|

Communiqué de presse [n° 2]

Roger Garaudy, l’abbé Pierre, Jacques Vergès et Jean Ziegler font machine arrière et se mettent à dénoncer le révisionnisme ! Je l’avais prévu (voy. mon communiqué du 19 avril, 22 h 30).

Les médias, de leur côté, donnent une version édulcorée du livre de R. Garaudy, Les Mythes fondateurs de la politique israélienne et veulent nous faire croire que l’auteur conteste surtout le chiffre de six millions de morts juives. En réalité, la plus grave des contestations de R. Garaudy porte sur l’existence des chambres à gaz et des camions à gaz nazis ; elle est, d’ailleurs, entièrement reprise de mes propres écrits, citations comprises !

Dans Les Mythes fondateurs…, il faut lire les pages 125-135. Le chapitre sur « Les témoignages » s’achève ainsi (p. 125) :

Ce « Shoah-business » n’utilise que des « témoignages » évoquant diverses manières de « gazer » les victimes, sans qu’il nous soit jamais montré le fonctionnement d’une seule «chambre à gaz» (dont Leuchter a démontré l’impossibilité physique et chimique), ni un seul de ces innombrables camions qui auraient servi, par l’émanation du Diesel, de « chambres à gaz ambulantes ». Ni les tonnes de cendres des cadavres enfouis après leur crémation.
Il n’existe
 aucune photographie des chambres à gaz et les cadavres sont partis en fumée. Il reste des témoins.

Source Le Nouvel Observateur, 26 avril 1985

L’interminable navet de Claude Lanzmann est ainsi conçu. L’auteur lui-même nous dit : « Il fallait faire ce film avec du rien, sans documents d’archives, tout inventer. »

Source Libération, 25 avril 1985, p. 22

Quant au chapitre sur « L’arme du crime », la fin en est tout aussi explosive (p. 135):

Ce n’est certes pas un livre comme celui de Pressac Les Crématoires d’Auschwitz. La Machinerie du meurtre de masse (1993), qui ne consacre qu’un chapitre de vingt pages (sur 147) aux « chambres à gaz » et qui ne cite même pas le Rapport Leuchter auquel il a consacré, en 1990 (toujours financé par la Fondation Klarsfeld), une « réfutation » à laquelle nul n’ose plus se référer, qui équilibrera les analyses de Leuchter.

Tant que n’aura pas lieu, entre spécialistes de compétence égale, un débat scientifique et public sur le rapport de l’ingénieur Fred Leuchter, la contre-expertise de Cracovie de 1990 et celle de Vienne, qui la confirmèrent et l’ensemble du débat sur les « chambres à gaz », le doute existera et même le scepticisme.

Jusqu’ici, à l’égard des contestataires de l’histoire officielle les seuls arguments employés furent le refus de discuter, l’attentat ou la répression.

Ces pages se trouvent au cœur de l’ouvrage de R. Garaudy et lui donnent tout son sens. Ce sont elles – et nulle autre – qu’il convient de rappeler à la mémoire défaillante de leur auteur et de ses amis. Quant aux journalistes, ils n’ont plus le droit d’occulter l’essentiel : le problème des chambres à gaz.

22 avril 1996, 22 h