Shylock à l’œuvre (Un Français parle aux Français)
Je suis français, j’habite Paris, j’ai un compte bancaire à la Société générale, présidée par M. Bouton (juif) ; j’ai souscrit une assurance générale à la Société Winterthur et une assurance vie à Generali, société présidée par M. Bernheim (juif); enfin, je suis catholique.
En tant que citoyen et contribuable français, j’apprends que je verserai aux juifs une compensation financière comme le leur a promis Jacques Chirac, en juillet 1995, pour le mal que leur a fait le gouvernement français en place entre 1940 et 1944. Pourtant, pendant la guerre, j’ai été membre de la Résistance et j’ai risqué ma vie ; j’ai même été arrêté, déporté et interné dans un camp de concentration en Allemagne.
En tant que Parisien, j’apprends que je verserai mon obole forcée aux juifs pour qu’ils disposent notamment du superbe hôtel particulier de Saint-Aignan ; pour l’achat de cet hôtel, pour sa rénovation et pour sa transformation le contribuable français en général et le contribuable parisien en particulier ont déjà largement payé mais, à l’avenir, ils paieront encore plus pour le fonctionnement de ce nouveau musée d’art et d’histoire du judaïsme
Parce que j’ai un compte à la Société générale, je participerai, que je le veuille ou non, au versement d’indemnités financières que les juifs ont exigées et viennent d’obtenir de certaines banques françaises ; la Société générale s’honore de compter parmi ces banques.
Parce que je suis assuré à la Winterthur et à la Generali, je verserai deux fois de l’argent aux juifs vu que ces deux compagnies figurent sur la liste noire que les juifs ont dressée des compagnies d’assurances.
Parce que je suis catholique, il m’a fallu faire acte de repentance et mes évêques ont eu la délicatesse de me faire savoir qu’un acte de repentance verbale ou techouva doit s’accompagner de versements d’argent à des organismes juifs qui viennent en aide à des juifs nécessiteux (si cela existe).
Faisons le total (provisoire) : j’apprends donc, en cette fin d’année 1998, que je devrai désormais ajouter cinq versements complémentaires au profit des juifs, qui, déjà, perçoivent beaucoup d’argent à des titres divers pour leurs groupements, associations, écoles, synagogues, monuments, en particulier à Paris ; citons, par exemple, la rénovation et l’extension du Centre de documentation juive contemporaine de la rue Geoffroy-l’Asnier, provisoirement transféré rue de Turenne et appelé à revenir sur place dans plusieurs années.
Mais ce n’est pas tout. Ce n’est pas fini. « Le ventre est encore fécond ». Le Pactole ne saurait tarir. À Jérusalem-sur-Potomac comme à Tel Aviv-sur-Seine, on nous en prépare bien d’autres.
J’en suis heureux pour les juifs. Ils ont tant souffert. Ils ont tous été exterminés. C’est en tout cas ce que nous rappellent cent films, mille émissions de radio ou de télévision, dix mille livres, brochures, manifestations, procès, témoignages qu’on peut entendre le matin, à midi, l’après-midi, le soir, la nuit, et que, sur tous les tons, on nous force à ingurgiter partout, toujours, à toutes les sauces jusqu’à plus faim, jusqu’à plus soif.
Peut-être de mauvais esprits feront-ils observer aux juifs que c’est passer la mesure et que c’est, en 1998, redonner corps, vie, âme, chair et sang à Shylock.
La belle affaire ! Les précautions ont été prises. Les juifs, au préalable, ont obtenu le vote de lois spéciales qui font défense à quiconque d’élever la moindre objection contre leurs faits et dires.
Shylock est à l’œuvre. Shylock, tout en gémissant, est à la fête. À Paris, en France et partout ailleurs.
15 décembre 1998