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Pierre Vidal-Naquet veut étrangler, écrabouiller, tuer Faurisson

La totalité de la dernière page de Libération est consacrée à Pierre Vidal-Naquet.

L’article est signé de Judith Rueff. Il est intitulé “L’antimythe”. Le surtitre porte : “Pierre Vidal-Naquet, 75 ans, historien et helléniste. Pourfendeur de la torture pendant la guerre d’Algérie, il n’a jamais cessé depuis de combattre toutes les falsifications”.

Extraits de l’article : “Son boulot d’historien, c’est démystifier […]. Qu’il se penche sur l’Atlantide (‘mon meilleur bouquin et sans doute le dernier’), pour décrypter l’invention platonicienne du continent perdu et y voir le signe précurseur du délire national-socialiste. Même chose quand il écrabouille moralement Faurisson et les négationnistes du génocide nazi. ‘Une des fiertés de ma vie’”.

Sur le site du journal (liberation.fr) le seul court passage de l’interview qu’on puisse entendre m’est consacré ainsi qu’aux “négationnistes”, c’est-à-dire aux révisionnistes.

Extraits de l’enregistrement : “Faurisson était un être absolument odieux et abject”. “Si j’avais tenu Faurisson entre mes mains, je n’aurais pas hésité à l’étrangler”. Au sujet des “négationnistes”, P. Vidal-Naquet déclare : “Il faut les combattre et les écrabouiller comme des cafards […]. Celui qui les a vraiment tués, c’est moi, tout le monde le reconnaît, y compris eux-mêmes, et c’est une fierté de ma vie”.

Avant-hier, 4 janvier (p. 9), l’auteur d’un article intitulé “Libération contre Faurisson” annonçait que le journal d’Edouard de Rothschild portait plainte contre moi avec constitution de partie civile parce que “dans la revue négationniste proche de Robert Faurisson, Dubitando, datée du 6 décembre,” on avait reproduit un article consacré, par la même Judith Rueff, à Simon Wiesenthal.

Or je ne suis pas le responsable de cette petite revue, au demeurant fort bien conçue, et je n’en assure pas la diffusion. Sans me demander mon autorisation, on y publie de mes articles et des articles d’autres révisionnistes, qui ont probablement été glanés sur Internet.

NB : Sur la violence juive, voyez : Nachman Ben-Yehuda, Political Assassinations by Jews / A Rhetorical Device for Justice, State University of New York, 1993, XX-527 p. et Robert Faurisson, Milices juives / Quinze ans et plus de terrorisme, en France, 1er juin 1995, Écrits révisionnistes (1974-1998), 2004 [1999], p. 1694-1712.

6 janvier 2006


Additif
 du 17 novembre 2006 : P. Vidal-Naquet est mort le 29 juillet 2006. Dans un ouvrage posthume, L’Histoire est mon combat / Entretiens avec Dominique Bourel et Hélène Monsacré, Albin Michel, 2006 [novembre], 224 p., on peut notamment lire : « Heidegger, je le tue ! » (p. 9), « Dans la galerie de mes haines, il y a d’abord et avant tout Robert Faurisson » (p. 116), « Ce Papon, je le tuerais volontiers » (p. 197).