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Jacques Attali en faussaire de l’histoire

Au Théâtre du Rond-Point, à Paris, se donne actuellement la pièce de Jacques Attali, Du cristal à la fumée (comprenez qu’il s’agit, dans l’esprit de son auteur, du sort des juifs depuis la Nuit de Cristal, le 12 novembre 1938, jusqu’à la fumée des fours crématoires d’Auschwitz).

Alors que les historiens de “l’Holocauste”, poussés dans leurs retranchements par l’offensive révisionniste, ont fini par reconnaître (après le premier d’entre eux, Raul Hilberg) qu’il n’existe aucune preuve attestant de ce que le IIIe Reich aurait décidé d’exterminer les juifs et alors que, dans les faits, seule a été recherchée “une solution finale TERRITORIALE de la question juive”, J. Attali se vante d’avoir, lui, trouvé une telle preuve. Il l’a trouvée, dit-il, dans le “verbatim” du conseil des ministres présidé par le Maréchal Goering à la suite de la “Nuit de Cristal”.

Pur mensonge. J. Attali a mis dans la bouche de Goering une phrase que ce dernier n’a jamais prononcée. Cette phrase, le faussaire Attali l’a fabriquée.

Le 18 septembre 2008, sur les ondes d’Europe 1, Jean-Pierre Elkabbach a interrogé notre homme sur sa pièce. Il l’a d’abord fait en évoquant l’horreur nazie, mais, à un moment donné, on a pu entendre l’échange suivant :

J.-P. Elkabbach : “[Goering a dit :] ‘Je n’aimerais pas être juif en Allemagne en ce moment. Aucun document ne doit établir que nous avons parlé entre nous de l’élimination des juifs’. Est-ce que, vraiment, c’est dans le texte ?”

J. Attali : “La phrase ‘Je n’aimerais pas être juif en Allemagne en ce moment’ est dans le verbatim que j’ai retrouvé”.

Autrement dit, la phrase “Aucun document ne doit établir que nous avons parlé entre nous de l’élimination des juifs”, phrase qui aurait pu servir d’élément de preuve à l’appui de la thèse selon laquelle les autorités du IIIe Reich ont un jour décidé l’élimination physique des juifs, n’est qu’une invention de J. Attali.

18 septembre 2008