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Le faussaire Max Gallo au service du faux témoin Martin Gray

En 1971, Robert Laffont publiait le livre de Martin Gray, Au nom de tous les miens, « récit recueilli par Max Gallo ». Ce témoignage était manifestement un faux, dû au polygraphe Max Gallo. On se reportera dans mes Ecrits révisionnistes (1974-1998) aux pages que je lui ai consacrées.

Aujourd’hui, on peut lire dans Le Monde, sous la plume d’Ariane Chemin, un article intitulé : « Max Gallo, bateleur héroïque ». Voici un extrait de cet article :

Max [Gallo] adore fabriquer, jouer, manipuler. En 1971, « Martin Gray n’a pas écrit une ligne d’Au nom de tous les miens », rappelle ainsi Robert Laffont, son ami et premier éditeur. « Max a la même capacité à se glisser dans le malheur d’un autre que de prendre l’habit de Napoléon ». Depuis, l’écrivain aux quatre-vingt livres reste « ghostwriter » pour quelques autres, dont il tait farouchement les noms.

La littérature sur les « chambres à gaz nazies » abonde en fabrications de « ghostwriters » ou de nègres à la Max Gallo qui se sont mis au service d’escrocs juifs à la Martin Gray.

Ils sont intouchables et ils touchent.

C’est que, cœur à cœur et coffre à coffre, ils défendent le pieux mensonge.

24 janvier 2002