Lettre à Bernard Lugan
à Bernard LUGAN
Rue de l’Horloge
03140 CHARROUX
Cher Collègue,
Vous voudrez bien, je vous prie, trouver ci-jointe la documentation que je vous avais promise sur l’incendie de la bibliothèque inter-universitaire de Lyon.
Vous constaterez que la presse, les 21 et 22 juillet 1999, a révélé le caractère probablement criminel de cet incendie et n’a pas caché son embarras et l’embarras des autorités universitaires et politiques à l’annonce de la nouvelle. Nul doute que tout ce beau monde s’est soudain aperçu que l’incendiaire ou les incendiaires devaient appartenir à la mouvance anarcho-juive. Les esprits de ces juifs, communistes et anarchistes avaient été échauffés contre Plantin et aussi contre tous les universitaires présentés comme autant de complices du malheureux Plantin. La bibliothèque avait été accusée d’abriter le mémoire de maîtrise de ce dernier et de dissimuler le texte de son mémoire pour le diplôme d’études approfondies.
Les extraits de presse proviennent du Progrès, de Lyon Figaro, du Progrès à nouveau, du Monde, du Figaro et de La Montagne. Dans le texte que j’ai intitulé Didier Daeninckx dénonce et qui est daté du 28 avril 2000, je parle de cet incendie. Il en est également question dans le tract intitulé “Lyon, capitale de la Résistance et du Révisionnisme” et qui doit dater de septembre 1999.
Le juge d’instruction Stéphane Noël, le procureur, la police, Raymond Barre, les associations juives et tous nos antirévisionnistes ont la partie belle avec le silence de tous ceux qui devraient exiger des informations sur le déroulement de l’enquête. Puisque, aussi bien, en juillet de l’année dernière on a écrit que l’incendie était “peut-être” d’origine criminelle et qu’on avait trouvé des traces d’hydrocarbure, n’est-on pas en droit, dix mois plus tard, de réclamer des éclaircissements à la puissance publique ?
Pouvez-vous, vous ou vos amis lyonnais, intervenir en ce sens ?
Bien à vous.
3 mai 2000