Fabien Fournier (Lyon Capitale) rompt le silence sur la conférence “Hollywoodisme et Cinéma” à Téhéran

Le 8 février 2012, Fabien Fournier, 35 ans, journaliste de Lyon Capitale, “premier site lyonnais d’actualité en ligne, magazine mensuel lyonnais Lyon Capitale, m’a téléphoné à mon domicile pour me poser au sujet de Bruno Gollnisch une question à laquelle j’ai dit à cinq reprises que je refusais de répondre.

Je l’ai rappelé pour lui faire remarquer le silence général de la presse mondiale sur le fait que M. Ahmadinejad avait accueilli en personne à Téhéran, le 2 février, les participants révisionnistes et antirévisionnistes d’une conférence internationale sur l’Hollywoodisme, c’est-à-dire sur la propagande américano-sioniste. (À mes correspondants j’ai envoyé 25 photos de cet accueil et de cette conférence).

F. Fournier m’a confié que ce silence général l’étonnait. Personnellement j’estimais que ce silence s’expliquait fort bien mais qu’un journaliste se devait normalement de le rompre. J’ai eu d’autres conversations téléphoniques avec F. Fournier, lequel a fini par m’annoncer qu’il consacrerait une brève au sujet et, à ma demande, il m’a promis qu’il m’en enverrait une copie.

Tenant parole, il m’a, à 19h27, expédié le message suivant :

<< VOICI LA BRÈVE

BON WEEK END

http://lyoncapitale.fr/journal/Autre-contenu/Breves/Le-negationniste-Faurisson-a-rencontre-Ahmadinejad-photo [lien caduc] >>

Sur le contenu de cette brève je lui ai adressé deux observations :

<< 1) Je ne suis pas “négationniste”  (barbarisme) ; je ne nie rien mais, au terme de mes recherches, j’affirme un certain nombre de choses. Diriez-vous d’un opposant au révisionnisme qu’il est un “affirmationniste” ou un “affirmasioniste” ?

2) Je ne suis pas un “ex-professeur” mais un “ancien professeur” à l’Université Lyon-2.

RF, le 10 février 2012. >>

Une précision à l’adresse de mes correspondants : certaines personnes ne manqueront probablement pas d’affirmer ou bien que je mêle la politique à l’histoire ou encore que je cautionne l’action politique de M. Ahmadinejad. Il n’en est rien. À M. Ahmadinejad, dont j’ai eu à plus d’une reprise l’occasion de noter la finesse (surtout face au président d’une université américaine au comportement de vacher), j’exprime ma reconnaissance pour la possibilité qu’il nous a, une nouvelle fois, accordée de répondre publiquement aux calomnies de l’adversaire sur le compte du révisionnisme. Il a fort bien dit que, dans les pays occidentaux,  il est curieusement “interdit d’approcher de la boîte noire de l’Holocauste pour voir ce qu’elle contient”. La remarque est fine : en France, le 13 juillet 1990, une loi interdisait aux experts, aux historiens et au public de formuler une certaine “contestation” ; le temps venant, l’interdiction s’est aggravée ; il a été décidé que ladite contestation serait interdite “même si elle [était] présentée sous une forme déguisée ou dubitative ou par voie d’insinuation” (Code pénal, édition de 2006, p. 2059 B). A ce jour, il ne faut pas même avoir l’air de contester. Bruno Gollnisch est payé pour le savoir, lui qui, interrogé par des journalistes sur l’existence des chambres à gaz nazies, a dit qu’il revenait aux historiens de trancher de ce point d’histoire. On sait ce que cette réponse lui a valu !

Considérant la situation économique où me semble se trouver l’Iran à cause d’un blocus particulièrement sévère, je doute que M. Ahmadinejad ait quelque chance de conserver de hautes responsabilités. A mes yeux, il n’en a que plus de mérite à maintenir la position qui a été la sienne depuis tant d’années en ce qui concerne le tabou occidental du prétendu “Holocauste des juifs”, épée et bouclier tout à la fois de l’Amérique et de l’État d’Israël.

Un dernier mot : jamais M. Ahmadinejad n’a souhaité ou préconisé la destruction de l’État sioniste. En réalité, il a dit que, tôt ou tard, le régime sioniste disparaîtrait des tablettes de l’histoire (tout comme le régime communiste a disparu en Russie). Il est en faveur d’un régime qui permettrait aux juifs, aux musulmans, aux chrétiens et aux autres de vivre  en bonne entente sur la terre de Palestine comme c’est le cas en Iran.

10 février 2012