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“Les juifs sont-ils nos nobles” ?

L’un de mes correspondants auquel j’avais envoyé la récente vidéo de l’étonnante Latino américaine d’Hawaï a réagi en ces termes :

J’ai écouté avec attention cette déclaration très claire émanant d’une charmante Américaine. Elle évoque le 11 septembre 2001 et laisse entendre que là encore il y a eu manipulation.

Qu’en pensez-vous? Avez-vous quelques lumières sur cet attentat ?

Pour l’antisémitisme, je ne peux la suivre que partiellement car l’antisémitisme existait bien avant la deuxième guerre mondiale et les juifs en ont souffert et ont souvent été exclus injustement. Voyez l’affaire Dreyfus. Certes vous rétorquerez qu’ils avaient tout fait pour le provoquer, mais on se perd alors dans le jeu infini des effets et des causes…

Je reste pour ma part convaincu, n’étant ni prosémite ni antisémite, que les juifs sont à peu près comme tout le monde, sauf qu’une minorité de sionistes ont réussi à mettre la main sur les leviers de commande du monde occidental.

Telle est mon opinion. Ce qui n’enlève rien au critiques justifiées que suscitent leurs abus.

Bien à vous.

Je lui ai répondu :

Je n’ai pas de lumières sur cet attentat et je déplore que tant de personnes me paraissent, comme cette Américaine, s’engager à la légère sur le sujet.

« Les juifs sont à peu près comme tout le monde », écrivez-vous. L’inconvénient de ce type de remarques est que «Tout le monde est à peu près comme tout le monde» ou que « Personne n’est comme tout le monde ». Les nobles ou les privilégiés pouvaient faire valoir qu’aux yeux de Dieu ils étaient comme les roturiers ou la canaille mais, en réalité, le moins qu’on puisse dire est que tout ce monde-là ne logeait pas à la même enseigne.

Pour reprendre la formule de l’une de nos révisionnistes, « Aujourd’hui les juifs sont nos nobles ». J’ajouterais, pour ma part, qu’ils nous le font sentir tous les jours ; par exemple, ils règnent en seigneurs et maîtres sur nos médias. Ils forment un groupe humain nanti de tant de privilèges, de faveurs, de pouvoirs, y compris quand ils sont de « pauvres juifs », que cela en devient insupportable, invivable pour les autres groupes humains qui refusent de leur faire allégeance. Les colons peuvent aimer la colonisation ; les colonisés ne l’aiment pas forcément et, comme les caves, ils finissent par se rebiffer.

Il faut un immensissime pouvoir et culot pour obtenir de tant de démocraties qu’elles décrètent (soit par une loi spécifique, soit dans les faits) que vous aurez affaire aux gendarmes, aux policiers, aux procureurs, aux juges, aux huissiers, aux gardiens de prison si, par malheur, vous contestez la version juive de l’histoire des juifs au début des années 1940. Il faut une immensissime arrogance pour ajouter à l’adresse des goïm : «Achtung ! Ceci est un privilège rigoureusement juif. Pas touche, vous autres!» A la niche ceux qui aspireraient au même privilège : les Arméniens, les Nègres, les Vendéens, les Allemands aux enfants phosphorisés, les Japonais aux enfants atomisés, les Viets traités à l’agent orange, les Irakiens traités à l’uranium appauvri, les Palestiniens traités au phosphore blanc …

Bien à vous.

29 mars 2009