Selon le Talmud, Jésus est, pour l’éternité, plongé dans des excréments en ébullition
Le Talmud imprègne profondément la vie juive, y compris dans les aspects matériels de l’existence quotidienne. Il est la transcription de la tradition orale juive. Ouvrage fondamental du judaïsme, il est destiné à servir de code du droit canonique et, aussi, du droit civil.
Les juifs se plaignent souvent de l’image que donnent d’eux à la fois l’Évangile et la doctrine chrétienne. Mais quelle image trouve-t-on, par exemple, de Jésus Christ dans le Talmud ?
Cette image est atroce. A lui seul, le sort réservé à Jésus après sa mort fournit un exemple de ce que le Talmud raconte sur le « faux Messie » :
Au premier siècle de notre ère, [dit le Talmud] un certain Onkelos, fils de Kalonikos [ou Kolonikos] et de la sœur de l’empereur Titus, envisagea de se convertir au judaïsme. En conséquence il décida d’évoquer par la nécromancie les ombres de trois ennemis jurés des juifs : Titus, Balaam et Jésus. Titus avait ruiné Jérusalem en l’an 70 ; Balaam avait été un prophète mésopotamien envoyé par le roi Moab pour maudire les Hébreux ; Jésus avait été un « faux Messie ».
Aux trois, Onkelos posa la même question : « Qui, dans l’autre monde, est tenu dans la plus haute estime ? » Tous trois répondirent : « Israël. » Et Jésus, pour sa part, conseilla à Onkelos, à propos des juifs : « Recherche leur bien-être, ne cherche pas à leur faire de mal. Quiconque les touche touche à la prunelle de ses yeux. »
Puis, à chacun des trois, Onkelos posa une autre question : « Quelle est votre punition ? »
– Titus lui répondit que, chaque jour, ses cendres étaient rassemblées, faisaient l’objet d’une condamnation, étaient brûlées à nouveau et, enfin, répandues sur les sept mers.
– Balaam lui répondit qu’il était plongé dans du sperme en ébullition.
– Jésus, pour sa part, lui répondit qu’il était plongé dans des excréments en ébullition.
Sources :
1) Der Babylonische Talmud [Gittin, V, VI, Fol. 57], neu übertragen durch Lazarus Goldschmidt, Jüdischer Verlag, Berlin 1932, p. 368 («Mit siedendem Kote») ;
2) The Babylonian Talmud [Seder Nashim, Gittin, Fol. 57], under the editorship of Rabbi Dr I. Epstein, The Soncino Press, London 1936, p. 260-261 (« With boiling hot excrement »).
P.S. La version juive allemande fait apparaître le nom de Jésus dans le corps même du texte et la version juive anglaise dans une note située en bas de page.
Explication : j’ai rédigé ce texte pour l’avocat de Marcel Junin, professeur retraité de l’enseignement catholique. Dans une lettre à Sud-Ouest, M. Junin avait, en termes modérés, exprimé son désaccord avec Mgr Eyt, archevêque de Bordeaux, qui, dans une conférence, avait dit que seuls les Romains avaient été les responsables de la mort de Jésus. Le grand rabbin de Bordeaux est intervenu pour dire que les juifs n’avaient aucune responsabilité dans la mort de Jésus, vu que le récit évangélique était sur ce point truffé d’invraisemblances. La LICRA a porté plainte en justice contre M. Junin. En première instance, ce dernier a été acquitté mais la LICRA a interjeté appel. L’appel a été plaidé à Agen. L’arrêt sera rendu le 12 juin. L’avocat est pessimiste. [En appel, M. Junin a été finalement condamné à payer amende (avec sursis), dommages-intérêts et frais de justice.]
C’est à Arthur Butz que je dois textes et références. Il paraît que dans ses versions actuelles, sauf les versions en hébreu, le Talmud est couramment falsifié. Voyez l’extraordinaire petit livre d’Israël Shahak, Jewish History, Jewish Religion, The Weight of Three Thousand Years.[1]
31 mars 1995
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[1] L’ouvrage a depuis été traduit en français sous le titre Histoire juive, religion juive. Le poids de trois millénaires, Librairie du Savoir, Paris 1997. [NdÉ]