Lettre à Bernard Jouanneau, avocat de Jean Pierre-Bloch
Maître,
Je vous remercie de votre lettre du 10 juin.
Ce qui m’intéresse, c’est, de votre part, « un démenti à la barre ». Je le précisais dans ma lettre au protégé de Pierre Laval [Jean Pierre-Bloch] et je vous le précise à nouveau aujourd’hui.
Je profite de l’occasion pour vous dire que vous avez lassé ma patience. Je vous promets – et vous savez que je tiens mes promesses – qu’à chaque action que vous nous intenterez, vous et les vôtres, je me verrai contraint de porter à la connaissance du tribunal, à celle des journalistes et à celle du public une information révisionniste qui jettera quelque lueur sur la partie adverse, sur son double jeu durant la guerre, sur ses procédés d’après la guerre, sur ses tricheries, mensonges, calomnies et violences.
En attendant, prenez donc connaissance de la pièce ci-jointe (Le Pamphlet, mai 1991, p. 2 : « Illustration d’un état d’esprit »). Là encore, j’attends « un démenti à la barre ».
12 juin 1991