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Je bois du petit lait

(Dans le style – recherché – de Jean-Pierre Azéma)
 
 
« Pour ce qui est des chambres à gaz, je suis prêt à vous suivre. »
 
 

Hier, avec Garaudy, c’était du gâteau. Avec l’abbé Pierre, c’était pain béni. Et, avec Régine, ça fumait.

Aujourd’hui, avec les nageuses olympiques, ça baigne. Avec la prof de chimie, ça gaze. Et, avec la zizanie des intellos du Monde, c’est la vie en rose.

Et demain ?

Pour demain, j’en attends de belles et de bonnes.

Il faudra bien que crève la baudruche. « C’est un bidon phénoménal, ce grand martyre de la race juive » (Céline, 1937). Les menteurs et les bonimenteurs ont voulu nous enfler avec leurs magiques chambres à gaz et nous promener dans leurs impossibles camions à gaz. L’intox n’a pas marché. Elle ne marchera jamais. Les chambragazeries pètent de partout. « Auschwitz über alles ! », c’est terminé, c’est kaputt. Il ne restera que l’« Holocauste », une idée creuse, pleine de vide, pleine de vent, avec laquelle on n’a pas fini de nous bassiner.

On panique dans les chaumières juives. On foire au Monde et à Libé. A la télé, les spécialistes de l’entourloupe se grattent : le moment venu, comment annoncer que le mur de Judée s’est effondré ?

Là, mon petit doigt vient de m’en apprendre une qui vaut son pesant de shuzpah (en juif : culot). On envisage de « préparer les esprits ». Le grand soir venu, quand, après plus de cinquante ans de bobard et d’arnaque, il faudra tout balancer, le zombie de service, l’œil rivé au prompteur, n’aura qu’à nous réciter :

Découverte d’une nouvelle horreur nazie ! Les chambres à gaz nazies n’ont, en fait, jamais existé ! Goebbels avait inventé ce mensonge pour discréditer les juifs!

Ce sera le couronnement de plus d’un demi-siècle de canulars holocaustiques et journalistiques, une mirobolante carpentrasserie, un vrai nanan.

En attendant, je bois du petit lait !

8 juin 1996