Élie Wiesel est mort
Élie Wiesel est mort le samedi 2 juillet 2016 à l’âge de 87 ans.
Sur le personnage, voyez Un grand faux témoin : Élie Wiesel (17 octobre 1986) ainsi que Un grand faux témoin : Élie Wiesel (suite) (29 juin 1993).[1]
Il passe pour un grand témoin, par excellence, d’Auschwitz. Or, dans son témoignage sur ce camp, il ne mentionne jamais les chambres à gaz mais prétend que les Allemands exterminaient leurs victimes dans des brasiers en plein air.
Dans ce témoignage, il nous rappelle également qu’en janvier 1945, à l’approche des troupes soviétiques, les Allemands ont décidé de partir en laissant le choix aux internés soit de rester sur place, soit de partir vers l’intérieur de l’Allemagne avec leurs gardiens allemands. Après mûre réflexion, Wiesel père et Wiesel fils ont décidé, votant avec leurs pieds, de partir avec leurs gardiens et bourreaux plutôt que d’attendre leurs libérateurs soviétiques.
L’Armée Rouge s’est emparée d’Auschwitz le 27 janvier et j’ai personnellement découvert que la Pravda (La Vérité) est restée silencieuse sur la découverte du camp les 28, 29, 30, 31 janvier et que c’est seulement le 2 février 1945 qu’elle a annoncé la grande nouvelle : à Auschwitz, les Allemands tuaient systématiquement leurs victimes à l’électricité : les cadavres des victimes tombaient sur un tapis roulant qui les transportait jusqu’au sommet d’un haut fourneau où ils étaient déversés et brûlés.
Vers la même époque, le document du Tribunal de Nuremberg PS-3311, résumant en anglais des attestations polonaises, nous apprenaient qu’à Treblinka les juifs étaient tués à la vapeur d’eau dans des « steam chambers » (chambres à vapeur).
Mais très vite tout ce beau monde de menteurs s’est ensuite abonné au gaz des Américains du War Refugee Board, laissant de côté le feu, l’eau, l’électricité, la chaux vive, les pompes à faire le vide et autres folles inventions de la propagande de guerre souvent reprises des inventions, pendant la Première guerre mondiale, de la propagande des Alliés sur le compte des Huns et des Teutons.
« Le délire de mentir et de croire s’attrape comme la gale » (Céline).
Comme disent les bonnes gens, « Tout cela est forcément vrai ! C’est tellement gros! Cela ne s’invente pas ! Qui irait inventer de pareilles horreurs ? »
PS : Notez ce que l’historien conventionnel Pierre Vidal-Naquet (1930-2006) disait du caractère « dangereux » d’Élie Wiesel, l’accusant de «raconter n’importe quoi» : Pierre Vidal-Naquet juge Élie Wiesel (20 avril 1987).
3 juillet 2016
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[1] Voy. aussi Warren B. Routledge, Élie Wiesel, un grand faux témoin, La Sfinge, Rome 2014 – NdÉ.