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Un jour dans la vie d’un révisionniste

En quelques heures de cette journée, j’apprends que :

– Thies Christophersen est obligé de quitter son refuge du Danemark ;

– Erwin Schönborn avait fait de même ;

– Ewald Althans est effectivement en prison à Munich pour dix-huit mois ;

– En Suède :

• Ditlieb Felderer est condamné à un an de prison ferme, ses livres et documents sont confisqués ; d’autres procès lui sont intentés sur demande de tribunaux allemands pour les écrits qu’il avait autrefois envoyés des îles Canaries à Wiesenthal et Cie ;

• le gouvernement suédois a accordé un million et demi de couronnes pour l’érection d’un monument de « l’Holocauste » à Stockholm ;

• les juifs suédois demandent l’édification d’un musée de « l’Holocauste » en Suède, et cela à l’heure où le même gouvernement suédois décide d’importantes réductions de l’aide sociale.

Je reçois, pour ma part, une lettre comminatoire des huissiers Giolitto et Benabu après avoir reçu hier une lettre du même genre de Trésor public-amendes.

Toujours en Suède : une maison d’édition communiste avait publié Mein Kampf avec une préface évidemment antinazie ; elle est poursuivie sur la demande d’un tribunal de Munich.

Un révisionniste doit s’attendre à une mauvaise nouvelle par jour et à une humiliation par semaine.

23 décembre 1994, 22h.