besoins d’une mise en scène et ancien socialiste.
Le révisionnisme est la grande aventure intellectuelle de la fin de ce siècle. Rien ne l’arrêtera. Nos adversaires s’affolent à Paris, à Stockholm, à Londres, à Bruxelles, à Munich, à Vienne, à Varsovie, à Rome, à Madrid, à Boston, à Los Angeles, à Toronto, à Melbourne ; la diffusion du révisionnisme dans le monde arabo-musulman les angoisse. Pour nous, nous sommes calmes et déterminés. Des jugements de cour n’y changeront rien. Nous récidiverons. Nous maintiendrons. Et nous gagnerons.
18 avril 1991