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Un souffle de vent révisionniste…

Les responsables des organisations juives sont-ils sincères dans leurs constantes dénonciations de l’antisémitisme ? À tout propos et même hors de propos ils crient au loup ou, plutôt, à « la bête immonde dont le ventre est encore fécond ». Au besoin ils inventent ce prétendu antisémitisme, soit à l’occasion d’attentats bidon ou de faits divers sans rapport avec la haine des juifs, soit en portant au compte de l’antisémitisme ce qui n’est en fait que de l’antisionisme. Si la France, pour ne prendre que cet exemple, était en proie à un antisémitisme chronique, elle ne se choisirait pas pour président de la République un petit-neveu de rabbin qui, au surplus, s’entoure de juifs, se rend à Jérusalem pour y déclarer sa flamme à l’État d’Israël et, fût-ce de manière symbolique, engage militairement la France dans le camp israélien. En revanche, les responsables des organisations juives paraissent sincères quand ils dénoncent les dangers de ce qu’ils appellent le « négationnisme ». Le spectre du révisionnisme les hante et ils ne savent de quelle façon le conjurer car, malgré un battage frénétique en faveur de « la Shoah », ils voient le spectre grandir.

Alors que leur comportement en Palestine leur aliène déjà une bonne partie du monde, les juifs de combat notent que leur propagande shoatique suscite dans les jeunes générations une lassitude qu’en Amérique on appelle « Holocaust fatigue ». La religion de « la Shoah » nous est certes imposée par la gent politique et par le petit monde de la presse, de la radio, de la télévision et du cinéma mais, sur Internet, « une insupportable police juive de la pensée » ne parvient décidément plus à endiguer le flot des écrits qui remettent en cause les mythes de la seconde guerre mondiale. En outre, depuis peu, sans doute précisément sous l’influence d’Internet avec ses forums de discussion, ses chats, ses sites d’informations et ses blogs, on constate que, paradoxalement, le monde de l’imprimé et de la librairie commence de s’ouvrir au révisionnisme. Il faut dire qu’aujourd’hui le vieux monde des imprimés et des périodiques, qui était relativement facile à contrôler (particulièrement en France avec l’obligation du dépôt légal), a du souci à se faire s’il veut affronter la concurrence des ouvrages numériques, lesquels vont continuer à proliférer sans grande possibilité de filtrage, de contrôle et de censure.

Tout récemment, à en juger par la publication en français d’un certain nombre de livres de tendance révisionniste, il semble que, parmi les auteurs, les éditeurs et les diffuseurs, on commence à s’enhardir, quitte à risquer la comparution en justice. On sait que, même dans des pays non dotés d’une loi antirévisionniste, le pouvoir en place trouve le moyen de harceler, de condamner, d’extrader ou d’emprisonner les dissidents, mais aujourd’hui en Allemagne, en Australie, aux États-Unis, au Canada, en Suisse, en Belgique, en Grande-Bretagne et en France on se met à défier les instances qui proscrivent la liberté de recherche en histoire. Tous les chefs d’État des nations occidentales ont, tour à tour, lancé l’anathème contre les révisionnistes mais en pure perte puisque les rebelles paraissent s’enhardir à proportion. Nicolas Sarkozy dit avoir soudain éprouvé un sentiment de profonde admiration à l’égard de l’État d’Israël lorsque, à Jérusalem, il a « visité le mémorial de Yad Vashem dédié aux victimes de la Shoah ». On peut l’en croire mais tout homme averti qui a visité soit Yad Vashem, soit tout autre mémorial du même style sait qu’il a eu sous les yeux et à portée de main la preuve que « la Shoah » n’est qu’une religion bâtie pour l’essentiel sur des inventions, des bobards et d’abjectes croyances nées des épreuves de la guerre.

Publiés simultanément en septembre et en octobre 2009, quatre ouvrages de langue française marquent ce retour au réel et à l’histoire.

Le premier, préconisant la révision du mythe de Guy Môquet, illustre le souci de revenir à la méthode historique la plus classique et la plus sévère. Les conséquences d’un tel retour à la norme seront mortelles pour toute une série de gros mensonges que les vainqueurs de 1945, et non pas seulement les Soviétiques, nous ont imposés sur le compte des vaincus, en particulier au procès de Nuremberg.

Le deuxième ouvrage invite à la révision, devant le tribunal de l’histoire, de condamnations prononcées par la justice helvétique contre les révisionnistes Jürgen Graf et Gaston-Armand Amaudruz ; le surtitre peut surprendre : « Pire que les chambres à gaz ! », mais il trouve sa pleine justification aux pages 78 et 110 du livre.

Le troisième ouvrage est un plaidoyer en faveur des réprouvés appelés ici « Neg’ » comme «Nègres» ou « Neg’ » comme « Négationnistes ». L’auteur est une spécialiste du monde noir, dont elle a commencé à étudier l’histoire à partir de recherches universitaires menées à Cuba ; à ses yeux, dans la lutte commune à mener contre les forces modernes d’oppression, les peuples noirs, du fait de leur histoire, se trouvent dotés de plus de discernement et de plus de ressources que les peuples qui ont eu l’habitude de se faire obéir ; au passage, avec un courage qui se rencontre peu chez les universitaires, elle révèle qu’elle est « l’Inconnue » qui m’a interrogé et m’a donné la parole dans En Confidence / Entretien avec l’Inconnue.

Le quatrième ouvrage enfin provient d’un journaliste français de la grande presse, qui, sous un nom de plume, s’interroge sur le rôle et le devoir de l’historien quand ce dernier se retrouve face à ce que prescrit et à ce que proscrit la tyrannie. Son érudition historique et l’élan qu’il imprime à ses démonstrations n’ont d’égales que sa révolte et son espérance.

Le 18 juin 2010 paraîtra en principe un Manifeste révisionniste (« Un spectre hante l’Europe ; c’est le spectre du révisionnisme ») et l’année suivante verra la publication par un historien français d’un ouvrage révisionniste intitulé Le Grand Mensonge. En attendant, saluons le livre qui, publié en mai 2009, aura fait office de brise-glace dans ce que Serge Thion a nommé « la banquise » d’une histoire figée: d’abord mis à l’index en France, Sarkozy, Israël et les juifs est en passe de devenir un best-seller.

Aux dernières nouvelles, le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) lance un nouvel appel en faveur de la censure contre ce qu’il appelle « le racisme et l’antisémitisme », c’est-à-dire, en premier lieu, contre ce qu’il nomme « le négationnisme ». Il demande à Michèle Alliot-Marie, ministre de la Justice et des Libertés (sic), que sur Internet une surveillance s’exerce notamment en ce qui concerne «les forums de discussion, les chats, les emails, les sites web et les blogs». On a bien lu : le CRIF demande à la police de la République française d’ouvrir les emails, c’est-à-dire la correspondance privée des Français. Faut-il être en proie à la panique pour en arriver à une telle aberration ! Mais, au fait, pourquoi tant d’affolement chez les puissants et les riches de ce monde devant ces révisionnistes qui, eux, sont sans pouvoir et sans argent ? Serait-ce parce que ces privilégiés commencent à découvrir que la puissance et la richesse ne peuvent rien ici contre la simple recherche de l’exactitude historique ?

On est tenté d’expliquer le comportement des puissants en rappelant que « le pouvoir absolu rend absolument fou ». Mais cette explication est insuffisante ; elle permet de comprendre la faiblesse du fort mais elle n’explique pas la force du faible. Sa propre force, le faible la puise dans le sentiment que les riches en font décidément trop pour être honnêtes. Le faible a raison. Les enquêtes et les analyses en attestent amplement : « la Shoah » est un mensonge historique qui, en Palestine et ailleurs, permet au puissant de dicter sa loi, au maître d’exploiter l’esclave et au riche de multiplier ses rapines et ses vols.

On comprend que les puissants du jour s’inquiètent pour l’avenir, à la fois, de l’État d’Israël et de la religion de « la Shoah ». On comprend aussi qu’un souffle d’espoir naisse enfin aujourd’hui dans le camp des humiliés et des offensés.

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1) Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre, L’affaire Guy Môquet / Enquête sur une mystification officielle, Larousse, Paris 2009 [octobre], 160 p., 12 € ;

2) Ouvrage collectif [16 auteurs : des Suisses, des Français, des Italiens et un Iranien], “Pire que les chambres à gaz !” / Deux procès politiques au scanner, Éditions de Cassandra [Case postale 144, CH 3960 Sierre], 2009 [septembre], VI-233 p., 25 € ;

3) Maria Poumier, Proche des Neg’, BookSurge, Paris 2009 [octobre], 165 p., 12,50€;

4) Hannibal, À quoi sert l’histoire ? Paris, DIE (Diffusion International Édition), Paris 2009 [octobre], 216 p., 20 €.

Ces ouvrages peuvent se commander auprès des éditions Akribeia, 45/3, Route de Vourles, 69230 Saint Genis Laval (ajouter 5 € de port pour un livre et 6,50 € pour deux livres et plus).

Peuvent également se commander auprès d’Akribeia :

Robert Faurisson, En Confidence / Entretien avec l’Inconnue, Pierre Marteau éditeur à Milan, 2009 [avril], 78 p., 10 € ;

Paul-Eric Blanrue, Sarkozy, Israël et les juifs, Oser dire, éditeur à Embourg (Belgique), 3e édition, 2009, 207 p., 16 €.

18 novembre 2009