En septembre 1989, en France, une agression “normale et naturelle” contre un révisionniste

Nous sommes le 26 septembre 2018. Il y a dix jours, le 16 septembre, j’ai omis de rappeler que, ce jour-là, nous « fêtions » le 29e anniversaire d’une agression dont j’avais été la cible dans un parc de Vichy, en 1989, à l’âge de soixante ans. Ma sixième agression.

Jusqu’à présent, je n’en ai subi que dix : deux à Vichy, deux à Lyon, quatre à Paris et deux à Stockholm.

Cette agression a eu de graves conséquences, d’abord sur le moment et dans les mois qui ont suivi, puis dans mes vieux jours avec l’apparition inattendue de séquelles qualifiables d’« excruciantes » et propres à vous arracher des cris ou des larmes.

Mon « sauveur », sans l’intervention duquel je pense que je serais mort, a déclaré le lendemain, en apprenant mon nom, qu’il regrettait de m’avoir sauvé la vie. J’ai livré à la police le prénom et le nom de celui qui avait monté le guet-apens. Deux ans auparavant, il m’avait boxé au Sporting-Club de Vichy en vrai professionnel cherchant « à me “faire sauter” le cœur » : aucun coup à la face et tous les coups dans la région du cœur. Plusieurs jours après, le cardiologue, un Africain, devant le spectacle de ma poitrine devenue noire : « Votrrre gars, c’était un bombarrrdier ! » Le 16 septembre 1989, mon agresseur avait délégué trois de ses camarades pour me régler mon compte. Interrogé par un policier sur l’endroit où il se trouvait le jour du guet-apens, il avait répondu qu’il était à Paris… à un bal masqué et qu’en conséquence il ne pouvait fournir qu’un nom, celui de son hôte. La juge chargée d’instruire l’affaire allait bien se garder de me convoquer pour m’entendre. Elle n’allait me recevoir qu’une seule fois et seulement pour m’annoncer la clôture de l’enquête. De son côté, Serge Klarsfeld s’était fait le porte-parole du monde médiatique en déclarant au sujet de la tentative d’assassinat : « Quoi de plus normal? C’est quelque chose de regrettable, mais de normal et naturel » (Le Monde, 19 septembre 1989, p. 14).

L’affaire est entendue : Faurisson est la haine et le mensonge tandis que ceux qui lui donnent la chasse sont mus par l’amour de l’humanité et le souci de la vérité. Il n’est pas même professeur. Il n’a jamais rien publié, et cela de son propre aveu. Il tentait de défenestrer ses élèves du Lycée de jeunes filles de Vichy. Il est un menteur professionnel, un falsificateur, un faussaire de l’histoire, une forte tête du mensonge, un gangster de l’histoire. Inutile de chercher à prouver ces accusations. Il s’agit là de pures évidences.

Rappelez-vous aussi la déclaration des 34 historiens dans Le Monde du 21 février 1979 au sujet de « l’extermination » (sic) des juifs : « Il ne faut pas se demander comment, techniquement, un tel meurtre de masse a été possible. Il a été possible techniquement puisqu’il a eu lieu ». Pardi !

26 septembre 2018