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Le révisionnisme contre le Veau d’or

Au moment où nombre de révisionnistes s’interrogent à propos de l’avenir du révisionnisme, l’Adelaide Institute (Australie) a eu l’idée de lancer une consultation sur le sujet.

Pour sa part, Fredrick Töben, responsable de l’Institute, estime que, dans leur combat contre l’imposture ou la religion de l’« Holocauste », les révisionnistes peuvent remporter des victoires mais non gagner la guerre, du moins dans les nations occidentales. Celles-ci sont trop imprégnées d’un christianisme, lui-même tributaire du judaïsme. F. Töben cite à ce propos Marcus Eli Ravage qui, dans un essai datant de 1928, tournait en dérision les chrétiens se rebellant contre les juifs alors que leur Dieu est celui de l’Ancien Testament et que le fils de ce Dieu est né d’une mère juive.

Répondant à F. Töben, le professeur Faurisson propose une autre analyse dont le texte ci-dessous est traduit et adapté de l’original anglais.

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En effet, notre problème n’est pas seulement l’« Holocauste » mais ce qu’on appelle « les juifs ».

Je veux dire « les juifs » tels que je les ai décrits, le 3 décembre 1998, à la fin de l’introduction aux quatre volumes de mes Écrits révisionnistes (1974-1998) ainsi que, plus récemment, dans un bref article sur La 14e Conférence révisionniste de Los Angeles (6 juillet 2002).

Je suis en partie d’accord avec ceux qui estiment que la religion chrétienne est liée à des inventions et à des exagérations juives, aussi ineptes que répugnantes. De fait, la civilisation occidentale, marquée par le christianisme et usant d’un langage chrétien, pourrait être considérée comme « moralement et spirituellement mais surtout émotionnellement asservie aux juifs » (M. E. Ravage, que vous citez). Mais des aspects et un langage ne constituent pas des racines à proprement parler. Ce qui importe, ce n’est pas ce que j’appellerais le « cinéma » juif ou chrétien (le cinéma des mots, des images et des sons). Ce qui compte avant tout, c’est un ensemble de réalités concrètes et non religieuses : le Veau d’or, la société de consommation et le consumérisme, sa séduction, sa puissance, sa tyrannie. Les chrétiens et bien d’autres que les chrétiens chérissent tellement ces valeurs-là qu’ils sont tous plus ou moins d’accord pour voir dans le révisionnisme un danger. Quant aux juifs, qui, pour différentes raisons historiques, ont toujours été à la pointe de l’adoration et de la protection du Veau d’or (leur vrai dieu, bien plus que Yahweh), ils sentent et redoutent plus particulièrement cette sorte de danger mortel. D’où le combat acharné qu’ils nous livrent.

Il faut s’entendre sur le « problème » juif ou la « question » juive.

Personnellement, je souhaite qu’il ne soit pas fait aux juifs le moindre mal. Pour moi, les enfants d’Israël peuvent même conserver leur puissance, leurs biens, leur influence ; ils peuvent continuer à exercer leur tyrannie en pleurant et en geignant comme ils s’entendent si bien à le faire ; ils peuvent continuer à mépriser les goyim, du moins ceux qui ne leur obéissent pas. Des juifs je n’attends rien.

C’est aux non-juifs que je m’adresserais. J’aimerais qu’ils fussent plus nombreux à comprendre le caractère raisonnable et limité de nos exigences. Les révisionnistes revendiquent simplement le droit de publier le résultat de leurs recherches sur la plus énorme des inventions juives, c’est-à-dire sur le prétendu « Holocauste ». Nous réclamons le droit de n’être pas poursuivis, condamnés, censurés et physiquement agressés pour avoir publié les conclusions de nos recherches. En fin de compte, nous demandons vraiment peu mais, l’expérience malheureusement le prouve, aux yeux de beaucoup de non-juifs, c’en est déjà trop et, dans cette exigence élémentaire, il y aurait de l’antisémitisme.

Quand on me lance: « Etes-vous antisémite? », ma réponse est « Non ». Je suis simplement contre les personnes, les groupes et les associations qui bénéficient du privilège de nous poursuivre automatiquement en justice. De la même façon, je serais « anti » tout autre groupe qui, non content de me poursuivre et de me faire condamner à des amendes et à des dommages-intérêts, m’agresserait physiquement, briserait ma carrière, s’en prendrait à ma femme, à mes enfants et à mes petits-enfants, sous prétexte que mes travaux historiques, que les historiens de ce groupe se trouvent incapables de réfuter, ne siéraient pas.

L’historien juif Raul Hilberg lui-même a capitulé devant les révisionnistes quand, interrogé devant un tribunal, il a été obligé de battre en retraite et de répéter, sous serment, l’explication selon laquelle « la destruction des juifs d’Europe » aurait été perpétrée par une « vaste bureaucratie » faisant appel à une « incroyable rencontre des esprits, une transmission de pensée consensuelle » (an incredible meeting of minds, a consensus-mind-reading by a far-flung bureaucracy). Autrement dit, pour lui, la vaste bureaucratie allemande, aurait, sans ordres et sans directives, pratiqué le génocide des juifs par voie de télépathie !

Je n’accepte pas qu’un groupe de pression, juif ou non juif, qui se trouve réduit à de tels expédients, me dicte d’avance les conclusions de mes recherches. Personne n’a le droit de lobotomiser un chercheur.

En tant que Français, je demande simplement l’abrogation de la loi juive « Fabius-Gayssot ». L’ennui est que, sous la pression continue des organisations juives, des pays adoptent en nombre croissant une loi spécifique contre le révisionnisme. Cyniquement, les centres Simon Wiesenthal et autres organisations similaires leur font entendre que, s’ils veulent de l’ARGENT, il leur faut d’abord prendre des mesures législatives particulières contre ce qu’ils appellent « la négation de l’Holocauste ». Mais tous les pays sur la terre en sont à réclamer de l’ARGENT.

Ainsi en revient-on au Veau d’or et, du même coup, à la fatalité qui, par voie de conséquence, pèse si lourdement sur le mouvement révisionniste.

[Reconnaître son existence n’implique pas qu’il faille se soumettre à cette fatalité.]

10 juillet 2002