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L’ONU met les révisionnistes au ban de l’humanité

Ce 1er novembre, à l’unanimité et sans vote, les représentants des 191 nations constituant l’ONU ont adopté – ou laissé adopter – un projet de résolution israélien qui proclame le 27 janvier « Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l’Holocauste ». En outre, ce projet Rejette tout déni de l’Holocauste en tant qu’événement historique, que ce déni soit total ou partiel (« Rejects any denial of the Holocaust as an historical event, either in full or part »). L’existence du révisionnisme historique se voit ainsi reconnue par le monde entier, ce qui prouve sa force de vie, mais, en même temps, cette décision fait que les révisionnistes se trouvent frappés d’interdiction morale par tous les pays du monde. Quant à l’État du Vatican, qui, lui, ne possède pas de siège à l’ONU, il avait, dès 1992, déclaré : « Il n’y a pas révisionnisme historique qui puisse remettre en cause l’abîme d’inhumanité de l’Holocauste » (« Non c’è revisionismo storico che possa rimettere in discussione l’abisso disumano dell’Olocausto », L’Osservatore Romano, 7 novembre 1992).

L’histoire des sociétés et des religions est riche de prohibitions, de proscriptions, d’excommunications mais, tandis que, jusque dans un récent passé, les victimes pouvaient, du moins en principe, espérer trouver un refuge en dehors de leur pays ou de leur groupe d’origine, ici la condamnation est, pour la première fois au monde, de caractère universel. Par là il se confirme que le révisionnisme historique est de nature exceptionnelle et aussi que les juifs, une fois de plus, sont capables d’obtenir d’exorbitants privilèges.

Un tour de passe-passe de l’Etat juif

C’est par un tour de passe-passe que la délégation israélienne est parvenue à faire adopter son projet de résolution. Elle a procédé à la manière de ces associations qui, en France, sous couvert d’une campagne contre la pédophilie, ont obtenu l’interdiction légale, sur Internet, de la pédophilie et… du révisionnisme. En un premier temps, elles ont demandé : «La pédophilie n’est-elle pas une horreur en soi?» La réponse a été oui. En un deuxième temps, elles ont ajouté : « La pédophilie sur Internet n’est-elle pas à proscrire par une loi spécifique ? » La réponse, là encore, a été oui. En un troisième temps, ces associations ont alors conclu: «Battons-nous, en conséquence, pour obtenir une loi contre la pédophilie et… le révisionnisme (appelé “négationnisme”) ». Pour sa part, le 1er novembre 2005, le président en exercice de l’Assemblée des nations unies, le Suédois Jan Ellasion, a fait preuve d’habileté en demandant qui était opposé au projet de résolution en vue de rappeler la mémoire de l’« Holocauste ». Aucun bras ne s’étant levé, il a déclaré, sans recours préalable à un vote quelconque, que la résolution était adoptée, une résolution qui contenait en l’une de ses dispositions la condamnation de toute forme de révisionnisme. Le texte a été approuvé par les États-Unis envers et contre les garanties de liberté d’opinion prévues par le Premier amendement de leur constitution. Et surtout ce projet israélien a été adopté par les pays arabo-musulmans, y compris l’Iran. Tous ont approuvé ou laissé passer avec de molles restrictions verbales un projet d’origine juive condamnant jusqu’au droit à la libre recherche sur un sujet historique. Cette résolution ne revêt qu’un caractère politique et non juridique. Cependant, comme il est prévu que le Secrétaire général devra régulièrement rendre compte des mesures prises dans le cadre de cette décision, les révisionnistes auront des raisons de craindre pour eux des suites d’ordre judiciaire ou administratif, par exemple, en ce qui concerne la police des frontières et des aéroports ou les autorisations de séjour en certains pays ou les délivrances de visas. Cette résolution justifiera moralement et facilitera les mesures d’extradition prises à l’encontre des révisionnistes. Les précédents ne manquent pas avec 1) le mandat d’arrêt européen ; 2) la quasi-livraison du révisionniste René-Louis Berclaz par la Serbie à la Suisse ; 3) la livraison du révisionniste Ernst Zündel par les États-Unis au Canada, puis par le Canada à l’Allemagne ; 4) la livraison du révisionniste belge Siegfried Verbeke par les Pays-Bas à l’Allemagne ; 5) la livraison du révisionniste Germar Rudolf par les États-Unis à l’Allemagne. En Autriche, ce 11 novembre, le semi-révisionniste David Irving, citoyen britannique, a été arrêté par la police et se trouverait en prison à Vienne. Pour tout révisionniste notoire il est déjà périlleux de sortir des frontières de son pays d’origine. En pareil cas, soit l’État d’Israël, soit l’Allemagne peuvent réclamer au pays de transit l’extradition du voyageur. Est actuellement en préparation à la Knesset une loi qui permettra à Israël d’exiger (« to demand ») la livraison de tout révisionniste aux fins de jugement par une cour, siégeant à Jérusalem, qui appliquerait au délinquant la loi juive antirévisionniste de 1986. Si, par hasard, un révisionniste n’est visé ni par un mandat d’arrêt européen ni par un mandat d’arrêt international, il n’en est pas pour autant prémuni contre les risques d’interpellation, d’emprisonnement ou d’extradition. En effet, les États-Unis et le Canada ont mis au point en la matière un système, apparenté à celui de la maffia, qui leur permet de contourner toutes les lois et toutes les garanties normales. Des officines proches des services d’immigration procèdent à des arrestations en plein jour sous un prétexte quelconque ; puis, par une procédure qui prend de vitesse les juridictions normales, elles livrent la victime à un pays qui use de lois spéciales ou de la torture. Au besoin, comme on le fait au Canada, un tribunal spécial, dit « de la Commission des droits de l’homme » (puisque, précisément, on y bafoue les droits de l’homme) préparera le terrain à une mesure d’extradition.

L’offensive de l’État juif

Philippe Bolopion, correspondant du Monde auprès des Nations unies, a publié un article particulièrement dense sur les succès remportés par l’État juif à l’ONU depuis juin 2004 (« L’offensive de charme d’Israël à l’ONU rencontre un certain succès », Le Monde, 4 novembre 2005, p. 3). Il énumère six succès récents de cet État : 1) en juin 2004 Kofi Annan reconnaît que « le bilan des Nations unies sur l’antisémitisme n’a pas toujours été à la hauteur de nos idéaux » ; 2) en octobre 2004, une résolution incluant une condamnation de l’antisémitisme est adoptée ; 3) en janvier 2005 une session spéciale de l’Assemblée générale marque le 60e anniversaire de «la libération des camps de la mort» ; 4) en juin 2005 un ambassadeur israélien est élu vice-président de l’Assemblée générale – le premier en cinquante-trois ans ; 5) en septembre 2005, à New York, Ariel Sharon serre la main du président pakistanais, Pervez Musharraf, cependant que la délégation israélienne multiplie les contacts sur place ; 6) en octobre 2005, le Conseil de sécurité de l’ONU condamne avec célérité les appels iraniens, qui n’avaient rien de nouveau, à rayer l’État juif de la carte du monde.

L’incomparable aplomb de l’Etat juif

Ces succès sont d’autant plus frappants qu’aucune nation au monde ne s’est moquée de l’ONU comme l’a fait « Israël », état qui doit pourtant sa création à… l’ONU. L’État juif, avec un incomparable aplomb (en juif : chutzpah), a jeté au panier un nombre record de «résolutions» des Nations unies. À l’encontre de la loi internationale, cet État, fondé sur la religion de l’«Holocauste», pratique le colonialisme, le racisme, l’apartheid, l’occupation militaire et la torture. Ajoutons qu’il possède un arsenal d’armes nucléaires et qu’à ce titre, par exemple, dans ces dernières années il s’est fait gratuitement livrer par l’Allemagne, au nom dudit « Holocauste », trois sous-marins ultra-modernes prévus pour recevoir un armement nucléaire. La collusion entre, d’une part, l’État juif et l’Armée juive et, d’autre part, l’État allemand et l’armée allemande est devenue telle que la Poste allemande vient de publier, pour son tarif le plus usuel, un timbre portant, à gauche, le drapeau israélien, puis, à droite, le drapeau allemand et, enfin, liant les deux drapeaux, un fil barbelé, symbole du perpétuel « Holocauste ». L’Allemagne devient le « Guantanamo » de l’État juif.

Le 5 octobre 2003 l’ambassadeur Dan Gillerman, représentant permanent de l’État juif à l’ONU, avait prévenu les membres du Conseil de sécurité que le Dieu des juifs les observait et, le 16 juillet 2004, il avait lancé à ses confrères de l’ONU que leur maison était un asile « où les internés ont pris le contrôle ». En revanche, le 31 octobre 2005 il s’est dit « ému » en présentant le premier projet de résolution de son pays à l’Assemblée générale. Il a déclaré : « Je me sens ému et privilégié de présenter aujourd’hui cette résolution historique et de le faire en Israélien, en juif, en être humain et en enfant d’une famille victime de l’Holocauste. » On le comprend. Le lendemain, l’« adoption » de son projet de résolution a marqué le triomphe de la religion de l’« Holocauste ». Pour la circonstance, on peut dire qu’en matière d’aplomb, de procédés malhonnêtes, d’esprit de domination et d’intolérance, l’État juif s’est alors surpassé.

Cette extraordinaire résolution de l’ONU constitue également la preuve que le révisionnisme historique est une réalité que personne ne peut plus nier ou minimiser. Sa notoriété est devenue mondiale. Toutefois, sachons l’admettre : les chercheurs révisionnistes qui restent en activité ne sont plus qu’une poignée et, chaque année, leur avenir devient plus sombre.

Additifs :

1) Lu dans Faits et documents (Emmanuel Ratier), 1er au 15 novembre 2005, p. 8:

Fin septembre [2005], lors de l’assemblée générale d’Interpol-Europe à Berlin, Israël a obtenu le statut d’observateur au sein de cet organisme policier régional. L’État hébreu, qui s’est toujours refusé à extrader des juifs réfugiés en Israël quelle que soit la cause (notamment criminelle), va donc disposer d’un accès direct à la base de données centrales de toutes les polices européennes. En mai 2006, c’est-à-dire dans moins d’un an (selon la procédure classique), Israël devrait devenir membre à part entière d’Interpol. 

2) Lu sur le site du CRIF :

Le 13 novembre 2005, sur Al Ikhbariya TV, Ahmad bin Rashed, professeur de sciences politiques saoudien, a estimé que “l’Holocauste est un mythe” et il a dénoncé la “légitimité internationale” de la résolution de l’ONU qui fait du 27 janvier une journée spéciale de commémoration des victimes de la Shoah, indique sur son site Internet, le MEMRI (The Middle East Media Research Institute).

3) Lu dans Le Monde (22 novembre 2005, p. 3) :

[À la suite de la déclaration du nouveau président sur la nécessité de rayer Israël de la carte du monde] La Bourse [de Téhéran], qui avait perdu 40% […] chute ; des centaines de milliards de dollars de capitaux iraniens sont partis vers le Koweït et les Émirats, les investisseurs étrangers prennent le large et les candidats à l’émigration ont doublé. 

Si ces informations sont exactes, on imagine le cataclysme qu’entraînerait pour n’importe quelle nation arabe ou musulmane une déclaration en faveur du révisionnisme historique venant des plus hautes autorités de l’État. De ce point de vue ces nations-là sont logées à la même enseigne que toutes les autres nations du monde : il leur faut subir la loi d’airain des juifs et de la religion, dominatrice et sûre d’elle-même, de « l’Holocauste ».

17 novembre 2005