Sur Valérie Igounet, Histoire du négationnisme en France

Fax à Serge Thion

Nunuche a produit son livre sur le « Négationnisme ». L’entretien avec Jean-Claude Pressac est impayable. Jacques Baynac est abondamment cité mais on passe sous silence ses deux longs articles du Nouveau Quotidien de Lausanne de septembre 1996 où il est dit qu’il n’y a pas de preuves de l’existence des chambres à gaz. A en croire un certain Seguin (que nous appelions Coco), Faurisson était, dans sa jeunesse, un tortionnaire et un lâche, bête et vantard, tandis qu’à se fier à Pierre Citron, le même Faurisson, à « Paris III », était un enseignant adulé par ses étudiants, ses « admirateurs enthousiastes » ; il les fanatisait avec sa façon d’étudier les textes au ras des pâquerettes ; il exerçait ainsi une mauvaise influence sur ses étudiants (c’est-à-dire qu’il cassait la baraque). C’est désordonné, papoteur ; cela pustule de politique ; il n’y a aucune démonstration. Le livre desinit in piscem avec des considérations idiotes sur le « post-révisionnisme » (sic) d’Olivier Mathieu et d’Alain Guionnet. On sent un travail de compilation qui, pour l’essentiel, s’est arrêté au début de l’affaire Garaudy ­– Abbé Pierre en 1996. Plantin n’apparaît que dans la chronologie. Différence considérable d’avec Vidal-Naquet : Nunuche est sujette à des crises de probité universitaire.

Ne publiez surtout pas mon entretien avec elle ! Je me chargerai moi-même de cette affaire-là.

R. Faurisson

28 mars 2000