Réaction à un diaporama de photos des camps
Ci-après, un message de « Bocage » du 22 juin 2011 pour le groupe de diffusion Résistance Révisionniste (« RR ») intitulé « Propagande à base de photographies ». Il contient à la fois un lien pour un diaporama de photos des camps de concentration allemands prises par les Alliés au printemps 1945 et la réaction du Professeur Faurisson à celui-ci.
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Toutes ces photographies sont parfaitement connues depuis 1945. Elles montrent l’état dans lequel les vainqueurs avaient fini par mettre l’Allemagne grâce notamment au bombardement systématique des villes et des civils : plus de trains, plus de nourriture, plus de médicaments, plus de Zyklon pour désinfestiser, plus d’habitations. Partout la disette, les épidémies, surtout dans les camps. Parfois, comme à Bergen-Belsen, plus d’eau.
La photo de Nordhausen
fait partie des faux les plus connus : tous ces cadavres sont ceux d’un bombardement américain visant la Bölke Kaserne. La photo du bulldozer de Bergen-Belsen
est particulièrement connue. Le bulldozer est conduit par un soldat britannique. À l’approche des troupes de Montgomery, Kramer, le commandant du camp, avait envoyé une délégation de soldats allemands avec drapeau blanc pour annoncer le danger : attention à ne pas laisser les prisonniers libérés se mêler aux troupes et envahir les villes ! Les Britanniques ont accepté de coopérer avec la Wehrmacht. Arrivés sur place, ils ont notamment procédé au décompte des morts qui avaient été enterrés. Ils ont ouvert les fosses communes, puis extrait et compté les cadavres. Ils ont ensuite creusé six grandes fosses. Un bulldozer a été utilisé pour pousser les cadavres jusqu’au bord de ces fosses. Des SS, hommes et femmes, ont été contraints de se saisir à mains nues des cadavres pour les jeter dans les fosses [voy. image ci-dessous].
Les auteurs révisionnistes ont souvent traité de ces photos et de ces détails qui prouvent l’inhumanité de la guerre et, surtout, l’inhumanité d’un Churchill qui avait très tôt décidé de tuer systématiquement les civils : « Nous brûlerons leurs forêts et leurs villes », aurait-il dit. On peut comprendre que, sur le moment, saisis par le spectacle de tant de morts, de mourants et de malades et par l’odeur, tant de gens aient cru voir là des « horreurs allemandes » ou des «crimes nazis». En revanche, il faut un beau cynisme pour entretenir la confusion (encore aujourd’hui, 66 ans après ces faits) au point d’imputer au vaincu ce qui a résulté des crimes des vainqueurs.
Rappel : Toute guerre est une boucherie. Le vainqueur est un bon boucher. Le vaincu est un moins bon boucher. À la fin d’une guerre, le vainqueur peut, au vaincu, donner des leçons de boucherie mais il ne saurait lui administrer des leçons de droit, de justice ou de vertu. C’est bien pourtant ce que, depuis 1945, les vainqueurs ont pris l’habitude de faire. Ils se sont même institués juges des vaincus.
Il faut savoir refuser ces mascarades, cette propagande, ces supercheries, ces mensonges.
N.B. : Dans la littérature holocaustique les tricheurs ont parfois montré en photo le bulldozer propulsant des cadavres mais non sans prendre la précaution, par coupure appropriée de la photo, de décapiter le chauffeur pour donner à entendre que ce dernier était allemand et procédait ainsi, jour après jour, à la sinistre besogne consistant à éliminer les cadavres d’une « usine de mort ». Voyez, par exemple, Arthur Suzman et Denis Diamond, Six Million Did Die: The Truth Shall Prevail, South African Jewish Board of Deputies, Johannesburg, 2e édition, 1978, p. 19.
Encore en 1997 le juif Maurice Druon, de l’Académie française, évoquait le bulldozer de Bergen-Belsen qui lui avait apporté, avec d’autres «images atroces», la révélation en 1945 de « la solution finale » et des «chambres à gaz», dont il reconnaissait avoir, comme tant de responsables juifs et comme Maurice Papon, jusqu’ici tout ignoré (Le Figaro, 24 octobre 1997, p. 10 et www.matisson-consultants.com/affaire-papon_papon/papon_22_octobre_1997.htm [lien caduc]).