Analyse du témoignage écrit de Michel Gelber
Michel Gelber, né le 17 octobre 1906 à Rawa-Ruska (Galicie autrichienne) et déporté le 16 juillet 1942 à Auschwitz, prétend avoir participé à un gazage homicide sur des juifs « vers le 20 septembre 1942 ». Ce n’est qu’un faux témoin pour les raisons suivantes :
1. Selon la vulgate exterminationniste, à Auschwitz et à Birkenau les Allemands auraient utilisé un insecticide, le Zyklon B (inventé en 1922 et encore en usage aujourd’hui) pour exécuter leurs victimes.
Le Zyklon B est essentiellement de l’acide cyanhydrique ou acide prussique ou gaz cyanhydrique. Ce gaz présente la particularité d’être extrêmement dangereux et très difficile à utiliser (par un personnel entraîné). Il adhère fortement aux surfaces. Il est long et difficile à ventiler. Il faut, en général, vingt-quatre heures pour ventiler une pièce désinfectée au Zyklon B. Ce gaz pénètre le corps humain : la chevelure, la peau, les ouvertures naturelles du corps. Le cadavre d’un sujet qui vient d’être fortement cyanuré devient, par simple contact, une source d’empoisonnement.
Même avec un masque à gaz à filtre spécial, même avec un tablier, des gants et des bottes de caoutchouc, il y a danger. Aucun effort physique provoquant une accélération de la respiration n’est possible : le filtre perdrait son efficacité.
L’effroyable sophistication des chambres à gaz américaines n’est pas due à un goût de luxe ou de complication; elle est indispensable. Les deux principales difficultés sont celles de l’herméticité de la chambre et de l’évacuation du gaz (précédée de sa neutralisation dans un barboteur). La chambre à gaz n’est faite que d’acier et de verre. Elle n’a qu’une porte, avec système de verrouillage comme dans les sous-marins. S’il y avait deux portes, les problèmes d’herméticité s’en trouveraient doublés.
Par conséquent, le témoin Gelber se moque du monde quand il affirme avoir respiré « des relents de gaz suffocants » avec, pour toute protection, un chiffon lui couvrant le nez et la bouche. Ces relents l’auraient instantanément tué et la besogne d’évacuation des cadavres n’aurait pas pu s’accomplir. L’ensemble des cadavres imprégnés d’acide cyanhydrique aurait constitué un formidable amas de poison, un amas totalement intouchable et intransportable.
Il se moque du monde quand il parle d’une ouverture des portes dix minutes après leur fermeture.
Il se moque du monde quand il décrit une chambre à gaz… en bois (c’est une première !) avec une cheminée en bois, un toit de chaume et des portes (pluriel) de cinq mètres de large ! Aucune herméticité n’aurait été possible et le bois se trouve être particulièrement propice à la rétention de l’acide cyanhydrique. De plus, le gaz, évacué par la cheminée, aurait empoisonné les environs (en cas d’opération de désinfection, en France comme en Allemagne, on aposte des gardes jour et nuit autour du local à désinfecter, cela pour interdire toute approche et les gardes doivent prendre position de manière à éviter que le vent ne puisse éventuellement rabattre le gaz dans leur direction.
2. Il est connu des historiens que toute la zone du camp de Birkenau, comprise entre la Vistule et son affluent la Sola, était marécageuse. Les cartes polonaises de l’époque le montrent. L’eau affleurait partout, et surtout en 1942 ; même en 1944, après les travaux de dérivation, la nappe d’eau restait toute proche de la surface.
Par conséquent, le témoin Gelber se moque du monde quand il affirme qu’en 1942 les cadavres étaient déchargés dans des fosses de deux mètres de profondeur.
3. La chaux ne dévore pas les chairs au point de réduire un cadavre à l’état de squelette ; ni «bien vite» ni en une durée quelconque.
Par conséquent, le témoin Gelber se moque du monde quand il affirme que, « durant cette nuit », les cadavres étaient « bien vite » réduits à l’état de squelettes. Imagine-t-on le chaudron de sorcières constitué par chacune de ces fosses en effervescence chimique?
4. À environ un kilomètre de Birkenau, là où le témoin Gelber semble situer sa chambre à gaz en bois avec, à proximité, des rails d’une longueur de deux cents mètres au moins, il n’y avait pendant la guerre, et il n’y a eu après la guerre, aucune trace d’un tel ensemble. Cet endroit ne pourrait être que dans le Birkenwald : la forêt de bouleaux. Or, aucune des nombreuses photos aériennes de l’aviation alliée ne montre la moindre trace d’un tel ensemble : il n’y a pas même de clairière. En revanche, sur ces photos, on distingue parfaitement les moindres détails du camp, de ses bâtiments, de sa ligne de chemin de fer et de tout le secteur sanitaire proche de la prétendue chambre à gaz en bois; ce secteur comprenait les dix-huit baraquements de l’unité hospitalière réservée aux détenus, le terrain de football attenant, les crématoires, les bassins de décantation, le grand canal de dérivation des eaux, le « sauna central » (avec douches, salles de désinfection, etc.).
5. Cela dit, le témoin Gelber est remarquablement vague. Il ne décrit rien de l’intérieur de la chambre à gaz en bois, rien de la procédure de gazage, rien de la machinerie qui aurait été nécessaire. Il ne nomme pas le gaz, ne dit pas dans quoi il était contenu, qui le versait et comment. En cela il est semblable à tous les prétendus témoins de son espèce. Comme il n’existe, par ailleurs, aucune trace matérielle de cette arme prodigieuse d’un crime prodigieux ni, par conséquent, aucune expertise de l’arme du crime, la thèse aujourd’hui dominante est celle de Simone Veil : « Les Allemands ont effacé toutes les traces et supprimé tous les témoins. » On demandera : « Y compris Gelber ? » Et s’il n’y a ni trace, ni témoin, devant quoi se trouve-t-on ?
6. Je vous rappelle, pour mémoire, la douzaine de « clichés du faux témoignage sur les chambres à gaz » que je vous ai énumérés au téléphone, sans compter : « Comment savait-il que ces gens nus étaient des juifs ? » etc.
P.S. : La pièce d’état-civil porte que les deux enfants Gelber sont décédés le même jour, soit le 28 septembre 1942. Il faut savoir que c’est en vertu d’une décision de l’administration française que la date retenue pour le décès des présumés disparus est celle du jour même ou du lendemain de l’arrivée au camp. Ces enfants ont fait partie du convoi qui a quitté Drancy le 23 septembre 1942 et qui est arrivé à Auschwitz le 27.
Il faut accueillir avec beaucoup de prudence ces décomptes de morts. C’est ainsi que Michel Gelber lui-même a été comptabilisé comme gazé par Serge Klarsfeld dans son Mémorial de la déportation des juifs de France ! Par la suite, M. Gelber a été ressuscité par Klarsfeld dans un additif à ce Mémorial.
5 janvier 1993
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[Réponse à une demande de consultation de Me Jean Stévenin pour un procès de MM. Philippe Costa et Laurent Gentel, publiée sous le titre « Le témoignage de Michel Gelber », Nouvelle Vision, n° 28, mars-mai 1993, p. 9 à 12. L’attestation sur l’honneur – manuscrite – de Michel Gelber a été rédigée pour son avocat à Nancy le 12 mars 1992 à l’occasion d’un procès intenté devant le tribunal de Fontainebleau aux révisionnistes Philippe Costa et Laurent Gentel. Cette attestation n’a pas été lue et le témoin n’a pas comparu, ce qui, en soi, tend à confirmer que les exterminationnistes sont les premiers à savoir que leurs « témoins des chambres à gaz » sont des imposteurs.]