L’imposture des 6 000 000 : source et histoire d’une mirobolante arnaque
L’imposture des Six Millions de victimes juives a une origine qui est aussi lointaine que sordide. Son invention remonte au moins à l’année 1900. À partir de cette année-là, puis, pendant des dizaines d’années, elle a permis à des juifs new-yorkais de collecter des flots d’argent au bénéfice de leurs causes politiques et autres. Le leitmotiv des colporteurs de cette imposture a été en effet : « En ce moment, en Europe, 6 000 000 de nos frères sont en train de mourir. Pour leur venir en aide, versez-nous de l’argent. » L’un des plus ardents propagandistes et collecteurs d’argent a été le rabbin Stephen Samuel Wise, un militant de la cause sioniste qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, deviendra un proche, très influent, du président Franklin D. Roosevelt. L’un des plus insistants vecteurs médiatiques de cette arnaque a été le New York Times. En un premier temps – c’est-à-dire avant, pendant et juste après la guerre de 1914-1918 –, c’est à la Russie tsariste ou aux Polonais que les propagandistes et collecteurs d’argent imputent les mortels tourments endurés, selon eux, par six millions de juifs européens. En un deuxième temps, c’est-à-dire avant, pendant et après la guerre de 1939-1945, ce sont l’Allemagne et ses alliés qui sont accusés d’avoir voulu, puis enfin obtenu la mort de six millions de juifs européens. En un troisième temps, c’est au Tribunal militaire international (TMI) de Nuremberg, en 1945-1946, que les juifs, qui composaient 75% de la délégation américaine, jouent leur plus beau coup : ils font avaliser par les juges mêmes de ce tribunal l’assertion selon laquelle les Allemands et leurs alliés auraient réellement tué six millions de juifs. Cette estimation de 75%, nous la devons à Thomas J. Dodd ; procureur américain au TMI, il a, dans une correspondance privée du 20 septembre 1945, décrit l’arrogance de nombre de ces juifs qui se sentaient en terrain conquis (Christopher J. Dodd et Lary Bloom, Lettres de Nuremberg / Le procureur américain raconte, Presses de la Cité, Paris 2009, p. 163 ; traduction de Letters from Nuremberg, Crown Publishers, New York 2007, p. 136). Ces juifs parviendront à leurs fins en obtenant de l’ancien officier SS Wilhelm Höttl la signature d’un étrange affidavit (ou « déclaration écrite sous serment » ou encore « déposition en cours d’instruction ») : selon le signataire, son ami Adolf Eichmann lui aurait soudainement révélé un jour à Budapest, à la fin du mois d’août 1944, que 6 000 000 de juifs venaient déjà d’être tués. L’affidavit est lu devant les juges. L’avocat de l’un des accusés allemands a le courage alors de manifester sa surprise ; il demande la comparution de W. Höttl, qu’il était facile de faire venir à la barre puisqu’il se trouvait sur place et collaborait avec les Américains ; il veut l’interroger sur l’affidavit. Il ne le pourra pas. Jamais le Tribunal ne convoquera W. Höttl. Ces mêmes juges auront ensuite l’audace d’en appeler implicitement à ce seul témoignage écrit, dont ils ont refusé d’entendre le signataire, pour affirmer sans la moindre preuve qu’A. Eichmann « a estimé » que les Allemands ont réellement « causé la mort de 6 000 000 de Juifs ».
Quarante ans plus tard, en 1987, je pourrai, en la présence d’un témoin, interroger W. Höttl à son domicile, en Autriche. Mis au pied du mur, le menteur renoncera à maintenir la véridicité de son retentissant affidavit. Il ira jusqu’à me dire, en présence de mon témoin, qu’il ne fallait pas accorder d’importance aux propos qu’il avait lui-même attribués à Eichmann, des propos qui, ajoutons-le, ont été formellement démentis, en 1961, par Eichmann en personne devant un juge d’instruction israélien, Avner Less. [Voy., ci-dessous, le premier N.B.].
Si W. Höttl n’a certes pas inventé à lui seul l’histoire des 6 000 000 de juifs morts du fait d’un programme d’extermination du IIIe Reich, du moins a-t-il permis à cette imposture de prendre son envol au procès de Nuremberg. Cette imposture aura des effets calamiteux ; en particulier, elle facilitera grandement la création, en 1947-1948, d’un État juif et d’une armée juive en terre de Palestine. Sans la croyance générale en un prétendu assassinat de 6 000 000 de pauvres victimes juives il est hautement probable que la communauté internationale n’aurait pas accepté la création d’une colonie juive, puis accepté son statut d’État souverain en terre de Palestine, aux dépens du peuple qui habitait cette terre depuis des temps immémoriaux.
La révélation de Don Heddesheimer (2003)
Don Heddesheimer est l’auteur auquel nous sommes redevables d’une enquête sur l’origine des Six Millions. Son ouvrage a été publié en 2003 avec une préface de Germar Rudolf. Le titre en est The First Holocaust, ce qui, à franchement parler, n’est pas trop clair. Le sous-titre en est Jewish Fund Raising Campaigns with Holocaust Claims During and After World War One (Pendant et après la Première Guerre mondiale, campagnes juives de collectes de fonds dénonçant un holocauste), ce qui revient à omettre les campagnes antérieures à cette guerre et remontant au moins à 1900. Pour en terminer avec les défauts de son ouvrage, par ailleurs si précieux, signalons que l’auteur n’a pas suffisamment respecté l’ordre chronologique indispensable à la clarté de son exposé historique. Cela dit, les documents qu’il a découverts et qu’il reproduit souvent en photographie sont de première importance et l’on regrette que, depuis six ans, son petit ouvrage soit passé quasiment inaperçu de tous, y compris de l’ensemble des révisionnistes. Ces documents, qui consistent pour l’essentiel en articles de journaux, particulièrement du New York Times, propriété depuis 1896 du juif Adolph S. Ochs, prouvent que l’annonce selon laquelle « 6 000 000 de juifs européens [sont] en train de mourir » revenait périodiquement dans la presse juive. Tel un slogan, ce chiffre ne pouvait qu’imprégner les esprits des lecteurs juifs, qui n’avaient plus qu’à le répéter en toute bonne foi [The First Holocaust, Holocaust Handbooks Series, vol. 6, Theses & Dissertations Press, Chicago 2003, 144 p. Distribué par Castle Hill Publishers & CODOH, dont le site propose sa consultation et son téléchargement].
De 1900 jusqu’à l’aube de la Seconde Guerre mondiale
Le 11 juin 1900 le New York Times publie un vibrant appel du rabbin Stephen S. Wise en faveur des 6 000 000 de juifs en train de saigner et de souffrir, en Europe, pour la cause du sionisme. En expert de ce qui ne s’appelait pas encore le Charity Business, le bon rabbin en appelle à la générosité de ses coreligionnaires. Il déclare : « There are 6,000,000 living, bleeding, suffering arguments in favor of Zionism » (Il y a, en faveur du sionisme, 6 000 000 d’arguments vivants, saignants, souffrants.). Il se dit confiant en son entreprise : « Of Israel and Zion one thing is true. They can conquer. God is our leader, and with the General of the heavenly hosts to lead who will say that we go not to victory ? » (D’Israël et de Sion une chose est vraie. Ils peuvent conquérir. Dieu est notre guide et avec, pour nous guider, le général des armées du ciel, qui ira dire que nous n’allons pas à la victoire ?) (The First Holocaust, p. 91). Comme la suite des temps allait le prouver, Wise exploitait là, dès 1900, un filon qui allait se révéler des plus fructueux. Dans les années 1910, 1920, 1930, le New York Times à lui seul et bien d’autres journaux ou périodiques juifs allaient reprendre le thème des 6 000 000 de juifs européens en train de souffrir ou de mourir et pour lesquels il fallait d’urgence verser du gros argent (par exemple, précisément la somme de 6 000 000 $ selon un placard publicitaire du New York Times du 21 avril 1926). Parfois les chiffres pouvaient être légèrement différents ; on parlait alors de « 5 000 000 » ou de « plus de 5 000 000 » de victimes juives ; d’autres chiffres encore pouvaient être lancés çà et là mais, au marché de la retape publicitaire, celui de « 6 000 000 » allait l’emporter sur tous les autres.
Le 14 janvier 1915 le New York Times publie une protestation de Louis Marshall, président de l’American Jewish Relief Committee, contre l’indifférence des deux à trois millions de juifs américains à l’endroit des souffrances endurées par « more than 6,000,000 [Jews who] are in the heart of the war zone » (plus de 6 000 000 [de juifs qui] sont au cœur de la zone de guerre) (The First Holocaust, p. 92). L’argent récolté ne dépasse pas 300 000 $. Il dit qu’on a entendu parler de pogroms en Russie, en Pologne, en Galicie ainsi que de famine en Palestine. Pour stimuler la compassion de ses coreligionnaires, il donne lecture d’une lettre en ce sens du richissime banquier Jacob H. Schiff.
En 1916 l’American Jewish Committee publie un rapport intitulé The Jews in the Eastern War Zones (Les juifs dans les zones de guerre de l’Est) (The First Holocaust, p. 95-101). Il y est question de 7 000 000 de juifs. Pour les seuls juifs russes, on y parle de fidèles « burned alive in synagogues », de « the greatest tragedy in their history », d’une « campaign of extermination », de « 6,000,000 human beings guilty only of adherence to the Jewish faith » contraints d’habiter une sorte de ghetto où ils vivent dans la constante terreur d’un massacre (brûlés vifs dans des synagogues / la plus grande tragédie de leur histoire / campagne d’extermination / 6 000 000 d’êtres humains coupables seulement de leur adhésion à la foi juive) (The First Holocaust, p. 96-98, 100).
Le 3 mars 1919 le New York Times reproduit un discours du rabbin Wise où ce dernier évoque ce que sera l’établissement d’un foyer juif en Palestine. Il dit en propres termes que « The rebuilding of Zion will be the reparation of all Christendom for the wrongs done to the Jews » et, au sujet de la prolifération des juifs qui sont alors au pouvoir en Russie communiste, il se permet un commentaire plein de shutzpah : « Admitting that a considerable number of Jews held office under the Bolscheviks, it must be remembered that these Jews who had returned to Russia included many of the “all but crucified exiles” » (La reconstruction de Sion sera la réparation par toute la chrétienté des maux qu’elle a causés aux juifs / En admettant qu’un nombre considérable de juifs soient au pouvoir sous les bolcheviques, on doit se rappeler que ces juifs qui sont retournés en Russie incluent de nombreux « exilés ayant été, peu s’en faut, crucifiés ») (The First Holocaust, p. 101-105). On note ici le leitmotiv d’une certaine propagande juive : les chrétiens ont crucifié ou tenté de crucifier les juifs. Ils doivent payer leur crime. Quant aux dirigeants juifs bolcheviques d’URSS, ils ont une excuse : du temps des tsars, les chrétiens les avaient quasiment crucifiés et ainsi forcé nombre d’entre eux à l’exil.
Le 29 septembre 1919 le New York Times rend compte d’un discours du magnat de la banque Felix M. Warburg, président du Joint Distribution Committee of American Funds for Jewish War Sufferers, où il est indiqué que les juifs européens, au nombre de 6 000 000, ont été « the worst sufferers in war » (ceux qui ont le plus souffert pendant la guerre) (The First Holocaust, p. 106-107).
Le 26 octobre 1919 le New York Times annonce qu’une Miss Löwenstein vient d’acheter en France de colossales quantités de surplus américains pour 4 000 000 de juifs polonais en train de mourir de faim ou de typhus (The First Holocaust, p. 107-109).
Le 31 octobre 1919 The American Hebrew publie un article signé de Martin H. Glynn, ancien gouverneur de l’État de New York. Il est intitulé : The Crucifixion of Jews Must Stop !. En plus du mot même de « crucifixion », qui apparaît dans le titre, on note à six reprises le chiffre de 6 000 000 de juifs ; quatre fois ce chiffre est accompagné du chiffre de 800 000 petits enfants. Le mot d’ « holocaust » apparaît également une fois. (The First Holocaust, p. 135).
Le 12 novembre 1919 le New York Times dit que, pour F. M. Warburg, les juifs européens ont plus souffert que tout autre élément de la population européenne ; le total de ces juifs est estimé à 1 000 000 pour les enfants et à 5 000 000 pour les adultes (The First Holocaust, p. 126).
Le 3 décembre 1919 le New York Times relate que, selon Henry Morgenthau, ancien ambassadeur américain en Turquie, 5 000 000 à 10 000 000 de gens sont menacés de mort par le froid et la famine en Europe et au Moyen-Orient. H. Morgenthau a parlé de massacres de juifs et d’Arméniens (The First Holocaust, p. 109-111). Il faut venir au secours des uns et des autres.
Le même jour le même journal rapporte que, dans la seule Europe de l’Est, 5 000 000 de juifs sont frappés par la famine, le typhus, le choléra et la variole (The First Holocaust, p. 111-112). Il faut verser de l’argent.
Le 21 avril 1920 le New York Times se fend d’un éditorial où il est question pour l’Europe de « more than 5, 000, 000 Jews who are starving or on the verge of starvation, and many are in the grip of a virulent typhus epidemic » (plus de 5,000,000 de juifs sont affamés ou au bord de la famine et beaucoup sont en proie à une virulente épidémie de typhus) (The First Holocaust, p. 113 et 124).
Le 1er mai 1920 le New York Times publie un placard publicitaire du Joint Distribution Committee où il est dit que les vies de 6 000 000 d’êtres humains attendent une réponse (The First Holocaust, p. 121).
Le 2 mai 1920 le New York Times publie un long article d’où il ressort que les juifs lancent un appel à l’aide pour 6 000 000 d’êtres humains qui, en Europe, courent au désastre ; ils réclament et obtiennent l’aide d’églises catholiques et protestantes ainsi que de l’Armée du salut (The First Holocaust, p. 113-116).
Le 3 mai 1920 le New York Times parle de plus de 5 000 000 de juifs européens à sauver (The First Holocaust, p. 116-117 et 125). Le même jour, il publie un placard publicitaire où l’association du richissime F. M. Warburg parle de 6 000 000 de personnes à sauver en Europe orientale et centrale (The First Holocaust, p. 119).
Le 5 mai 1920 le New York Times publie un placard de la même association où il est question de sauver 6 000 000 d’hommes, de femmes et d’enfants en Europe orientale (The First Holocaust, p. 120).
Le même jour le New York Times publie un autre placard publicitaire émanant du Joint Distribution Committee, où apparaît également le chiffre de 6 000 000 de personnes en Europe (The First Holocaust, p. 122).
Le 7 mai 1920 le New York Times évoque les 6 000 000 de juifs et dit que, selon le rabbin Wise, Nathan Strauss a versé un don de 100 000 $ et que le quota de New York va être porté à 7 500 000 $ (The First Holocaust, p. 124).
Cette lancinante propagande a persisté dans les années suivantes et D. Heddesheimer aurait pu continuer à nous abreuver de références au sujet soit des «5 000 000», soit des « plus de 5 000 000 », soit, surtout, des « 6 000 000 » de juifs européens condamnés à mort. Il a préféré concentrer sa recherche sur des années où un pic de propagande semble avoir été atteint. C’est ainsi qu’il consacre tout un chapitre à ce qu’il appelle « The 1926 Campaigns ». Je ne peux qu’y renvoyer le lecteur (The First Holocaust, p. 57-63). Parmi les exemples qu’il fournit au titre de ces campagnes, citons le New York Times du 21 avril 1926 reproduisant un placard publicitaire intitulé « In Heaven’s Name, Arouse the Jews of America ! » (Au nom du ciel, réveillez les juifs d’Amérique !) (The First Holocaust, p. 123). Le chiffre de 6 000 000 y apparaît en grands caractères, précédé du signe « $ » ; il s’agit de la quote-part assignée à la population de la ville de New York ! Tant il est vrai que le chiffre des 6 000 000 de juifs européens s’est imprimé dans les esprits des lecteurs au point qu’il n’est même plus nécessaire de leur expliquer pourquoi cette somme a été fixée à 6 000 000 $; tout le monde a compris la valeur symbolique de ce chiffre devenu rituel.
18 juin 2009
N.B. [2012] : Sur le même sujet et, en particulier sur ma rencontre de 1987 avec Wilhelm Höttl, on voudra bien se reporter à une étude, longue de vingt pages, que j’ai intitulée Les Victoires du révisionnisme (suite) (Écrits Révisionnistes, tome VIII (2011-2015), p. 82) ; une section (p. 110-116) y porte pour titre « L’imposture des Six Millions. Wilhelm Höttl et le Tribunal de Nuremberg démasqués ». Par ailleurs, pour ce qui est du leitmotiv politico-commercial des Six Millions, qui a été inlassablement lancé et repris dès 1900, c’est-à-dire bien avant d’être adopté en 1946 par le Tribunal de Nuremberg (au prix d’un mensonge supplémentaire consistant à substituer au nom de Höttl celui d’Eichmann !), on s’aperçoit qu’il a connu une expansion bien plus vaste que ne le montrait la découverte de Don Heddesheimer. D’autres chercheurs, inspirés par son exemple, ont découvert pléthore d’autres références. En particulier, le 8 février 2012, un certain « Toshiro », visiteur régulier du site CODOH de Bradley Smith, a pu porter à 256 le nombre de références entre 1900 et 1945 à six millions de juifs soit en péril de mort, soit courant le risque d’être tués, soit tout simplement tués. Il est probable que de nouvelles recherches permettraient de trouver encore plus de références.
N.B. [2013] : Le témoin autrichien qui m’accompagnait lors de ma visite à W. Höttl en 1987 m’a autorisé à indiquer ses initiales : R. M. Son nom ne sera révélé que lorsque les circonstances le permettront. Il approuve mon compte rendu de la visite mais me fait savoir que, le lendemain, la personne qui nous a téléphoné à l’hôtel pour nous dire que W. Höttl était trop souffrant pour nous recevoir, comme convenu, une seconde fois n’était pas son épouse mais probablement une autre personne de la famille. Cette personne, ajoute-t-il, à qui j’ai fait demander si une seconde visite serait tout de même possible un autre jour, a répondu qu’il ne pouvait en être question.