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Le premier historien révisionniste après la seconde guerre mondiale

James Morgan Read est connu pour avoir publié en 1941 un livre sur la propagande à base de récits d’atrocités durant la première guerre mondiale : Atrocity Propaganda (1914-1919). J. M. Read termina sa carrière comme président de Wilmington College (Wilmington, Delaware, États-Unis).

Dans sa livraison du 30 mai 1945, The Christian Century, hebdomadaire de Chicago, publiait un article de J. M. Read intitulé « Trials for War Criminals » (p. 651-653), où l’on pouvait notamment lire :

Finalement, les procès pour crimes de guerre établiraient la vérité en ce qui concerne les atrocités. J’ai eu une petite expérience dans l’essai d’évaluation de la preuve dans les histoires d’atrocités. Ce n’est pas facile quand vous devez compter sur les témoignages de reporters sur les commissions officielles de la partie intéressée et même sur des témoins oculaires non vérifiés par le contre-interrogatoire […]. Ce qu’on raconte des chambres de mort dans les camps allemands nous fournit une illustration de ce qui est nécessaire en fait d’examen impartial des accusations d’atrocités. Il est manifeste que, dans beaucoup de ces camps, on combattait les épidémies de typhus et qu’on utilisait des chambres de fumigation pour, par prévention, débarrasser les prisonniers des poux. La question est : « combien de ces chambres répondaient-elles à des efforts authentiques pour tuer les poux et combien d’entre elles n’étaient que de piètres excuses ou même des efforts non déguisés pour tuer les gens ? » Les procès pourraient établir de tels faits au-delà de tout doute légitime.

Robert W. Ross critique vivement cet exemple de scepticisme [1].

20 juin 1991

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[1] R. W. Ross, So it was True. The American Protestant Press and the Nazi Persecution of the Jews, University of Minnesota Press, Minneapolis 1980, p. 237-238.