Bruno Gollnisch pour l’abrogation de la loi Gayssot
Bruno Gollnisch rompt enfin le trop long silence dans lequel le Front national semblait s’être replongé sur la loi Gayssot (législation anti-révisionniste du 13 juillet 1990 qui a permis ces années-ci tant de poursuites ou de condamnations). Il le fait comme en passant et lors d’une interview où il est conduit à traiter de bien d’autres sujets. Il évoque sans la nommer une personne de 88 ans condamnée en Allemagne à deux ans de prison ferme ; il s’agit d’Ursula Haverbeck, « la grande dame allemande », figure de proue du révisionnisme historique sur « l’Holocauste ». Il dit qu’« en France il a été aussi requis de la prison ferme » et il ajoute que « c’est absolument monstrueux » ; il vise là un représentant du ministère public qui, à Paris, le 28 septembre 2016, a effectivement requis une peine de six mois de prison ferme contre ma modeste personne, tout en sachant qu’à près de 88 ans, je suis l’indispensable garde-malade d’une épouse, elle-même âgée de 85 ans.
Dans cette brève sortie contre la loi Gayssot à « éradiquer » parmi quelques autres lois dites antiracistes, B. Gollnisch a courageusement pris le risque de se faire mettre au piquet au sein de son propre parti.
De Jean-Marie Le Pen on peut encore espérer qu’il suivra un jour prochain l’exemple de B. Gollnisch. Mais qu’attendre de Gilbert Collard, de Marine Le Pen et de Marion Maréchal Le Pen ? Il faudrait leur poser la question.
25 novembre 2016
PS 1: Quant au malheureux Vincent Reynouard, il a été, lui, récemment condamné à cinq mois de prison ferme. Et cela après avoir effectivement connu la prison en France et à l’étranger. Toujours pour le même motif : en publiant le résultat de ses recherches sur l’objet de culte de la religion de « l’Holocauste », il a porté atteinte à la sacro-sainte loi Gayssot.
PS 2 : Annonce de la nouvelle par « Bocage » :
Mise en ligne aujourd’hui 24 novembre d’une interview de Bruno Gollnisch datant de la veille 23 novembre : Turquie et UE, affiches de “prévention” contre le SIDA, campagne de Marine Le Pen [à partir de 0:53] :
Question : Il y a des lois en France qui empêchent ce genre de promotion ?
Réponse : Ça fait partie des lois liberticides : la loi Pleven, que l’on interprète dans ce sens, autrement dit qui tend à empêcher tout discours critique sur l’immigration ; la loi Gayssot, qui tend à interdire tout discours critique sur l’histoire officielle contemporaine – et je m’insurge contre le fait que, encore aujourd’hui, non seulement d’ailleurs en Allemagne où, je crois, il y a une personne de 88 ans qui vient d’être condamnée à deux ans de prison, en France il a été requis aussi de la prison ferme, c’est absolument monstrueux ; et puis la loi Perben sur la prétendue homophobie, qui empêche de porter tout jugement moral précisément sur l’homosexualité (…) ; et puis la loi Taubira sur l’esclavage, et que sais-je encore. Toutes ces lois doivent être éradiquées [souligné par nous], toutes ces lois doivent être annulées ; on doit en revenir à la grande loi de 1881 sur la presse dans sa version originale, c’est-à-dire exclusivement, comme restrictions à la liberté d’expression : l’injure et la diffamation.