Appel en faveur de Germar Rudolf
La situation du révisionnisme devient de plus en plus préoccupante. Nous le savons tous et il est donc inutile que je la décrive dans les détails.
En revanche, je crois utile d’appeler votre attention sur la situation particulière de Germar Rudolf. Tout révisionniste ne peut que rendre hommage à l’efficacité du travail de Germar en matière, par exemple, de publications aussi bien en anglais qu’en allemand. Germar y déploie une énergie que je qualifierais de « germanique », ce qui veut tout dire. Nous nous en félicitons. Nous applaudissons. Mais l’aidons-nous autant que nous le devrions ? Peut-être pas toujours. Et peut-être pas autant que nous le pourrions.
Sans doute ferions-nous beaucoup plus pour lui venir en aide si nous avions conscience des simples réalités suivantes : depuis peu, Germar, qui a charge de famille, ne possède plus pour son immense travail ni bureau, ni secrétaire. Il a dû récemment abandonner bureau et secrétaire en particulier à cause de considérables frais d’avocat. Il faut comprendre que, sans un bon avocat, il risque d’être un jour expulsé des États-Unis et de connaître le sort tragique d’Ernst Zündel.
De même que le vrai courage est d’abord physique, de même la vraie générosité est d’abord celle du portefeuille. Je vous invite à manifester votre soutien à Germar Rudolf en lui envoyant de l’argent dans les meilleurs délais. Pour ma part, il m’est arrivé de le faire dans ces dernières années et je compte le faire encore à l’avenir, malgré la modicité de mes moyens.
Je me permets de compter sur vous.
Robert Faurisson, 16 mai 2005