Je ne nie pas ; j’affirme…

Christopher Vick trouve que trop de révisionnistes sont enclins à dire : « Je ne nie pas l’Holocauste » et il conseille à chacun d’entre nous de dire hardiment et franchement : « Je nie l’Holocauste » (Smith’s Report no. 153, septembre 2008, p. 2).

Personnellement, j’estime que, pour un révisionniste, adopter le mot de « nier » (ou de « négation » ou de « négateur »), c’est entrer dans le jeu de la partie adverse et accepter son langage ; c’est donc donner le bâton pour se faire battre.

Quand on me reproche de nier « l’Holocauste », je réponds : « Je ne nie rien en la matière mais, au contraire, j’affirme. J’affirme, au  terme de mes recherches et de mes observations, que “l’Holocauste” n’a  pas existé ; pour moi, “l’Holocauste” est un mensonge historique. »

Au besoin, j’ajoute parfois : « Je ne suis ni un négateur, ni un négationniste. Je considère que c’est vous qui niez ; pour moi, vous niez l’évidence. Galilée ne niait rien ; c’étaient ses adversaires qui niaient ; ils niaient l’évidence. Galilée, lui, au terme de ses recherches et de ses observations, affirmait que telle conclusion était inexacte et que telle autre conclusion était exacte. il était un révisionniste et un esprit positif. »

Les révisionnistes sont des gens positifs. Ils le sont à tel point que quelquefois leurs adversaires les traitent de positivistes car, pour un positiviste, la vérification de nos connaissances par l’expérience est l’unique critère de vérité.

Pour me moquer de mes adversaires, il m’arrive d’utiliser l’ironie (une arme qui est dangereuse car l’ironie n’est pas toujours comprise) et je leur dis : « Si vous me traitez de négationniste, mot qui est un barbarisme, permettez qu’à mon tour je forge d’autres barbarismes et que je vous traite d’affirmationnistes, d’affirma‐sionistes ou de néga‐sionistes. »

Dans le Faust de Goethe, Méphistophélès est « l’esprit qui toujours nie » (der Geist der stets verneint) et le public n’aime guère ceux qui nient. Si vous ne souhaitez pas être plus ou moins assimilé au diable dans l’esprit du public, évitez de dire que vous niez.

21 septembre 2008