Dame Sophie Portier et mon procès à venir du 7 juin 2017 pour les propos que j’ai tenus à Téhéran en… décembre 2006 !
Ce 25 janvier, à l’occasion de mon 88e anniversaire, Stéphane Condillac, d’« Égalité et Réconciliation » (Alain Soral), m’a consacré une page dans le site de cette association et m’a, en particulier, recommandé la lecture des 58 réactions qui s’y trouvent reproduites.
Dame Sophie Portier, présidente d’une chambre de la cour d’appel de Paris, qui s’acharne à me priver de mes droits de justiciable à présenter ma défense dans les conditions prévues par la loi, devrait avoir à recopier cent fois le texte de ces réactions.
Un magistrat peut-il mépriser comme elle le fait un Faurisson qu’en près de quarante années de procès on n’est jamais parvenu à convaincre de mensonge, de tricherie ou de falsification ?
Elle s’apprête à saboter mon procès en appel du 7 juin 2017 pour avoir participé à la conférence sur « l’Holocauste » qui s’est tenue à Téhéran en décembre 2006. (Auparavant, il m’avait fallu attendre presque dix ans pour l’audience de première instance et, dans le cadre de l’instruction, on m’avait saisi et confisqué mon ordinateur de 2010 à 2014.) Elle vient de décréter que ce procès durera de 45 à 60 minutes, ce qui me laissera peut-être dix minutes pour ma « déclaration » et peut-être dix minutes à mon avocat, Me Damien Viguier, pour sa plaidoirie. L’audience de juin prochain portera sur ce que j’ai déclaré à cette conférence où se sont librement exprimés aussi bien des révisionnistes que des anti-révisionnistes : une belle leçon pour la démocratie française ! Jacques Chirac, alias « Supermenteur », président de la République, avait immédiatement proclamé urbi et orbi qu’il allait saisir de mon cas notre ministre de la Justice. Sur le fondement de la loi Fabius-Gayssot (13 juillet 1990), qui invoque cyniquement l’autorité du monstrueux procès de Nuremberg, j’allais être condamné en septembre 2016 notamment pour avoir répété, en anglais, à des milliers de kilomètres de la France, la « phrase de soixante mots » par laquelle j’avais, en 1980, résumé à l’émission radiophonique d’Yvan Levaï les conclusions, à l’époque, de mes recherches. Je ne suis pas responsable de ce que mes propos de Téhéran ont été ensuite diffusés sur Internet !
Mes juges continuent d’ignorer que les historiens orthodoxes ont, au cours de plusieurs dizaines d’années après 1945-46, infligé aux juges du Tribunal militaire international de Nuremberg les plus cruels démentis, que cela soit sur le prétendu «savon juif», sur les prétendus « peaux tannées », sur le massacre de milliers de prisonniers polonais dans la forêt de Katyn mensongèrement imputé aux Allemands, sur l’existence d’un prétendu ordre de destruction physique d’extermination des juifs d’Europe, sur le prétendu fonctionnement de chambres à gaz homicides (même Raul Hilberg, historien Number One de « l’Holocauste », n’a pu faire état de la moindre preuve) ou sur quelques dizaines d’autres fariboles si bien répertoriées, par exemple, par l’historien révisionniste Carlos W. Porter dans ses remarquables ouvrages en particulier sur le procès de Nuremberg.
L’ignorance crasse de nos magistrats sur certains sujets historiques, leur refus d’en appeler à des experts et leur crédulité pourraient être pardonnables mais il ne faudrait pas qu’ils s’en prévalent pour justifier des condamnations qu’ils prononcent automatiquement en se bouchant les yeux et les oreilles sur les réalités, vivantes et changeantes, de la recherche historique. En principe, mon appel sera examiné à l’audience de la chambre 7 des appels correctionnels de la cour d’appel de Paris sise boulevard du Palais, escalier K, 2e étage, salle Jules Grévy, le mercredi 7 juin 2017, à 13h30. La salle choisie est exiguë. Le « peuple français », méprisé par nos magistrats, en est physiquement réduit à sa plus simple expression.
30 janvier 2017