Pierre Vidal-Naquet juge Elie Wiesel

En décembre 1986 Elie Wiesel recevait le prix Nobel de la Paix. A cette occasion, je publiais un texte intitulé : « Un grand faux témoin : Elie Wiesel » dans lequel je montrais que ce dernier était un faux témoin qui avait pris l’habitude de raconter tout et n’importe quoi à propos du prétendu « Holocauste » des juifs et, en particulier, à propos d’Auschwitz. L’œuvre la plus connue de Wiesel est La Nuit, un best-seller préfacé par François Mauriac. Il s’agit d’une autobiographie où l’écrivain prétend rapporter son expérience d’Auschwitz et de Buchenwald. J’ajoutais que Wiesel avait pris les dimensions, par la suite, d’un grand prêtre de la religion de l’« Holocauste » et d’un marchand du « Shoah-business » (expression judéo-américaine).

Quelques mois plus tard, Pierre Vidal-Naquet, qui est pourtant l’adversaire le plus résolu de Faurisson, de P. Guillaume, de S. Thion et des révisionnistes, faisait la déclaration ci-dessous dans le mensuel Zéro [1] :
 
Il suffit de mettre les pieds en Israël pour s’apercevoir qu’il y a là-bas une utilisation politique directe de la Shoah… c’est-à-dire que dès qu’un Arabe lance un caillou sur un camion israélien en Cisjordanie occupée, on dit que c’est la suite de la Shoah ! Ce dont Monsieur Begin s’était fait une spécialité… On court le risque de dévaloriser, de nier l’importance de la Shoah même… et ça, je suis catégorique là-dessus !
 
Par exemple, vous avez le rabbin Kahane, cet extrémiste juif, qui est moins dangereux qu’un homme comme Élie Wiesel qui raconte n’importe quoi (c’est lui qui souligne [dit M. Folco])… Il suffit de lire certaine description de « La Nuit » pour savoir que certaines de ses descriptions ne sont pas exactes et qu’il finit par se transformer en marchand de Shoah… Eh bien lui aussi porte un tort, et un tort immense, à la vérité historique.
 

Comme 
La Nuit a été publié, dans sa version française, en 1958, on peut s’étonner qu’il ait fallu attendre près de trente ans pour qu’un historien juif dénonce l’escroquerie d’Élie Wiesel. Pourquoi a-t-il fallu, là encore et une fois de plus, que ce soit un révisionniste qui révèle la vérité ? La réaction de Vidal-Naquet s’expliquerait-elle, du moins en partie, par le fait suivant : j’ai découvert que dans son autobiographie, Wiesel ne parle pas un seul instant de l’existence de chambres à gaz à Auschwitz ? Du coup, Wiesel serait devenu un témoin encombrant !


20 avril 1987
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[1] Interview recueillie par Michel Folco, avril 1987, p. 57.