|

Il y a 28 ans, la liberté d’expression était assassinée en France

 

Je mets ici cette vidéo de dix minutes à la disposition permanente du lecteur, contournant ainsi l’inévitable intervention des censeurs sur les diverses plateformes utilisées par son auteur.

Elle est due à notre héroïque Vincent Reynouard et à son équipe. Je leur adresse mes félicitations.

Dès que j’en trouverai le temps, je reviendrai sur cet hommage rendu 1) à mes travaux, 2) à mon principal avocat d’alors, Me Eric Delcroix, 3) ainsi qu’à l’ensemble des révisionnistes, en particulier à Germar Rudolf, pour leurs si nombreuses et si importantes publications.

Sur le sujet des prétendues chambres à gaz hitlériennes, il nous faut sans trêve ni repos rappeler que, dès le 26 avril 1983, la Première Chambre de la Cour d’appel de Paris, section A (MM. Grégoire, président, Fouret et Le Foyer de Costil), avait été obligée de reconnaître 1) qu’elle n’avait trouvé dans mes propres recherches et conclusions aucune trace soit de légèreté, soit de négligence, soit d’ignorance délibérée, soit de mensonge 2) et que, par conséquent, en la matière, « la valeur des conclusions défendues par M. Faurisson relev[ait] donc de la seule appréciation des experts, des historiens et du public ». Lors des audiences de 1982, dans cette impressionnante salle du Palais de Justice de Paris où, en 1945, avait été jugé et condamné à mort le Maréchal Pétain, aucun des douze avocats des parties adverses n’avait été capable de fournir même une seule preuve de l’existence et du fonctionnement d’une seule de ces armes d’extermination massive d’Adolf Hitler. Leur vedette, Me Bernard Jouanneau, offrant sa première preuve, avait conclu – la phrase est stupéfiante – « Oui, vous me direz, cela ne vaut pas grand chose ». Après deux autres tentatives, il s’était brusquement interrompu et, ramassant ses affaires, il avait quitté le prétoire. J’allais plus tard apprendre qu’il s’était ensuite effondré en pleurs sur un banc et qu’il avait fallu appeler son épouse pour le consoler.

Il faudra sept années d’efforts à nos adversaires pour obtenir non sans peine le vote d’une loi spécifique, la « loi Gayssot » ou « loi Fabius-Gayssot » ou « loi Faurisson », pour interdire toute contestation de la réalité (prétendue) de l’extermination des juifs. Mais une loi n’efface pas l’existence et la réalité (réelle) d’un tel arrêt de justice.

Pour plus de détail sur cet arrêt, voyez, de « J. Aitken » (nom de ma mère, une Ecossaise), Epilogue judiciaire de l’affaire Faurisson, Editions de la Vieille Taupe (Pierre Guillaume), 1983, réimpression de 1990, 32 pages, disponible aux Editions Akribeia (Jean Plantin).

Courageuse mais non téméraire, la Cour m’avait tout de même condamné pour mes possibles insinuations, incitations ou provocations.

C’est pour ce procès que j’avais publié, sous mon nom, un Mémoire en défense / Contre ceux qui m’accusent de falsifier l’Histoire / La question des chambres à gaz – Précédé d’un avis de Noam Chomsky –, même éditeur, 1980, 304 pages, également disponible aux Editions Akribeia.

14 juillet 2018