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Ursula Haverbeck, 87 ans, est condamnée à dix mois de prison ferme

Le 16 décembre 2014, j’avais consacré à Frau Ursula Haverbeck, « la grande dame allemande », un article intitulé « Une grande dame allemande ouvre la boîte noire de l'”Holocauste” ».

Âgée de 87 ans, elle vient d’être condamnée par un tribunal de Hambourg à une peine de dix mois de prison ferme en raison d’une interview accordée à l’émission télévisuelle Panorama où, d’emblée, il se trouve qu’elle a prononcé mon nom.

Elle a assuré sa propre défense sans recours à un avocat. Le président du tribunal a vite compris que la dame ne céderait pas d’un pouce dans ses convictions révisionnistes. Il lui a dit : « Il n’y a rien à tirer de vous ».

Une cinquantaine ou une soixantaine de personnes ont fait escorte à la dame et ne lui ont pas ménagé leur soutien et leur admiration.

Il y a quelques années Ursula Haverbeck m’avait rendu visite. J’avais été frappé par sa détermination mais l’entrevue avait été brève et je n’avais pas été en mesure d’évaluer le degré de ses connaissances de l’argumentation révisionniste.

Il y a peu, elle a forgé une sentence qui est, en allemand, d’un effet remarquable mais qui, traduite en français, perd de son effet : « Eine Untat ohne Tatort ist keine Tatsache » : un fait criminel sans [indication du] lieu du fait criminel n’est pas un fait établi.

Elle veut dire par là que ceux qui se permettent d’accuser l’Allemagne d’avoir perpétré un gigantesque crime dans des « chambres à gaz » sont incapables de nous montrer l’emplacement où un tel crime aurait été commis. Ils ne peuvent se prévaloir d’aucune expertise médico-légale concluant au fait que tel bâtiment, soit intact, soit à l’état de ruine, a réellement contenu une chambre à gaz d’exécution.

En effet, depuis soixante-dix ans, aucune expertise de ce genre n’a été ordonnée par un tribunal sauf dans un cas, celui de la prétendue chambre à gaz d’exécution du Struthof, près de Strasbourg. Très tôt, le 1er décembre 1945, le toxicologue René Fabre, doyen de la Faculté de pharmacie de Paris, a rendu son verdict : cette prétendue chambre à gaz et sa cheminée d’évacuation ainsi que les cadavres des prétendus gazés ne contenaient aucune trace de Zyklon B (pesticide inventé dans les années 1920 et à base d’acide cyanhydrique). On se méfiera ici, par exemple, de la chambre à gaz bidon du Krema I d’Auschwitz (« Tout y est faux », dixit l’historien conventionnel Eric Conan) ou d’une certaine « expertise » polonaise de 1990-1991 qui avait été improvisée pour essayer de répondre, en vain, à l’expertise de Fred Leuchter.

Il est particulièrement instructif que jamais les accusateurs de l’Allemagne n’ont pu relever le défi que j’avais lancé depuis Stockholm en 1992, un défi qui hante leurs nuits : « Show me or draw me a Nazi gas chamber ! » : Montrez-moi ou dessinez-moi une chambre à gaz nazie !

Des milliards d’hommes croient encore aujourd’hui en l’existence d’une arme de destruction hyper-massive qu’on ne leur a jamais montrée et qu’ils n’ont pas même demandé à voir. Miracle du tambour holocaustique et des cymbales hollywoodiennes!

Ursula Haverbeck, à 87 ans, ne pliera pas. Personnellement, à près de 87 ans, j’ai l’impression que je ne plierai pas non plus.

 12 novembre 2015