Sarkozy-Mallah et Benoît XVI-Ratzinger au secours de la religion de “l’Holocauste”

Nicolas Sarkozy-Mallah prend la défense des religions, en particulier de ce qui s’appelle « la religion judéo-chrétienne », dont le cœur vivant et battant est devenu la religion de « l’Holocauste » avec son Golgotha, situé à Auschwitz, avec ses saints (sainte Anne Frank, saint Élie Wiesel, saint Simon Wiesenthal,…), avec ses millions de miraculés (à la télévision et ailleurs), avec ses reliques (savonnettes, chaussures, brosses à dents), avec ses pèlerinages à trains et avions bondés, mais aussi avec son Inquisition et son Index Librorum prohibitorum.

Le président de la République française a raison de compter sur Benoît XVI pour appuyer sur la chanterelle. Arrivé à Paris, le premier geste du pape a été une rencontre avec les juifs. Depuis ses réceptions triomphales à la synagogue de Cologne en août 2005 et à la synagogue de New York en avril 2008, le successeur de Jean-Paul II multiplie les contacts avec les autorités juives. Le grand rabbin René Samuel Sirat (initiateur en mai 1986 de la loi antirévisionniste de 1990) a été, depuis 2005, reçu à quatre reprises au Vatican et il ne tarit pas d’éloges sur le compte d’un pape en lequel il voit « un pionnier du dialogue avec la Culture » (sic).

À Paris, le Collège des Bernardins, à la rénovation duquel Aaron Lustiger a tant contribué, va devenir un haut lieu de la culture judéo-chrétienne et donc de la religion séculière de «l’Holocauste», laquelle est un produit – frelaté – de la société de consommation.

En France, on n’a pas vu mieux depuis « le baiser Lamourette » (1792) (Adrien Lamourette, « évêque constitutionnel »).

13 septembre 2008