Du malheur, pour une faussaire, de n’être pas juive
L’auteur de Survivre avec les loups vient d’être lourdement condamnée (voyez, par exemple, Misha Defonseca va devoir rembourser 22,5 millions de dollars à son éditeur).
En matière de faux mémoires, de faux récits, de faux témoignages inspirés par « l’Holocauste » ou « la Shoah » la presse aux ordres a pris pour habitude de citer avec insistance soit le cas de Misha Defonseca soit celui de Binjamin Wilkomirski.
Aucun de ces deux personnages, d’abord portés aux nues par les médias judéo-holocaustiques, n’avait, en réalité, connu la déportation. Pour commencer, Misha Defonseca s’appelait en réalité Monique De Wael et, pendant la guerre, n’avait jamais quitté sa Belgique natale cependant que Binjamin Wilkomirski, qui portait le nom de Bruno Grosjean, n’avait, pour sa part, jamais quitté sa Suisse natale de 1939 à 1945.
Quand leurs supercheries sont devenues trop évidentes, on s’est résigné à démasquer publiquement les deux faussaires. Puis on les a accablés. Ils n’étaient pas juifs et ils avaient abusé des juifs au premier chef. Ils avaient tiré profit de la souffrance du petit peuple que – paraît-il – les goïm passent leur temps à persécuter sans aucun motif.
Du coup, on s’est mis à crier haro sur ces imposteurs-là tout en se gardant bien de dénoncer la multitude des imposteurs juifs à la manière d’Élie Wiesel (le Madoff de « l’Holocauste ») ou de Martin Gray (aidé de Max Gallo).
L’article du Monde, journal oblique (Alain Beuve-Méry et Alexis Delcambre, L’auteure de “Survivre avec les loups” condamnée, 14 mai 2014, p. 15), prend fin sur la phrase de conclusion suivante :
La mystification de Misha Defonseca avait été utilisée par les négationnistes pour remettre en cause les récits des victimes de la Shoah.
Autrement dit, c’est tout juste si ces « négationnistes » n’avaient pas partie liée avec la faussaire!
En revanche, on s’abstient de nous rappeler quel acteur de renom a été le promoteur et profiteur du film qui a été tiré du best-seller Survivre avec les loups. Le nom de ce grand honnête homme, de cette belle conscience, de ce pourfendeur des « négationnistes » : Guy Bedos.
N.B. : Voy. L’imposture de “la fille aux loups” (livre et film, 1997-2008), 28 février 2008, dans mes Écrits révisionnistes, vol. VII, p. 71-72. On notera que Le Monde, journal oblique (bis), dûment averti par mes soins de la supercherie, avait, à l’époque, décidé de faire la sourde oreille.
14 mai 2014