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Forfaiture du Comité des droits de l’homme de l’Office des Nations Unies à Genève

Le Comité des droits de l’homme de l’Office des Nations Unies à Genève estime que la France n’a pas violé mes droits en me condamnant, sur le fondement de la loi Gayssot, le 9 décembre 1992 (arrêt Françoise Simon) pour mon interview du Choc du mois (de septembre 1990). Il cautionne la thèse – aujourd’hui devenue insoutenable – de l’existence des prétendues chambres à gaz nazies.

J’avais déposé ma plainte le 2 janvier 1993. C’est le 8 novembre 1996 que ce comité a fait ses “constatations” dans son “Communication no. 550/1993”, dont le texte français et le texte anglais sont consultables en ligne.

A première lecture, le nombre des sottises et des malhonnêtetés que j’ai relevées dans la version française (je n’ai pas lu la version anglaise) est tel qu’il décourage toute recension, toute rectification. Certaines fantaisies sont étonnantes : par exemple, on me fait parler du cas du révisionniste Philippe Costa. Or, ne n’ai jamais mentionné ni ce cas, ni ce nom.

Je ne trouve quasiment rien de mon argument central : l’impossibilité physico-chimique des prétendues chambres à gaz nazies. C’est en raison de cette impossibilité que je qualifiais ces chambres à gaz de “magiques”. On s’est contenté de relever cet adjectif et de m’en faire grief comme d’une preuve d’antisémitisme.

Mais je tiens, par dessus tout, à souligner un fait particulièrement intéressant du simple point de vue de l’histoire. C’est, je le répète, le 8 novembre 1996 que ce jugement a été rendu à Genève. Or, plus de deux mois auparavant, le journal suisse Le Nouveau Quotidien venait de publier, dans ses livraisons du 2 et du 3 septembre 1996, une longue étude de l’historien, franchement antirévisionniste, Jacques Baynac qui concluait à l’absence de preuve de l’existence de ces chambres à gaz nazies !

Le 19 octobre 1996, j’avais pris le soin d’envoyer à ce Comité des droits de l’homme non seulement une copie de la longue étude de J. Baynac mais aussi un commentaire en français et en anglais.

Mon commentaire en français était intitulé : “Selon un historien orthodoxe, on n’a pas encore prouvé l’existence des chambres à gaz nazies” tandis que mon commentaire en anglais portait pour titre : “An orthodox historian finally acknowledges: There is no evidence for the Nazi gas chambers“.

Et à propos de ces trois pièces (l’étude de Jacques Baynac et mes deux commentaires) j’écrivais:

“[Ces] pièces montrent que le Gouvernement français m’a bel et bien condamné – lourdement condamné – en particulier parce que je conteste l’existence d’une arme criminelle dont il faut bien reconnaître aujourd’hui que son existence n’est nullement prouvée. C’EST GRAVE !”

Ces derniers mots étaient en majuscule.

La faute du gouvernement français était, en effet, “GRAVE”. La faute du Comité des droits de l’homme de l’Office des Nations Unies à Genève est GRAVISSIME. Il s’agit d’une forfaiture commise en pleine connaissance de cause.

17 février 1997