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Lettre à Jean Pierre-Bloch, directeur du mensuel Le Droit de vivre

Monsieur, 
 
J’ai toujours considéré que votre publication, vu son contenu, aurait dû s’appeler Le Droit de tuer avec, pour sous-titre, Le Droit de mentir. Bon chien chasse de race ; votre association est née du besoin de défendre un assassin : Samuel Schwarzbard. 
 
Je vous fais compliment de l’article que, dans votre livraison d’avril-mai 1991 (p. 3), vous intitulez: « Hommage à Marc Augier. » 
 
C’est du Copernic, du Carpentras ; c’est Faurisson qui ne fera pas de vieux os ou Faurisson payé par Khadafi. C’est l’assassinat de François Duprat, désapprouvé d’abord du bout des lèvres puis approuvé in fine puisque, aussi bien, il faut tuer les révisionnistes. 
 
Bref, tout cela est bien répugnant mais moins répugnant, je dois en convenir, que le colportage des juteuses chambres à gaz qu’en fieffé menteur vous appelez des fours crématoires. 
 
Vous avez été protégé par Pierre Laval et Philippe Henriot. Je suppose que vous approuvez l’assassinat de l’un et de l’autre. 
 

Un « détail » : Me Jouanneau, votre avocat (« Rex ») ne croit plus aux chambres à gaz. Il me l’a confié. J’attends qu’il m’oppose un démenti à la barre.

15 mai 1991