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Toast porté à Robert Faurisson par Arthur R. Butz le jour du procès “Sahar” à Paris

A une réserve près, j’envie la situation de mon ami Robert Faurisson. Notre homme a dévoilé les vulgaires faux-semblants de nos dirigeants, dont on voit maintenant qu’ils ont édifié leurs positions sur les coquilles vides et les vieilles boîtes de fer-blanc que nous a révélées son intrépide érudition. Il est un grand homme.

La persécution de Robert a commencé avec le début de sa vaste entreprise, mais, pendant un temps, il y a aussi eu quelques pauvres tentatives pour lui répondre dans le cadre des normes habituelles du débat intellectuel, lesquelles impliquent, bien sûr, un droit à la parole pour les deux parties. Toutefois, en 1990, la Danse des Sept Voiles a pris fin avec la loi Fabius-Gayssot, dont tout le monde a d’emblée compris qu’elle était un décret de mort civile visant Robert Faurisson.

Le voici maintenant en posture d’accusé parce qu’il dit ce que des millions d’hommes désormais savent et que nos dirigeants ne veulent pas qu’il soit dit. Des mots tels que « scandale » et « outrage » sont inadéquats ; peut-être faut-il un poète pour rendre cela. Je ne suis pas poète.

Maintenant, ma réserve: je ne veux pas me glisser la tête dans la même guillotine; je ne suis donc pas venu en France pour ce procès. Ce toast à Robert, qu’il faudrait peut-être appeler un télé-toast, devra suffire pour le moment.

Nos félicitations, tous ensemble, à Robert Faurisson !

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Juste après le procès, en présence de Robert Faurisson et d’amis révisionnistes de France et de l’étranger, Lady Michèle Renouf, de Londres, a transmis les salutations du professeur Butz, dont le toast a été traduit en français par Guillaume Fabien. La réunion s’est tenue à la « Brasserie des deux palais ».

Et maintenant, un peu d’histoire : Les « deux palais » en question sont le « Palais du Roi » (contenant la Sainte-Chapelle) et le « Palais de Justice ». Ils constituent un seul et même ensemble architectural. Les gouverneurs romains de « Lutèce » avaient choisi l’emplacement. Au XIVe siècle, dégoûté des horreurs sanglantes commises dans son palais par des émeutiers, le roi Charles V décide de s’installer ailleurs, d’abord dans Paris, puis près de Paris. A l’époque de la Révolution et de la Terreur, le Tribunal révolutionnaire y fonctionne, de 1793 à 1795, et envoie à la guillotine un grand nombre de condamnés. A partir de l’été 1944, des tribunaux spéciaux y prononcent, pour crime de « collaboration », un nombre considérable de peines, dont des condamnations à mort. Parmi les condamnés à mort les plus célèbres figurent l’écrivain et journaliste Robert Brasillach, fusillé le 6 février 1945, et le Maréchal Pétain, dont la peine est commuée en détention perpétuelle à l’île d’Yeu, où il est enterré et d’où l’on refuse de transférer ses cendres à Verdun. Dans un petit livre intitulé Mais qui est donc le professeur Faurisson ?, l’écrivain et journaliste François Brigneau a évoqué cette période, ces procès et, en particulier, le procès du milicien Pierre Gallet, auquel avait assisté le jeune Robert Faurisson, qui en était revenu bouleversé. Robert Faurisson a lui-même comparu à de multiples reprises dans ces lieux pour délit de révisionnisme ; il y a été blessé, ainsi que d’autres paisibles révisionnistes, par des hordes de voyous juifs. Dans l’enceinte du Palais de Justice, on peut aujourd’hui visiter le musée de la prison de la Conciergerie où tant d’hommes et de femmes ont été enfermés à l’époque de la Révolution. Ce musée est d’un esprit exceptionnellement « révisionniste » par le scrupule apporté au récit des faits et à la détermination des chiffres.

Pour finir, il est remarquable que, dans son toast, le professeur Butz, après avoir évoqué la loi Fabius-Gayssot (due à l’initiative parlementaire du richissime socialiste juif Laurent Fabius et à un marchandage électoral de ce dernier avec le communiste Jean-Claude Gayssot) en soit venu à parler de guillotine sinon, bien sûr, au sens propre, du moins au sens figuré !

11 juillet 2006