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Un signe des temps : le phénomène “Kevin Käther”

Kevin Käther, un Allemand de la nouvelle génération, s’était publiquement dénoncé pour son incroyance en « l’Holocauste » et, à ce titre, il avait été condamné en première instance à huit mois d’emprisonnement ferme, peine confirmée en appel. Passant à Berlin devant une nouvelle juridiction, il avait communiqué à ses nouveaux juges les vingt-cinq questions qu’il entendait poser à deux experts en histoire de «l’Holocauste», les professeurs Wolgang Benz et Ernst Nolte. On trouvera ces questions dans leur version allemande à http://globalfire.tv/nj/10de/verfolgungen/kevins_fragen.htm [lien caduc] et dans une traduction en anglais (« Kevin Käther’s questions that caused Berlin District Court to drop his case » [Les questions de Kevin Käther qui ont conduit le tribunal de grande instance de Berlin à abandonner les poursuites à son encontre]). Toutes ces questions formulées par K. Käther étaient pertinentes et dérangeantes. Certes un révisionniste chevronné aurait pu en ajouter bien d’autres, d’une qualité parfois supérieure, mais le résultat est là : le 1er novembre 2010, après les deux premières questions, les juges décidaient de retirer la parole à l’intrépide et de prononcer… un non-lieu avec dispense de tout versement de frais de justice. Mais l’intéressé, lui, ne l’entend pas de cette oreille : il veut un acquittement en bonne et due forme et il a, séance tenante, déposé un recours extraordinaire en ce sens.

Avec le temps, même des magistrats allemands se rendent parfois compte que la prétendue vérité et la prétendue évidence de « l’Holocauste » (avec son faux génocide des juifs et ses fausses chambres à gaz nazies) sont devenues indéfendables sur le plan des faits et de la raison.

Robert Jan van Pelt, d’origine juive et professeur dans une université canadienne, aura été le dernier historien à vouloir prouver « l’Holocauste ». Il y a renoncé le 27 décembre 2009 (voy. mon article « Un crime : le silence des grands médias sur le cas de Vincent Reynouard »).

L’année 2010 s’achève. Elle sera la première année depuis 1945 où l’on n’aura vu aucun historien tenter de nous prouver la thèse selon laquelle ce génocide et ces chambres à gaz auraient existé. L’époque de Raul Hilberg et de ses pareils est décidément révolue. D’ailleurs R. Hilberg lui-même, à partir de 1983 et surtout dans son monumental ouvrage The Destruction of the European Jews (édition en trois volumes de 1985), avait fini par renoncer à toute explication rationnelle de la prétendue entreprise de destruction des juifs européens. Répudiant les explications « logiques » qu’il avait autrefois échafaudées et qu’il avait en particulier exposées en 1961 dans la première édition de son livre, il avait ainsi, une vingtaine d’années plus tard, mis au point une nouvelle thèse marquée au coin de l’irrationnel. C’est en 1983, lors d’une retentissante conférence, qu’il révélait sa nouvelle thèse : pour lui, le gigantesque processus de destruction des juifs d’Europe avait été perpétré par les Allemands sans aucun ordre et sans aucun plan mais seulement grâce à « une incroyable rencontre des esprits, une consensuelle divination par télépathie au sein d’une vaste bureaucratie » (an incredible meeting of minds, a consensus-mind reading by a far-flung bureaucracy). Dans son édition de 1985, il expliquait que ces bureaucrates allemands avaient ainsi œuvré comme spontanément. Il spécifiait qu’ils avaient agi sans « plan préétabli » (basic plan) ; « ressentant le besoin d’agir sans contrainte, ils créèrent un climat qui leur permit d’écarter progressivement le modus operandi du formalisme écrit » (what [they] wanted was unrestrained action. Therefore [they] created an atmosphère in which the formal, written word could gradually be abandoned as a modus operandi) ; ils accumulèrent ainsi « directives écrites non publiées », « larges délégations de pouvoirs aux subordonnés, non publiées », « directives et autorisations orales », « accords implicites et généralisés entre fonctionnaires, aboutissant à des décisions prises sans ordre précis ni explications » (written directives not published, oral directives and authorizations, basic understanding of officials resulting in decisions not requiring orders or explanations). Pour conclure, R. Hilberg écrivait : « En définitive, la destruction des Juifs ne fut pas tant accomplie par l’exécution de lois et d’ordres que par suite d’un état d’esprit, d’une compréhension tacite, d’une consonance et d’une synchronisation » (In the final analysis, the destruction of the Jews was not so much a product of laws and commands as it was a matter of spirit, of shared comprehension, of consonance and synchronization). « L’opération ne fut pas confiée à une agence unique » et « il n’y eut jamais d’organisme central chargé de diriger et coordonner à lui seul l’ensemble du processus » (no one agency was charged with the whole operation, no single organization directed or coordinated the entire process). « Ainsi la destruction des Juifs fut-elle l’œuvre d’une très vaste machine administrative » (The destruction of the Jews was thus the work of a far-flung administrative machine). « Pour détruire les Juifs d’Europe, il ne fut créé ni organisme spécial, ni budget particulier. Chacune des branches devait jouer dans le processus un rôle spécifique, et chacune trouver en elle-même les moyens d’y accomplir sa tâche » (No special agency was created and no special budget was devised to destroy the Jews of Europe. Each organization was to play a specific rôle in the process, and each was to find the means to carry out its task).

Ces extravagances de Raul Hilberg, le plus prestigieux des historiens de « l’Holocauste », se peuvent lire, pour la traduction française, dans La Destruction des Juifs d’Europe, Fayard, Paris 1988, 1101 p., ou encore aux pages 100-113 du même ouvrage, publié par Gallimard dans une édition « définitive, complétée et mise à jour », collection « Folio / Histoire », 2006, 2412 p. Pour l’édition originale, on se reportera aux pages 53-62 de The Destruction of the European Jews, Revised and Definitive Edition, New York & Londres, 1274 p.[1] Ces ouvrages sont dénués de toute photographie, de toute illustration. Le lecteur y navigue dans le monde de l’abstraction, de la génération spontanée, de la divination par télépathie, un monde créé par l’opération d’un Saint-Esprit de nature cabalistique.

On comprend qu’un tel salmigondis de pures spéculations ait, par la suite, provoqué la controverse entre « intentionnalistes » et « fonctionnalistes » et, chez les historiens, une prolifération d’écrits tous plus fumeux les uns que les autres. On comprend aussi qu’en 2009 le dernier d’entre ces historiens ait en quelque sorte renoncé à vouloir défendre sur le plan de la raison des bobards de guerre aussi absurdes que l’existence de chambres à gaz nazies à Auschwitz, une existence en laquelle, personnellement, il continue à « croire » bien qu’au terme de ses longues enquêtes sur place il n’ait finalement trouvé aucune des preuves qu’il espérait découvrir un jour. En toute honnêteté, il aurait dû aller plus loin et reconnaître qu’il avait découvert la preuve matérielle de ce que les révisionnistes avaient raison : les fameux trous de déversement des granulés de Zyklon dans le toit des prétendues chambres à gaz avec, en dessous, les conduits de déversement, n’ont tout simplement jamais existé.

Je présume que l’année 2011 confirmera cette abdication générale des tenants de la thèse officielle. La répression contre les révisionnistes aura beau s’accentuer, le révisionnisme, lui, marquera de nouveaux progrès et suscitera de nouvelles initiatives dans la jeune génération, que ce soit en Allemagne, en France ou ailleurs dans le monde.

Je me garderai pour le moment d’en dire plus. Des indiscrétions mettraient en danger ces révisionnistes d’une nouvelle génération. En tout état de cause, la relève est assurée et elle sera vigoureuse.

23 décembre 2010

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[1] Pour la traduction en allemand, on se reportera aux pages 56-66 de Die Vernichtung der europäischen Juden, durchgesehene und erweiterte Ausgabe, Fischer Taschenbuch Verlag, Francfort-sur-le-Main 1990, 1351 p.