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Dix-neuvième anniversaire d’un crime caché

Nous sommes aujourd’hui le 11 juin 2018.

Dans la nuit du 11 au 12 juin 1999 un incendie criminel allait détruire 300 000 des 450 000 ouvrages de la bibliothèque commune aux universités Lyon II et Lyon III, censée abriter des livres révisionnistes et, en particulier, le mémoire pour le diplôme d’études approfondies (DEA) rédigé par Jean Plantin et sur le contenu duquel les justiciers de la communauté juive locale menaient grand tapage. Un désastre dans l’histoire des bibliothèques françaises.

Le 5 décembre 2001, la justice lyonnaise rendait une ordonnance de non-lieu.

On ne peut qu’admirer la manière dont les responsables politiques, les universitaires, les magistrats, la police et la presse s’y sont pris pour étouffer l’affaire. Nul besoin de « complot » ou de « conspiration ». On prend le vent et on suit le vent. On suit la pente. On cache, on masque, on étouffe un crime dès lors que la découverte éventuelle du ou des criminels porterait préjudice à une « Mémoire » justement réputée pour être chatouilleuse et vindicative.

Après tout, pour ne prendre que cet exemple, l’auteur de ces lignes a subi dix agressions physiques à cause de son révisionnisme : deux à Lyon, deux à Vichy, quatre à Paris et deux à Stockholm ; or, aucun de ses agresseurs n’a même été recherché, sauf dans un cas, où Faurisson avait manqué mourir sous les coups. Mais, à cette occasion, la jugesse d’instruction, Jocelyne Rubantel, n’avait jamais même auditionné l’agressé. Elle ne l’avait convoqué que pour lui faire savoir, avec une remarquable désinvolture, qu’elle avait conclu à un non-lieu.

Sur cette affaire d’incendie, qui, elle aussi s’est conclue sur un non-lieu, voyez mon étude du 20 décembre 2001 intitulée « L’incendie criminel de la bibliothèque inter-universitaire de Lyon » au tome V de mes Écrits révisionnistes (p. 280-286).

J’ai passablement écrit sur les affaires où J. Plantin s’est trouvé mis en cause parce que nul mieux que lui n’a réussi à montrer à quel point l’université lyonnaise et la magistrature lyonnaise sont parvenues, dans son cas, à se déshonorer. On trouvera mon portrait de ce valeureux chercheur, daté du 7 février 2003, au même tome V (p. 343-347).

À Akribeia (45/3, Route de Vourles, F-69230 Saint-Genis-Laval, www.akribeia.fr), vous pouvez commander : Jean PLANTIN (avec Maître Éric DELCROIX), Le Déshonneur de trois magistrats lyonnais : Dominique Fournier, Jean-Luc Gouverneur, Marie-Odile Théoleyre, 2000, 64 p.

11 juin 2018