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Deux ans de prison ferme pour Vincent Reynouard

Il y a un mois des millions de manifestants exprimaient ou même clamaient, notamment à Paris, leur attachement à la liberté d’expression.

Aujourd’hui que peuvent bien penser ces braves gens du fait qu’un tribunal français vient de condamner un père de famille (très) nombreuse et sans ressources (ou presque) à deux ans de prison ferme et à de lourdes peines financières essentiellement parce que ce dernier a publié, sur un point d’histoire, le résultat de ses recherches ?

Vincent Reynouard a été ainsi condamné sur le fondement de la loi Fabius-Gayssot du 13 juillet 1990 qui prévoit au maximum un emprisonnement d’une année. Il serait intéressant de voir comment le tribunal a pu justifier une telle sanction. Pour sa part, le procureur semble craindre un cas de nullité et qu’à ce compte sa proie ne lui échappe. Il tient à ce que le coupable aille pour de bon en prison. Il insistera pour obtenir satisfaction.

Le piquant de l’affaire est que la loi du socialiste Fabius et du communiste Gayssot (aussi appelée « loi Faurisson ») interdit la contestation de « l’existence de crimes contre l’humanité » tels que définis et condamnés en 1945-1946 par le Tribunal militaire international de Nuremberg (trois mensonges en trois mots). Renseignez-vous sur la gredinerie de ce tribunal 1) qui était juge et partie, 2) qui, dans les articles 19 et 21 de son Statut, spécifiait qu’il ne serait pas lié par les règles techniques relatives à l’administration des preuves et qu’il n’exigerait pas que soit rapportée la preuve de faits de notoriété publique mais les tiendrait pour acquis, 3) qui refusait aux condamnés toute possibilité d’appel, 4) qui instituait le principe de responsabilité collective et celui de culpabilité d’office, 5) qui a considéré comme preuves authentiques tant de documents et rapports qui, par la suite, se sont révélés faux comme cela s’est trouvé être le cas pour les quatre millions d’Auschwitz, pour les chambres à vapeur de Treblinka, pour les six millions attribués par le tribunal lui-même à Eichmann, pour le crime de Katyn attribué aux Allemands (non mentionné dans le jugement), 6) qui n’était en rien « international » mais «interallié», 7) qui n’avait de militaire que les deux juges soviétiques dont l’un, Nikitchenko, avait été procureur aux abominables « procès de Moscou », 8) qui n’était que « la continuation de l’effort de guerre des Alliés » (procureur Jackson, organisateur du procès, dixit), etc.

Je suis prêt à témoigner en faveur de Vincent Reynouard en cause d’appel et à démontrer que, sur le plan scientifique, il ne reste plus, en 2015, pierre sur pierre de l’atroce édifice de calomnies 1) du prétendu génocide des juifs, 2) des prétendues chambres à gaz hitlériennes et 3) des prétendus six millions. Un exemple : après la mésaventure de l’expertise médico-légale de la scène du crime et des « cadavres de juifs gazés » au Struthof conduite par le professeur René Fabre, doyen de la Faculté de pharmacie de Paris (expertise terminée le 1er décembre 1945), il ne s’est plus trouvé un seul magistrat pour ordonner et obtenir une quelconque expertise médico-légale démontrant l’existence et le fonctionnement d’une telle arme de destruction massive par le gaz. On s’est passé de preuves au profit de « témoignages » ou d’«aveux».

12 février 2015