La magique chambre à gaz nazie en voie de disparition chez les historiens (suite)

Chaque trimestre, à Paris, le Mémorial de la Shoah / Musée, Centre de documentation publie un bulletin de soixante pages. Ses responsables prétendent servir à la fois « l’Histoire » et « La Mémoire ». Dans sa livraison d’avril-août 2014, ce bulletin, fort dense, ne présente qu’une seule occurrence de ce qui pourrait ressembler à « gaz », « gazer », « gazage », « chambre(s) à gaz ». Cette unique occurrence se situe à la page 46, où sont mentionnées les « chambres à gaz à l’intérieur du camp de Birkenau ». On s’abstient, bien sûr, de nous dire que ces prétendues armes de destruction massive ultra-secrètes se trouvaient à proximité d’un terrain de football, d’un terrain de volley-ball, de baraquements hospitaliers, d’un « camp des familles », d’un sauna, de bassins de décantation et que les photographies aériennes prises par les Alliés au cours de trente-deux missions aériennes n’ont rien révélé en fait d’immenses files d’attente à l’entrée des crématoires ou en fait de montagnes de coke et de panaches de fumée.

Et pour cause : les plans de ces crématoires, tenus cachés pendant si longtemps par les responsables du Musée d’Etat d’Auschwitz et que j’ai découverts le 19 mars 1976, montrent que les pièces supposées avoir été des chambres à gaz homicides n’étaient, pour les crématoires de Birkenau, que des Leichenkeller (dépositoires semi-enterrés pour protéger les cadavres de la chaleur estivale) ou des pièces inoffensives. Aucun orifice de déversement de Zyklon B n’apparaissait sur le toit de ces pièces : « No holes, no Holocaust ! »

Les photos aériennes, elles aussi, avaient été cachées jusqu’au jour où, à la suite d’une géniale découverte d’Arthur Robert Butz (The Hoax of the Twentieth Century, 1976*), les autorités américaines avaient bien été contraintes de publier certaines de ces photos dans un ouvrage signé de deux anciens membres de la CIA : Brugioni et Poirier. Intitulé naïvement The Holocaust Revisited (1979), l’opuscule des deux compères était illustré de flèches indiquant « gas chamber » là où sur les plans se lisait « Leichenkeller ».

Lol !

N.B. : La présente page fait suite à plusieurs autres de mes textes :

“Encore un historien qui ne mentionne plus les chambres à gaz”, 15 mai 1985 ;

“Ce sont les nazis qui ont inventé le mensonge des chambres à gaz !”, 31 janvier 1987 ;

“Les chambres à gaz en voie de disparition ?”, 30 mars 1992 ;

“Chambres à gaz et génocide dans une publication de l’Institut d’histoire du temps présent (1989)”, 30 avril 1992 ;

“Pas de chambre à gaz nazie à l’Holocaust Memorial Museum de Washington !”, 30 août 1994 ;

“De 1974 à nos jours, le comportement du Monde dans la controverse sur ‘le problème des chambres à gaz'”, 4 août 2012 ;

et, sur la capitulation du dernier exterminationniste à tenter de prouver l’existence des chambres à gaz, l’historien canadien Robert Jan van Pelt, le 27 décembre 2009 :

“Les Victoires du révisionnisme (suite)”, 11 septembre 2011.

30 avril 2014

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* Traduction française : La Mystification du XXe siècle, La Sfinge, Rome, 2002, disponible auprès des Editions Akribea.