|

Lourdes condamnations de Jean Plantin pour révisionnisme

Communiqué de Presse

Ce 21 juin la cour d’appel de Lyon (Hubert Fournier, Jean-Luc Gouverneur et Mme Théoleyre) a rendu deux arrêts de condamnation à l’encontre de Jean Plantin, éditeur d’Akribeia (en grec : exactitude), publication érudite à tendance révisionniste.

Le premier arrêt condamne l’éditeur pour avoir simplement nommé des ouvrages révisionnistes interdits, par le ministre de l’Intérieur, de vente aux mineurs, d’exposition et de publicité (loi de 1949 sur les écrits dangereux pour la jeunesse); le second arrêt le condamne pour contestation de la Shoah (loi Fabius-Gayssot de 1990 sur la liberté de la presse).

J. Plantin est deux fois condamné à six mois de prison avec sursis. Ses deux ordinateurs, qui avaient été saisis par la police à son domicile, lui sont définitivement confisqués. En outre, il lui faudra verser plus de 140 000 F. Cette somme, exorbitante pour un éditeur sans ressources, comprend, en plus des amendes (40 000 F), les dommages-intérêts obtenus par le B’naï B’rith, richissime organisation juive à caractère maçonnique, ainsi que par la LICRA et SOS-Racisme. S’y ajoutent les frais d’avocats de ces associations et les droits fixes de procédure. Ce total n’inclut pas les sommes que J. Plantin a dû verser pour sa défense et celles que lui réclameront les huissiers de justice.

Enfin, J. Plantin se voit interdire pour trois ans son activité d’éditeur (interdiction professionnelle calquée sur le Berufsverbot allemand).

Que faire pour Jean Plantin ?

En France, la loi interdit qu’on aide un condamné à s’acquitter de ses amendes. En revanche, elle n’interdit pas qu’on l’aide pour le reste ni qu’on manifeste sympathie et solidarité à celui que le sort accable.

On peut joindre J. Plantin à l’adresse suivante : 45/3, Route de Vourles, 69230 SAINT-GENIS LAVAL.

PS : Fidèle à sa politique, sauf exception, de silence sur la répression des auteurs révisionnistes ou soupçonnés de révisionnisme, Le Monde n’a pas soufflé mot de ces condamnations d’un intellectuel pour délits de presse. Quant aux journaux qui ont rapporté l’information, ils ont systématiquement ignoré ou minimisé les sanctions financières.

24 juin 2000