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Encore un jour dans la vie d’un révisionniste

En cette seule après-midi du 3 juillet 1995, je suis passé à ma banque pour l’affaire du versement de 42.208 F au Trésor public (Paris-Amendes) et chez les huissiers de mes adversaires pour leur verser en espèces mille francs comme je le fais chaque mois.
 
A peine rentré à mon domicile, je reçois un appel de mon avocat qui me téléphone pour me dire que Me Lorach me réclame ses quatre mille francs d’un très récent procès où nous sommes condamnés à verser 29.000 F.
 
Le 14 octobre 1994 (nouvelle mouture le 14 novembre), dans mon texte intitulé Attention ! Ceci n’est pas un appel à l’aide mais une information, j’écrivais, à la page 4, que j’avais versé en l’espace de dix-huit mois (avril 1993–octobre 1994) 152.308 F et qu’il me restait à verser, au 14 octobre (14 novembre) 1994, 109.092,51 F.
 
Depuis ce 14 octobre (14 novembre) 1994, je peux dire qu’à la date d’aujourd’hui (3 juillet 1995), j’ai versé 52.508 F (10.300 F aux huissiers et 42.208 F au Trésor).
 
Autrement dit, en 18 mois, j’ai versé 152.308 : 18 soit 8.460 F par mois ; puis, en huit mois, j’ai versé 52.508 : 8 soit 6.563 F par mois. Au total, en 18 + 8 mois = 26 mois, j’ai versé 152.308 F + 52.508 F = 204.816 F, soit une moyenne de 7.877 F par mois.
 
Et je ne parle pas de multiples frais annexes. En gros, le révisionnisme me coûte huit mille francs par mois, au minimum, pour les seuls procès. Et ce n’est pas fini !
 
3 juillet 1995