Les juifs pourraient renoncer au mythe de la chambre à gaz nazie
Après l’avoir dénoncé, persécuté, condamné comme le pire des criminels, les juifs se sont vus contraints, devant l’abondance des découvertes révisionnistes sur la réalité du camp de Treblinka, de relâcher John Demjanjuk, à qui ils auront, au total, infligé un calvaire de seize années. Quant à Yasser Arafat que, pendant vingt ans, ils ont présenté comme un nouvel Hitler, ils viennent de lui faire, au moins en apparence, d’importantes concessions. Dans les deux cas, les juifs ont estimé que le prestige et l’avenir de l’État d’Israël, ainsi que l’idéologie politique qu’est le sionisme, exigeaient ce genre de révisions.
La religion de l’« Holocauste » est en péril ; bâtie sur tout un ensemble de mythes, elle a exigé, de la part des juifs, bien des renoncements et elle va, dans un proche avenir, exiger d’eux un renoncement suprême : il leur faudra abandonner le mythe de la chambre à gaz nazie. La surabondance des découvertes et des publications révisionnistes sur ce mensonge se révèle accablante pour les historiens et les intellectuels juifs. Pour devenir un pur article de foi religieuse, la croyance en l’«Holocauste» des juifs devra se délester du mythe de plus en plus encombrant de cette absurde chambre à gaz qui aurait défié, si elle avait pu exister, toutes les lois de la physique et de la chimie.
Dans un récent passé, les juifs ont déjà prouvé qu’ils étaient capables, non seulement d’abandonner certains mythes de l’«Holocauste», mais de se présenter, par la même occasion, en pourfendeurs de ces mythes. Ils sont allés jusqu’à s’approprier d’importantes découvertes révisionnistes et à se présenter en champions de la vérité historique. Après avoir longtemps accusé l’Allemagne de crimes imaginaires fondés sur des rumeurs, ils l’accusent d’avoir elle-même fomenté ces rumeurs dans un esprit d’hostilité aux juifs.
C’est ainsi que, dans leur ensemble, les historiens juifs ont fini par reconnaître que l’histoire du savon juif, pourtant entérinée par le tribunal de Nuremberg, n’était qu’une fiction. Par un extraordinaire retournement, ils ont ensuite mis cette fiction sur le compte des Allemands qui, selon la nouvelle version juive, auraient colporté cette histoire de savon en vue d’effrayer les juifs.
Ces mêmes historiens ont dû admettre que le chiffre de quatre millions de morts à Auschwitz, pourtant imposé d’office par le tribunal de Nuremberg, constituait une énorme exagération. Ils avaient pris l’habitude de préciser ou de laisser entendre que la plupart de ces victimes étaient juives. En 1990 ils ont réduit ce chiffre à environ un million, un million et demi, en maintenant que la plupart des victimes étaient juives et en imputant aux Polonais l’invention du chiffre d’origine ; les Polonais, expliquent-ils, avaient ajouté de deux millions et demi à trois millions de victimes polonaises dans le but de minimiser la souffrance des juifs. Précisons, en passant, que le nouveau chiffre d’un million à un million et demi devra à son tour être réduit à probablement cent cinquante mille morts (pour la plupart dues au typhus).
Si, à son tour, le mythe de la chambre à gaz nazie devait être abandonné, les juifs ne manqueraient probablement pas d’imputer l’invention et le succès de ce mythe aux Allemands et aux Polonais. Le principal responsable deviendrait l’Allemand Rudolf Höss, prisonnier des Polonais après l’avoir été des Britanniques. Dans ses prétendus «mémoires», dont nous sommes redevables à ses geôliers polono-communistes, ce SS se voit déjà reprocher par certains juifs d’avoir glissé des absurdités ou des énormités relatives aux chambres à gaz « comme autant de bombes à retardement contre les juifs ».
Les historiens juifs, passant sous silence les découvertes révisionnistes, s’institueraient en découvreurs du « mensonge des chambres à gaz ». Ils rappelleraient que l’historienne juive Olga Wormser-Migot a écrit, dans sa thèse universitaire, en 1968, qu’Auschwitz-I était « sans chambre à gaz » et que, d’après elle, d’une façon plus générale, il existait bel et bien un « problème des chambres à gaz ». Ils citeraient l’historien juif Arno Mayer, professeur à Princeton, qui, en 1988, écrivait que « les sources pour l’étude des chambres à gaz sont à la fois rares et sujettes à caution ». Ils mentionneraient J. G. Burg et peut-être David Cole.
Sur le chapitre des persécutions subies depuis un demi-siècle par les révisionnistes, ils auraient la partie un peu moins facile mais ils pourraient décliner toute responsabilité en la matière. Les persécutions subies par les révisionnistes allemands seraient imputées aux gouvernements allemands successifs ; celles subies par les révisionnistes autrichiens seraient imputées au gouvernement autrichien et à ce «nazi» de Kurt Waldheim qui ont signé récemment la loi anti-révisionniste ; quant aux révisionnistes français, leur persécution serait le fait du gouvernement français et de la loi qui porte le nom d’un communiste : la loi Gayssot. Dans tous les autres pays du monde il serait possible de rejeter ainsi sur les gouvernements en place et sur leur système judiciaire la responsabilité de la persécution.
L’« Holocauste » lui-même, désormais épuré de toute contingence matérielle, n’offrirait plus de prise à la contestation. D’un sens idéalement vague et accédant au statut de vérité hypostatique, il s’intégrerait pleinement à la religion juive. Il deviendrait l’article de foi privilégié d’une religion millénaire.
Sa contestation n’en serait que plus sacrilège. Les révisionnistes se verraient alors accuser de vouloir persécuter les juifs pour leur foi. Ils seraient présentés en adeptes de l’intolérance religieuse. Les juifs, eux, se décriraient en apôtres de la tolérance religieuse et en défenseurs de la vérité historique ; la preuve : sans eux l’humanité aurait continué de croire au mythe de la chambre à gaz nazie.
Les juifs qui, par le passé, ont tant œuvré en faveur du communisme, n’ont-ils pas fini par se décrire en champions de l’anticommunisme, en dénonciateurs du «mensonge communiste» ?
22 septembre 1993