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L’État d’Israël exige qu’on lui livre tous les révisionnistes du globe

Comme en fait foi l’article du Jerusalem Post du 20 juillet, les membres de la Knesset (parlement israélien) ont voté, en première lecture et à l’unanimité, une loi qui leur permet d’exiger de tout pays du globe l’extradition de tout révisionniste vers Israël afin que celui-ci soit jugé par un tribunal israélien conformément à la loi juive de juillet 1986 pré­voyant jusqu’à cinq ans de prison pour le délit de révisionnisme.

L’auteur de l’article, Nina Gilbert, estime que cette loi vise d’abord le responsable actuel des Palestiniens, lequel avait effectivement, dans sa jeunesse, à Moscou, rédigé une thèse de caractère légèrement révisionniste. Elle croit aussi que cette loi est faite pour dissuader les révisionnistes de se rendre en Israël. Enfin, elle pense que l’extradition aura peu de chances d’être obtenue. Voire ! C’est oublier le zèle extrême avec lequel nos hauts responsables politiques tiennent à faire savoir, urbi et orbi, que rien ne leur est plus cher que le culte de l’« Holocauste » ou de la Shoah. Que feront-ils, ces responsables, quand l’État juif leur demandera de passer véritablement des discours à l’action et d’extrader ceux de leurs ressortissants qui se sont rendus coupables du crime des crimes à l’égard d’Israël ? L’existence de cet État n’a, aux yeux de milliards d’hommes jusqu’ici abusés, pas d’autre justification que ce prétendu « Holocauste », épée et bouclier du sionisme. Aussi peut-on compter sur l’intransigeance sioniste en ce qui concerne la punition des hérétiques. Et, pour ce qui est de châtier et de se venger, Israël ne se fie qu’à son propre bras.

À ce jour, je recherche le texte de cette loi et je veux vérifier si cette dernière a été votée à l’unanimité, y compris avec les voix des huit (?) députés arabes, – ce qui ne m’étonnerait pas outre mesure.

Puis, le mois prochain, j’enverrai probablement une lettre à Blair, à Chirac et à Bush (avec copie à Sharon) afin de savoir les risques que je courrais, personnellement, en tant que citoyen britannique et citoyen français, d’être extradé de leurs pays respectifs vers Israël, état qui pratique légalement l’interrogatoire « poussé » et qui, au mépris de tous les droits de l’accusé, est capable de monter des procès-spectacles comme celui d’Eichmann ou de vous « isoler » comme il le fait avec « le traître » Vanunu.

Il va sans dire que, dans cette lettre, je rappellerais à ces personnages ma phrase de soixante mots, qui commence par : « Les prétendues chambres à gaz nazies et le prétendu génocide des juifs forment un seul et même mensonge historique ». Je leur signalerais que le fait d’imputer aux Allemands ce crime, aussi imaginaire que physiquement impossible, revient à calomnier tout un peuple et, du même coup, à calomnier aussi Roosevelt, Truman, Churchill, de Gaulle, Staline, Beneš, Pie XII, le Comité international de la Croix-Rouge et, en somme, les plus hauts dirigeants de la planète, qui tous ont été accusés par Élie Wiesel et l’État juif de s’être « tus » sur le prétendu crime des crimes. En réalité, si tous ces hauts responsables se sont abstenus, par exemple, de dénoncer le fonctionnement de chambres à gaz d’exécution, c’est que les services de renseignements alliés ont à juste raison conclu, en août 1943, de leurs enquêtes sur le sujet qu’il s’agissait de rumeurs infondées. Les « armes de destruction massive » d’Adolf Hitler n’ont pas plus existé que les «armes de destruction massive» attribuées calomnieusement par Bush et Blair à Saddam Hussein.

Je ne me berce pas d’illusions sur l’efficacité de mon initiative mais il me semble que les révisionnistes ne peuvent pas laisser passer le dernier coup de force de leurs adversaires sans réagir d’une façon ou d’une autre à tant d’aplomb dans le mensonge et la tyrannie.

5 août 2005