Lettre à Science et Vie au sujet d’une photographie d’une prétendue chambre à gaz nazie
1, Rue du Colonel Pierre-Avia
75503 PARIS CEDEX 15
Sujet : Votre photographie d’une prétendue chambre à gaz nazie (S&V, août 2003, p. 42-43)
Monsieur,
Dans votre livraison de ce mois, vous reproduisez une photographie dont la légende porte : « Une chambre à gaz d’un camp nazi (ici, Majdanek, en Pologne )». Vous donnez à entendre qu’il s’agit d’une chambre à gaz d’exécution puisque votre photographie a pour but d’illustrer le propos de Madame Françoise Héritier, professeur au collège de France, qui, à votre question sur ce que peut être son image de la violence, répond : « Une chambre à gaz d’un camp nazi ».
En réalité, la pièce que vous montrez est une chambre à gaz de désinfection qui, à Majdanek, fait partie de l’ensemble « Bad und Desinfektion ». Même les tenants de la thèse exterminationniste ont fini par en convenir. Voyez, par exemple, l’ouvrage de Jean-Claude Pressac publié en 1989, à New York, par la Beate Klarsfeld Foundation sous le titre d’Auschwitz : Technique and Operation of the Gas Chambers. À la page 557 de cet ouvrage, la photographie 30 montre que le bleu de Prusse a même traversé le mur de briques. J.-C. Pressac écrit en toutes lettres qu’il s’agit de « l’une des chambres à gaz de désinfestation, prise pour une chambre à gaz homicide ». Il précise, comme l’avaient fait avant lui les révisionnistes, que les traces de bleu de Prusse sont la marque d’un usage prolongé de l’acide cyanhydrique ou acide bleu, agent d’épouillage connu sous le nom de la marque de fabrique « Zyklon B » (en usage depuis 1922 et encore aujourd’hui, quoique sous une autre dénomination). À Auschwitz aussi les chambres à gaz de désinfection portent ces traces, y compris à l’extérieur des murs de briques tandis que les chambres à gaz réputées d’exécution ou ce qui en reste ne portent aucune marque bleue, ce qui ne manque pas d’embarrasser les tenants de la thèse exterminationniste. Ces derniers, y compris dans les cas de Simone Veil, de Raul Hilberg, de Jan Van Pelt, préfèrent nous dire que Hitler (tel Satan ? ou tel Saddam Hussein ?) a fait disparaître toutes les traces de son crime.
S&V s’honorerait de procéder à une rectification dans sa prochaine livraison.
Les prétendues « chambres à gaz » d’exécution et les prétendus « camions à gaz » d’exécution d’Adolf Hitler n’ont pas plus existé que les « armes de destruction massive » de Saddam Hussein. Il s’agit du même mensonge. Les menteurs de l’entourage de Roosevelt (Morgenthau Jr et le War Refugee Board de 1944-1945) et les menteurs de l’entourage de Bush Jr (Wolfowitz et l’Office of Special Plans de 2002-2003) sont identiques. À une réserve près : ces armes d’Adolf Hitler sont tout simplement inconcevables pour des raisons physiques et chimiques que les révisionnistes ont largement développées tandis que les armes de destruction massive attribuées à Saddam Hussein sont, elles, tellement concevables qu’elles existent à profusion chez ses accusateurs.
Veuillez recevoir, je vous prie, mes salutations.
Robert FAURISSON